Abidjan (Côte d’Ivoire) - Le Premier ministre ivoirien Daniel Kablan Duncan et les acteurs de la santé ont adopté, lundi, un chronogramme de rencontres en vue de la mise en œuvre de la Couverture maladie universelle (CMU) dont le lancement officiel est prévu ,mardi, à Abidjan en présence du Président Alassane Ouattara.
« Nous avons eu un entretien fructueux avec le Premier ministre », a déclaré Dr Kroo Florent Pierre Aka Président du Conseil national de l’ordre des médecins de Côte d’Ivoire à l’issue de la rencontre qui a eu pour cadre la salle annexe de la primature en présence de la ministre de la santé et de la lutte contre le SIDA, Dr Raymonde Goudou Coffie.
Un chronogramme a été élaboré, a-t-il poursuivi, « pour aller dans les détails de nos problèmes en vue de la mise en place de la CMU » qui se fera de façon « progressive ». Les ordres des médecins et des pharmaciens ainsi que les différents syndicats et associations du secteur de la santé ont notamment participé à cette rencontre.
« Nous avons passé en revue toutes nos revendications sans faux-fuyants », a renchéri Dr Ernest Boka Atté, Secrétaire général du syndicat national des cadres supérieurs de la santé en Côte d’Ivoire (Synacassci).
« Pour nous, avant la mise en œuvre de la CMU, il y a des problèmes sous-jacents qu’il faut régler », a encore ajouté Dr Atté, également porte-parole des quatorze syndicats des personnels soignants. Des rencontres intermédiaires permettront d’aboutir au « 30 mars 2015 », à une « grande synthèse » avec le Premier ministre.
L’Assemblée nationale ivoirienne a validé en mars dernier, le projet de loi instituant la Couverture maladie universelle (CMU), un système obligatoire de couverture du risque maladie au profit des populations résidant en Côte d’Ivoire.
Le texte qui a abrogé la loi relative à l’Assurance maladie universelle (AMU), voté en 2001, intègre le cadre global des efforts du gouvernement pour assurer une meilleure couverture sanitaire à tous les ivoiriens quel que soit leur niveau de revenu.
La CMU au contraire de l’AMU sera constituée d’une seule caisse ce qui en fait « un dispositif plus simplifié et moins couteux ». Il s’agit notamment de la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) dont les responsables ont été déjà installés. Elle intégrera les assurances et les autres acteurs du secteur en tant qu’organisme délégués.
Le système propose deux régimes, contributif et non contributif. Le premier régime qui est celui de « base » propose un package minimum de soins offerts à toutes les populations de la Côte d’Ivoire à raison d’une contribution mensuelle de 1000 FCFA par assuré.
Le régime non contributif concerne les personnes en situation d’indigence pour qui l’Etat va injecter près de 49 milliards de FCFA dans les caisses de la CMU.
LS
« Nous avons eu un entretien fructueux avec le Premier ministre », a déclaré Dr Kroo Florent Pierre Aka Président du Conseil national de l’ordre des médecins de Côte d’Ivoire à l’issue de la rencontre qui a eu pour cadre la salle annexe de la primature en présence de la ministre de la santé et de la lutte contre le SIDA, Dr Raymonde Goudou Coffie.
Un chronogramme a été élaboré, a-t-il poursuivi, « pour aller dans les détails de nos problèmes en vue de la mise en place de la CMU » qui se fera de façon « progressive ». Les ordres des médecins et des pharmaciens ainsi que les différents syndicats et associations du secteur de la santé ont notamment participé à cette rencontre.
« Nous avons passé en revue toutes nos revendications sans faux-fuyants », a renchéri Dr Ernest Boka Atté, Secrétaire général du syndicat national des cadres supérieurs de la santé en Côte d’Ivoire (Synacassci).
« Pour nous, avant la mise en œuvre de la CMU, il y a des problèmes sous-jacents qu’il faut régler », a encore ajouté Dr Atté, également porte-parole des quatorze syndicats des personnels soignants. Des rencontres intermédiaires permettront d’aboutir au « 30 mars 2015 », à une « grande synthèse » avec le Premier ministre.
L’Assemblée nationale ivoirienne a validé en mars dernier, le projet de loi instituant la Couverture maladie universelle (CMU), un système obligatoire de couverture du risque maladie au profit des populations résidant en Côte d’Ivoire.
Le texte qui a abrogé la loi relative à l’Assurance maladie universelle (AMU), voté en 2001, intègre le cadre global des efforts du gouvernement pour assurer une meilleure couverture sanitaire à tous les ivoiriens quel que soit leur niveau de revenu.
La CMU au contraire de l’AMU sera constituée d’une seule caisse ce qui en fait « un dispositif plus simplifié et moins couteux ». Il s’agit notamment de la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) dont les responsables ont été déjà installés. Elle intégrera les assurances et les autres acteurs du secteur en tant qu’organisme délégués.
Le système propose deux régimes, contributif et non contributif. Le premier régime qui est celui de « base » propose un package minimum de soins offerts à toutes les populations de la Côte d’Ivoire à raison d’une contribution mensuelle de 1000 FCFA par assuré.
Le régime non contributif concerne les personnes en situation d’indigence pour qui l’Etat va injecter près de 49 milliards de FCFA dans les caisses de la CMU.
LS