« Nous n’avons pas encore eu l’occasion de rencontrer nos clients afin de mieux organiser leur défense », a soutenu Me Dadjé Rodrigue.
des pro-Gbagbo: Six jours accordés aux avocats pour rencontrer leurs clients
Le président de la cour d'assises Tahirou Dembelé a, ce mardi 30 décembre 2014, reporté la première phase des auditions au mardi 6 janvier 2015. Cette décision a été prise parce que les avocats de la défense ont souhaité avoir du temps afin de rencontrer leurs clients.
« Nous n’avons pas encore eu l’occasion de rencontrer nos clients afin de mieux organiser leur défense », a soutenu Me Dadjé Rodrigue qui fait partie d’un collectif de neuf avocats chargé de défendre les détenus et autres personnalités politiques concernés par le procès. Argumentant sa requête, il a indiqué que depuis l’instruction, la défense n’a plus eu accès à ses clients alors que le code de procédure en la matière « donne le droit aux avocats de voir autant que faire se peut, leurs clients. »
Outre cette requête, la défense a indiqué que six de ses clients détenus à l’école de police « souhaitent rejoindre leurs camarades à la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan (Maca). Car, ils se plaignent de leur condition de détention. » Cette requête a également obtenu un écho favorable auprès du président de la cour qui a demandé à l’avocat général de faire diligence afin que cela puisse être fait.
Le président de la cour d'assises Tahirou Dembelé a réaffirmé sa volonté d’avoir un procès équitable et a demandé à l’avocat général de mettre tout en œuvre afin que les droits de la défense soient respectés.
Avant de suspendre la séance du jour, le président de la cour a convoqué un autre détenu à comparaître. Il s’agit de Zokou Séry Charles. Avec l’ajout de ce nom, le nombre des premiers à être entendus s’élève à six.
Ouattara Ouakaltio
des pro-Gbagbo: Six jours accordés aux avocats pour rencontrer leurs clients
Le président de la cour d'assises Tahirou Dembelé a, ce mardi 30 décembre 2014, reporté la première phase des auditions au mardi 6 janvier 2015. Cette décision a été prise parce que les avocats de la défense ont souhaité avoir du temps afin de rencontrer leurs clients.
« Nous n’avons pas encore eu l’occasion de rencontrer nos clients afin de mieux organiser leur défense », a soutenu Me Dadjé Rodrigue qui fait partie d’un collectif de neuf avocats chargé de défendre les détenus et autres personnalités politiques concernés par le procès. Argumentant sa requête, il a indiqué que depuis l’instruction, la défense n’a plus eu accès à ses clients alors que le code de procédure en la matière « donne le droit aux avocats de voir autant que faire se peut, leurs clients. »
Outre cette requête, la défense a indiqué que six de ses clients détenus à l’école de police « souhaitent rejoindre leurs camarades à la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan (Maca). Car, ils se plaignent de leur condition de détention. » Cette requête a également obtenu un écho favorable auprès du président de la cour qui a demandé à l’avocat général de faire diligence afin que cela puisse être fait.
Le président de la cour d'assises Tahirou Dembelé a réaffirmé sa volonté d’avoir un procès équitable et a demandé à l’avocat général de mettre tout en œuvre afin que les droits de la défense soient respectés.
Avant de suspendre la séance du jour, le président de la cour a convoqué un autre détenu à comparaître. Il s’agit de Zokou Séry Charles. Avec l’ajout de ce nom, le nombre des premiers à être entendus s’élève à six.
Ouattara Ouakaltio