Gagnoa – Les populations villageoises de la localité de Gnatroa, dans la sous-préfecture de Sérihio (Gagnoa), et les maîtres s’accusent mutuellement de transformer les salles de classe du groupe scolaire du village en chambres de passage, à la tombée de la nuit.
Instituteurs et villageois se sont exprimés sur le sujet qui divise, samedi, en se confiant à l’AIP Gagnoa, en marge de la cérémonie de lancement du Gogoli Festival de Gnatroa, organisée par la Mutuelle de développement (MDG).
"Nous souffrons beaucoup! C’est notre amour du métier qui nous retient à Gnatroa. Sinon, notre école subit quotidiennement, nuitamment, des actes de vandalisme des villageois, jeunes et vieux, qui cassent les serrures des portes des salles de classe, pour s’y introduire et avoir des ébats amoureux’’, ont confié à l’AIP, les directeurs de l’EPP 1 et de l’EPP 2, Lambert Tomon et Jules Taya, qui ont fustigé le fait que ceux qui transforment les salles de classe en chambres de passe y laissent des préservatifs utilisés partout, et cassent les ampoules qui éclairent la cour de l’école.
Le chef du village, Laurent Joseph Abé Sahoré, cadre de banque à la retraite, bat en brèche les accusations des enseignants, reconnaissant avoir dit aux villageois que de telles pratiques obscurciraient l’avenir de leurs enfants qui fréquentent l’établissement.
ja/ask
Instituteurs et villageois se sont exprimés sur le sujet qui divise, samedi, en se confiant à l’AIP Gagnoa, en marge de la cérémonie de lancement du Gogoli Festival de Gnatroa, organisée par la Mutuelle de développement (MDG).
"Nous souffrons beaucoup! C’est notre amour du métier qui nous retient à Gnatroa. Sinon, notre école subit quotidiennement, nuitamment, des actes de vandalisme des villageois, jeunes et vieux, qui cassent les serrures des portes des salles de classe, pour s’y introduire et avoir des ébats amoureux’’, ont confié à l’AIP, les directeurs de l’EPP 1 et de l’EPP 2, Lambert Tomon et Jules Taya, qui ont fustigé le fait que ceux qui transforment les salles de classe en chambres de passe y laissent des préservatifs utilisés partout, et cassent les ampoules qui éclairent la cour de l’école.
Le chef du village, Laurent Joseph Abé Sahoré, cadre de banque à la retraite, bat en brèche les accusations des enseignants, reconnaissant avoir dit aux villageois que de telles pratiques obscurciraient l’avenir de leurs enfants qui fréquentent l’établissement.
ja/ask