L’orpaillage clandestin se poursuit à vive allure à Abengourou notamment à Ehuasso, Bébou et M’basso, trois villages dépendant de la sous préfecture de Zaranou.
Malgré l’arrêté préfectoral doublé de la suspension des chefs de village par sa majesté Nanan Bois Kouassi III, roi de l’Indenié, l’or continue de circuler. Nanan Mian Ané Kouassi, Nanan Issa et Nanan Assalé respectivement chefs des villages de Bébou, M’basso, et Ehuasso dans la sous-préfecture de Zaranou, ils ont été suspendus dans l’exercice de leurs attributs coutumiers par la première autorité du royaume. C’est dans l’enceinte de la cour royale, en présence de l’ensemble des chefs de village et de canton que la première autorité traditionnelle du royaume avait fait notifier à ses collaborateurs, sa décision de mettre provisoirement un terme à leur statut de chef. Une décision motivée selon sa majesté, par l’orpaillage clandestin dans lequel baigne ces trois villages. En fait, l’extraction de l’or dans ces faubourgs en dehors de tout cadre légal était sue de tous. Les chefs coutumiers de ces villages censés sensibiliser leurs sujets sur les conséquences tant sur l’environnement physique que social de cette activité en dehors de tout cadre juridique, ont payé pour leur passivité. Le roi de l’Indenié avait accusé ses collaborateurs d’assister au pillage des ressources minières sur leurs territoires de façon passive. A cette action de sa majesté, s’est ajoutée celle de Fady Ouattara, Préfet de région, Préfet du département d’Abengourou à travers un arrêté dont les dispositions indiquaient l’arrêt formel de l’orpaillage. Près de 06 mois après, le constat est plus qu’édifiant. L’activité s’est accrue, malgré les chefs intérimaires désignés en remplacement des premiers jugés complices.
Face à cette situation et soucieux de préserver le climat social dans ces localités, le roi de l’Indenié a convoqué le mercredi 17 décembre 2014, les chefs en exercice et ceux interdits provisoirement de séjour dans leur localité impliquée dans l’orpaillage. La presse n’a pas été invitée à assister à cette rencontre, toutefois nos sources ont indiqué que les échanges ont été houleux. Anciens et nouveaux chefs se sont accusés. Pendant la rencontre, des révélations importantes ont été faites sur les raisons qui justifient la continuité de l’extraction de l’or. Il s’agit de la corruption à une grande échelle de certains hommes d’affaire, des autorités coutumières et administratives. Qui percevraient 2g d’or par jour de la part des orpailleurs. Raison pour laquelle, l’activité illégale de l’extraction de l’or est loin de prendre fin dans cette zone aurifère avec son cortège de conséquences néfastes sur l’environnement.
Ernest Famin, correspondant régional
Malgré l’arrêté préfectoral doublé de la suspension des chefs de village par sa majesté Nanan Bois Kouassi III, roi de l’Indenié, l’or continue de circuler. Nanan Mian Ané Kouassi, Nanan Issa et Nanan Assalé respectivement chefs des villages de Bébou, M’basso, et Ehuasso dans la sous-préfecture de Zaranou, ils ont été suspendus dans l’exercice de leurs attributs coutumiers par la première autorité du royaume. C’est dans l’enceinte de la cour royale, en présence de l’ensemble des chefs de village et de canton que la première autorité traditionnelle du royaume avait fait notifier à ses collaborateurs, sa décision de mettre provisoirement un terme à leur statut de chef. Une décision motivée selon sa majesté, par l’orpaillage clandestin dans lequel baigne ces trois villages. En fait, l’extraction de l’or dans ces faubourgs en dehors de tout cadre légal était sue de tous. Les chefs coutumiers de ces villages censés sensibiliser leurs sujets sur les conséquences tant sur l’environnement physique que social de cette activité en dehors de tout cadre juridique, ont payé pour leur passivité. Le roi de l’Indenié avait accusé ses collaborateurs d’assister au pillage des ressources minières sur leurs territoires de façon passive. A cette action de sa majesté, s’est ajoutée celle de Fady Ouattara, Préfet de région, Préfet du département d’Abengourou à travers un arrêté dont les dispositions indiquaient l’arrêt formel de l’orpaillage. Près de 06 mois après, le constat est plus qu’édifiant. L’activité s’est accrue, malgré les chefs intérimaires désignés en remplacement des premiers jugés complices.
Face à cette situation et soucieux de préserver le climat social dans ces localités, le roi de l’Indenié a convoqué le mercredi 17 décembre 2014, les chefs en exercice et ceux interdits provisoirement de séjour dans leur localité impliquée dans l’orpaillage. La presse n’a pas été invitée à assister à cette rencontre, toutefois nos sources ont indiqué que les échanges ont été houleux. Anciens et nouveaux chefs se sont accusés. Pendant la rencontre, des révélations importantes ont été faites sur les raisons qui justifient la continuité de l’extraction de l’or. Il s’agit de la corruption à une grande échelle de certains hommes d’affaire, des autorités coutumières et administratives. Qui percevraient 2g d’or par jour de la part des orpailleurs. Raison pour laquelle, l’activité illégale de l’extraction de l’or est loin de prendre fin dans cette zone aurifère avec son cortège de conséquences néfastes sur l’environnement.
Ernest Famin, correspondant régional