Abidjan - Le procès des 83 proches de l’ex-président Laurent Gbagbo, ouvert la semaine dernière, s’est poursuivi ce mardi avec la comparution de cinq prévenus à une audience qui a été suspendue et renvoyée au 6 janvier par le président du tribunal, Tahirou Dembélé, à la demande de la défense.
La Cour a ainsi accédé à une requête des avocats des accusés, qui ont indiqué ne pas avoir accès à leurs clients ni aux dossiers d’accusation.
Le président de la Cour d’assises, qui a dit tenir "à un procès équitable et juste", a recommandé au parquet de faire en sorte "que les droits de la défense et des prévenus soient respectés".
Il a souhaité que toutes les dispositions soient prises par l’accusation pour permettre aux avocats de la défense de voir leurs clients et d’entrer en possession des dossiers d’accusation, avant de renvoyer le procès au mardi 6 janvier.
Les prévenus ayant comparu ce mardi sont Kéipo Jean Marius alias "Petit Marteau", Zoukou Séri Balliet, Ziki Marc Aubin, Guéhi Cyrille, Zahé Jean Brice, Zokou Séri Charles.
Huit chefs d’accusation ont été retenus contre ces 83 pro-Gbagbo dont l’ex-Première dame Simone Ehivet Gbagbo. Ils sont notamment poursuivis pour "atteinte à la défense nationale, attentat ou complot contre l’autorité de l’Etat, constitution de bandes armées, direction ou participation à une bande armée, participation à un mouvement insurrectionnel, trouble à l’ordre public, coalition de fonctionnaires, rébellion, usurpation de fonction, tribalisme et xénophobie".
Tous ces crimes auraient été commis par les accusés durant la crise post-électorale née du refus de Laurent Gbagbo de céder le pouvoir après sa défaite à l’élection présidentielle de 2010, et qui a fait plus de 3000 morts.
ik/kkp/tm
La Cour a ainsi accédé à une requête des avocats des accusés, qui ont indiqué ne pas avoir accès à leurs clients ni aux dossiers d’accusation.
Le président de la Cour d’assises, qui a dit tenir "à un procès équitable et juste", a recommandé au parquet de faire en sorte "que les droits de la défense et des prévenus soient respectés".
Il a souhaité que toutes les dispositions soient prises par l’accusation pour permettre aux avocats de la défense de voir leurs clients et d’entrer en possession des dossiers d’accusation, avant de renvoyer le procès au mardi 6 janvier.
Les prévenus ayant comparu ce mardi sont Kéipo Jean Marius alias "Petit Marteau", Zoukou Séri Balliet, Ziki Marc Aubin, Guéhi Cyrille, Zahé Jean Brice, Zokou Séri Charles.
Huit chefs d’accusation ont été retenus contre ces 83 pro-Gbagbo dont l’ex-Première dame Simone Ehivet Gbagbo. Ils sont notamment poursuivis pour "atteinte à la défense nationale, attentat ou complot contre l’autorité de l’Etat, constitution de bandes armées, direction ou participation à une bande armée, participation à un mouvement insurrectionnel, trouble à l’ordre public, coalition de fonctionnaires, rébellion, usurpation de fonction, tribalisme et xénophobie".
Tous ces crimes auraient été commis par les accusés durant la crise post-électorale née du refus de Laurent Gbagbo de céder le pouvoir après sa défaite à l’élection présidentielle de 2010, et qui a fait plus de 3000 morts.
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