Le procès de l'ex-première dame ivoirienne Simone Gbagbo et de ses 82 co-accusés s'est formellement ouvert vendredi devant la Cour d'assise à Abidjan, alors que la justice internationale réclame son transfert à La Haye pour la juger pour "crimes contre l'humanité''.
Ce vendredi, c'est donc la rentrée solennelle de la Cour d'assise.
Sous forte escorte policière Simone Gbagbo s'est présentée devant les juges sur le banc des accusés.
A l'instar de 82 dignitaires de l'ancien régime, elle est inculpée par la justice ''d'atteinte à la sûreté de l'Etat", une accusation liée à la crise postélectorale meurtrière de 2010-2011, qui avait fait fait plus de 3.000 morts.
Il s’agit du premier grand défi judiciaire de la Côte d'Ivoire post-crise qui refuse de la transférer à La Haye où la Cour pénale internationale la réclame.
Parmi ceux qui sont sur le banc des accusés, outre l'ex première dame, il y a aussi plusieurs personnalités importantes du régime de Laurent Gbagbo, comme son ancien premier ministre Ake N'gbo ou encore le président du FPI, Pascal Affi Nguessan.
Tous les accusés "sont poursuivis d'atteinte à la défense nationale, constitution de bandes armées, participation à un mouvement insurrectionnel, troubles à l'ordre public, coalition de fonctionnaires de rébellion, tribalisme et xénophobie", a énuméré l'avocat général M. Yabo Odi.
Après une courte audience, le président du tribunal a annoncé la poursuite du procès lundi.
Notons que ce procès ne se penchera que sur les crimes d'atteinte à la sureté de l'état. Plusieurs personnes accusées de d'autres chefs d'inculpation feront l'objet de procès ultérieur. C'est notamment le cas de Simone Gbagbo, accusée également de crimes de sang, de crimes économiques et de génocide par la justice ivoirienne.
Mais il n'est pas sûr qu'elle soit jugée dans son pays, la CPI la réclame même si pour l'instant la Côte d'ivoire affirme faire tout ce qui est en son pouvoir pour la garder et la juger sur son territoire.
Ce vendredi, c'est donc la rentrée solennelle de la Cour d'assise.
Sous forte escorte policière Simone Gbagbo s'est présentée devant les juges sur le banc des accusés.
A l'instar de 82 dignitaires de l'ancien régime, elle est inculpée par la justice ''d'atteinte à la sûreté de l'Etat", une accusation liée à la crise postélectorale meurtrière de 2010-2011, qui avait fait fait plus de 3.000 morts.
Il s’agit du premier grand défi judiciaire de la Côte d'Ivoire post-crise qui refuse de la transférer à La Haye où la Cour pénale internationale la réclame.
Parmi ceux qui sont sur le banc des accusés, outre l'ex première dame, il y a aussi plusieurs personnalités importantes du régime de Laurent Gbagbo, comme son ancien premier ministre Ake N'gbo ou encore le président du FPI, Pascal Affi Nguessan.
Tous les accusés "sont poursuivis d'atteinte à la défense nationale, constitution de bandes armées, participation à un mouvement insurrectionnel, troubles à l'ordre public, coalition de fonctionnaires de rébellion, tribalisme et xénophobie", a énuméré l'avocat général M. Yabo Odi.
Après une courte audience, le président du tribunal a annoncé la poursuite du procès lundi.
Notons que ce procès ne se penchera que sur les crimes d'atteinte à la sureté de l'état. Plusieurs personnes accusées de d'autres chefs d'inculpation feront l'objet de procès ultérieur. C'est notamment le cas de Simone Gbagbo, accusée également de crimes de sang, de crimes économiques et de génocide par la justice ivoirienne.
Mais il n'est pas sûr qu'elle soit jugée dans son pays, la CPI la réclame même si pour l'instant la Côte d'ivoire affirme faire tout ce qui est en son pouvoir pour la garder et la juger sur son territoire.