Tafiré – La Société coopérative simplifiée Wah-Gban de Tafiré bénéficie d’un projet rizicole financé à hauteur de 93.990.885 FCFA par le Fonds national de la jeunesse (FNJ), au profit des jeunes du département de Niakaramandougou (centre-nord, région du Hambol).
Lors d’un entretien mardi avec une journaliste de l’AIP, le président du conseil de gestion de Wah-Gban (signifiant "Nous le pouvons", en langue locale Tagbana), Coulibaly Pékan Siriki, a expliqué que ce projet consiste à la mise en place de 50 hectares de riz irrigué au profit de 100 jeunes, à raison de 0,5 ha par bénéficiaire. Outre ces 100 emplois directs, 250 indirects seront créés pour permettre à d’autres jeunes de réaliser des activités connexes.
Le projet se décline également en la construction d’une unité de décorticage de riz et d’un bâtiment annexe à l’unité, devant servir de bureau et de magasin de stockage; au don de matériel roulant (tracteurs), assorti d’un fonds de roulement de 22 millions, le reste sur les 94 millions comptant en matériel.
Tout en souhaitant que cette unité soit agrandie pour en faire une véritable usine, Coulibaly Pékan Siriki a aussi demandé une clôture pour le bâtiment qui est en construction, insistant surtout sur la nécessité de fournir du matériel « solide » afin d’assurer la pérennité du projet rizicole.
Les bénéficiaires du projet vont être formés par l’Agence nationale d’appui au développement rural (ANADER), a précisé le président du conseil de gestion de la Société coopérative simplifiée Wah-Gban de Tafiré, ajoutant que la variété choisie produira huit à neuf tonnes par hectare, soit entre quatre et 4,5 tonnes de riz paddy pour quatre mois, par bénéficiaire.
La vente de 80% de la production se fera exclusivement à Wah-Gban chargée de la blanchir pour la commercialiser, tandis que les 20% restant sont destinés à la consommation du producteur. Toutefois, il sera défalqué dans le prix d’achat, le coût de la pulvérisation et des intrants fournis par le FNJ.
D’après le FNJ, le projet démarre effectivement au plus tard fin mars et la mise en place des 50 ha sera faite d’ici avril, a assuré le président du conseil de gestion. Les 50 ha sont situés à Koulokaha (25 km de Tafiré, sur piste). Puis, d’autres sites éclatés seront aménagés à N’Golodougou et Selilé, comme l’envisage la Société coopérative qui annonce diverses activités et compte, pour ce faire, approcher d’autres structures partenaires dont l’Office national de développement de la riziculture (ONDR), le Programme présidentiel d’urgence (PPU) et surtout le ministère de l’Agriculture.
C’est que, vu l’engouement du présent projet, au total 183 jeunes de 18 à 35 ans étaient déjà inscrits à la date de l’interview (23 décembre). D’ailleurs, pour permettre au plus grand nombre d’en bénéficier, le maire de Tafiré, Coulibaly Sounkalo dit Charles Sanga a enjoint les responsables de Wah-Gban de ne prendre aucun sou avec les souscripteurs qui devraient payer 15.000 FCFA, soit 5.000 F de droit d’adhésion et 10.000 FCFA de part sociale.
Interrogé par téléphone jeudi par l’AIP, Charles Sanga a expliqué que ce projet a pu être étendu à sa commune grâce au ministre de la Promotion de la jeunesse, des Sports et des Loisirs, Alain Lobognon, qu’il a sollicité lors de son investiture en qualité de maire, les 14 et 15 février à Tafiré.
Ce projet rizicole financé par le FNJ fait partie du programme global du Président de la République, Alassane Ouattara, visant à créer au moins un million d’emplois durant son quinquennat. Portée sur les fonts baptismaux le 25 avril dernier, la Société coopérative simplifiée Wah-Gban de Tafiré est pilotée par un comité de gestion de cinq membres qui travaillent à titre bénévole, a souligné son président.
cmas
Lors d’un entretien mardi avec une journaliste de l’AIP, le président du conseil de gestion de Wah-Gban (signifiant "Nous le pouvons", en langue locale Tagbana), Coulibaly Pékan Siriki, a expliqué que ce projet consiste à la mise en place de 50 hectares de riz irrigué au profit de 100 jeunes, à raison de 0,5 ha par bénéficiaire. Outre ces 100 emplois directs, 250 indirects seront créés pour permettre à d’autres jeunes de réaliser des activités connexes.
Le projet se décline également en la construction d’une unité de décorticage de riz et d’un bâtiment annexe à l’unité, devant servir de bureau et de magasin de stockage; au don de matériel roulant (tracteurs), assorti d’un fonds de roulement de 22 millions, le reste sur les 94 millions comptant en matériel.
Tout en souhaitant que cette unité soit agrandie pour en faire une véritable usine, Coulibaly Pékan Siriki a aussi demandé une clôture pour le bâtiment qui est en construction, insistant surtout sur la nécessité de fournir du matériel « solide » afin d’assurer la pérennité du projet rizicole.
Les bénéficiaires du projet vont être formés par l’Agence nationale d’appui au développement rural (ANADER), a précisé le président du conseil de gestion de la Société coopérative simplifiée Wah-Gban de Tafiré, ajoutant que la variété choisie produira huit à neuf tonnes par hectare, soit entre quatre et 4,5 tonnes de riz paddy pour quatre mois, par bénéficiaire.
La vente de 80% de la production se fera exclusivement à Wah-Gban chargée de la blanchir pour la commercialiser, tandis que les 20% restant sont destinés à la consommation du producteur. Toutefois, il sera défalqué dans le prix d’achat, le coût de la pulvérisation et des intrants fournis par le FNJ.
D’après le FNJ, le projet démarre effectivement au plus tard fin mars et la mise en place des 50 ha sera faite d’ici avril, a assuré le président du conseil de gestion. Les 50 ha sont situés à Koulokaha (25 km de Tafiré, sur piste). Puis, d’autres sites éclatés seront aménagés à N’Golodougou et Selilé, comme l’envisage la Société coopérative qui annonce diverses activités et compte, pour ce faire, approcher d’autres structures partenaires dont l’Office national de développement de la riziculture (ONDR), le Programme présidentiel d’urgence (PPU) et surtout le ministère de l’Agriculture.
C’est que, vu l’engouement du présent projet, au total 183 jeunes de 18 à 35 ans étaient déjà inscrits à la date de l’interview (23 décembre). D’ailleurs, pour permettre au plus grand nombre d’en bénéficier, le maire de Tafiré, Coulibaly Sounkalo dit Charles Sanga a enjoint les responsables de Wah-Gban de ne prendre aucun sou avec les souscripteurs qui devraient payer 15.000 FCFA, soit 5.000 F de droit d’adhésion et 10.000 FCFA de part sociale.
Interrogé par téléphone jeudi par l’AIP, Charles Sanga a expliqué que ce projet a pu être étendu à sa commune grâce au ministre de la Promotion de la jeunesse, des Sports et des Loisirs, Alain Lobognon, qu’il a sollicité lors de son investiture en qualité de maire, les 14 et 15 février à Tafiré.
Ce projet rizicole financé par le FNJ fait partie du programme global du Président de la République, Alassane Ouattara, visant à créer au moins un million d’emplois durant son quinquennat. Portée sur les fonts baptismaux le 25 avril dernier, la Société coopérative simplifiée Wah-Gban de Tafiré est pilotée par un comité de gestion de cinq membres qui travaillent à titre bénévole, a souligné son président.
cmas
