Abidjan - Le procès de personnalités nigériennes, mises en cause dans un présumé trafic de bébés, l’affaire dite des bébés nigérians au Niger, a été reporté au 30 janvier après son ouverture, vendredi, à Niamey.
Tous les accusés, présents au grand complet à l’exception de Hama Amadou, l'ancien président du Parlement du Niger, ont comparu libres. Après près de deux heures de débat entre la dizaine d’avocats de la défense et le juge, ce dernier, aux vues des deux questions préjudicielles et des documents présentés par les avocats, notamment des documents issus des codes français de 1920 et de 1925, a décidé de suspendre l’audience.
A l'issue d’une première interruption d’une heure, il a décidé, à son retour dans la salle d’audience, de renvoyer l'affaire au 30 janvier 2015, étant donné l’importance des documents apportés par les avocats.
Les deux questions préjudicielles sont d’une part celle la compétence du juge et d’autre part la question de l'état civil des bébés. Ce dernier point doit être réglé avant que la procédure ne puisse se poursuivre. Pour certains avocats, cette question préjudicielle fait même obstacle au juge qui, de ce fait, ne peut pas aller au fond du dossier.
Selon les avocats, il n’y a aucune victime dans ce procès. « D’ailleurs, l’Etat du Nigeria n’a pas porté plainte », affirment-ils. Le procureur s’est pour sa part déclaré « surpris et déçu » par les avocats de la défense. Dans son réquisitoire, il a affirmé que les bébés viennent bien du Nigeria voisin.
(AIP)
ask
Tous les accusés, présents au grand complet à l’exception de Hama Amadou, l'ancien président du Parlement du Niger, ont comparu libres. Après près de deux heures de débat entre la dizaine d’avocats de la défense et le juge, ce dernier, aux vues des deux questions préjudicielles et des documents présentés par les avocats, notamment des documents issus des codes français de 1920 et de 1925, a décidé de suspendre l’audience.
A l'issue d’une première interruption d’une heure, il a décidé, à son retour dans la salle d’audience, de renvoyer l'affaire au 30 janvier 2015, étant donné l’importance des documents apportés par les avocats.
Les deux questions préjudicielles sont d’une part celle la compétence du juge et d’autre part la question de l'état civil des bébés. Ce dernier point doit être réglé avant que la procédure ne puisse se poursuivre. Pour certains avocats, cette question préjudicielle fait même obstacle au juge qui, de ce fait, ne peut pas aller au fond du dossier.
Selon les avocats, il n’y a aucune victime dans ce procès. « D’ailleurs, l’Etat du Nigeria n’a pas porté plainte », affirment-ils. Le procureur s’est pour sa part déclaré « surpris et déçu » par les avocats de la défense. Dans son réquisitoire, il a affirmé que les bébés viennent bien du Nigeria voisin.
(AIP)
ask