Sassandra - Les acteurs de la filière palmier à huile et le corps préfectoral de la région du Gbôklè ont consacré un séminaire à l’avenir de cette spéculation qui est essentielle pour l’économie de cette région.
L’atelier qui s’est tenu vendredi et samedi visait à trouver des solutions à la fuite des produits vers des pays étrangers, à fluidifier les relations entre les producteurs et l’huilerie de la Bolo et à réorganiser les coopératives de cette filière.
Organisé par les associations coopératives COOPALSA et COOPABO, l’atelier a permis de trouver des stratégies pour lutter contre la fuite des productions, de travailler à la fusion de toutes les coopératives en une seule et d’améliorer l’encadrement des producteurs par la fourniture d’intrants et de véhicules de collecte, le tout avec l’appui des autorités préfectorales.
L’huilerie de la Bolo, dans le département de Sassandra, est la seule unité agro-industrielle de la région du Gbôklè.
Elle traite, chaque année, plus de 150.000 tonnes de graines de palme produites par 3.600 planteurs sur 27.600 hectares de plantations.
Le partenariat entre les producteurs et l’ensemble agro-industriel de la Bolo permet la réalisation d’infrastructures socio-économiques (routes, forages, écoles, centres de santé) et crée des milliers d’emplois directs et indirects, grâce aux prélèvements sur les recettes des producteurs.
"Nous enregistrons entre 50.000 et 60.000 tonnes qui échappent au département de Sassandra. Or, c’est à partir de notre production qu’on peut réunir les moyens qu’il faut pour entretenir nos pistes, pour répondre aux préoccupations posées par nos chefs de village", a relevé le président du comité scientifique, Guibré Guy Noël.
Le conseiller spécial chargé des relations extérieures de la Bolo, Henri César Sama, a affirmé la détermination de l’entreprise à renforcer le partenariat avec les producteurs.
"Nous n’avons pas attendu l’embellie que tout le monde espère pour commencer à réaliser des œuvres sociales. Nous avons entrepris la réalisation de cinq forages à Sago et à Dakpadou, chaque forage coûtant 12 millions de FCFA, en plus du stade de football de Dakpadou", a-t-il indiqué, rappelant que les 40 km pour rallier Niani, qui se parcourait en cinq heures, ont été entièrement réhabilités.
"Il nous faut nécessairement endiguer la fuite des produits pour que les ressources générées puissent être investies au profit de nos populations", a-t-il insisté.
250 participants, des délégués des producteurs, des chefs de village, les autorités administratives et politiques ainsi que des partenaires au développement ont pris part à cet atelier consacré à cette spéculation, principale activité agricole de la région, avec le cacao.
iv/aaa/kkp/tm
L’atelier qui s’est tenu vendredi et samedi visait à trouver des solutions à la fuite des produits vers des pays étrangers, à fluidifier les relations entre les producteurs et l’huilerie de la Bolo et à réorganiser les coopératives de cette filière.
Organisé par les associations coopératives COOPALSA et COOPABO, l’atelier a permis de trouver des stratégies pour lutter contre la fuite des productions, de travailler à la fusion de toutes les coopératives en une seule et d’améliorer l’encadrement des producteurs par la fourniture d’intrants et de véhicules de collecte, le tout avec l’appui des autorités préfectorales.
L’huilerie de la Bolo, dans le département de Sassandra, est la seule unité agro-industrielle de la région du Gbôklè.
Elle traite, chaque année, plus de 150.000 tonnes de graines de palme produites par 3.600 planteurs sur 27.600 hectares de plantations.
Le partenariat entre les producteurs et l’ensemble agro-industriel de la Bolo permet la réalisation d’infrastructures socio-économiques (routes, forages, écoles, centres de santé) et crée des milliers d’emplois directs et indirects, grâce aux prélèvements sur les recettes des producteurs.
"Nous enregistrons entre 50.000 et 60.000 tonnes qui échappent au département de Sassandra. Or, c’est à partir de notre production qu’on peut réunir les moyens qu’il faut pour entretenir nos pistes, pour répondre aux préoccupations posées par nos chefs de village", a relevé le président du comité scientifique, Guibré Guy Noël.
Le conseiller spécial chargé des relations extérieures de la Bolo, Henri César Sama, a affirmé la détermination de l’entreprise à renforcer le partenariat avec les producteurs.
"Nous n’avons pas attendu l’embellie que tout le monde espère pour commencer à réaliser des œuvres sociales. Nous avons entrepris la réalisation de cinq forages à Sago et à Dakpadou, chaque forage coûtant 12 millions de FCFA, en plus du stade de football de Dakpadou", a-t-il indiqué, rappelant que les 40 km pour rallier Niani, qui se parcourait en cinq heures, ont été entièrement réhabilités.
"Il nous faut nécessairement endiguer la fuite des produits pour que les ressources générées puissent être investies au profit de nos populations", a-t-il insisté.
250 participants, des délégués des producteurs, des chefs de village, les autorités administratives et politiques ainsi que des partenaires au développement ont pris part à cet atelier consacré à cette spéculation, principale activité agricole de la région, avec le cacao.
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