Agboville - La chefferie traditionnelle d’Agboville réclame plus de respect et de considération des forces de l’ordre, à l’occasion de la cérémonie de présentation de vœux du nouvel an au préfet de région, préfet du département.
"Qu’un gendarme vienne dans notre village nous convoquer et en quel terme! Cela nous frustre", a relevé Nanan MBesso Louis, président de la section d’Agboville du Conseil supérieur des rois et chefs traditionnels de Côte d’Ivoire.
Il s’insurge d’être convoqué et traduit à l’audience, parce qu’un de ses administrés a exprimé son insatisfaction face à un verdict donné au village.
"Nous sommes quand même des représentants du chef de l’Etat dans nos villages", a-t-il affirmé, souhaitant bénéficier d’un certain nombre de considérations à l’égard des représentants de l’Etat dans leurs localités respectives, notamment pour certains faits non gravissimes, une audition peut être faite "sereinement et en toute discrétion" au village au lieu de venir se faire humilier sur un banc de la gendarmerie, a-t-il conclu.
Le préfet de la région de l’Agnéby-Tiassa a salué l’intervention du porte-parole qui a su présenter à l’autorité administrative de la région les doléances de la chefferie traditionnelle, tout en soulignant que "nul n’est au-dessus de la loi".
(AIP)
Dd/kp
"Qu’un gendarme vienne dans notre village nous convoquer et en quel terme! Cela nous frustre", a relevé Nanan MBesso Louis, président de la section d’Agboville du Conseil supérieur des rois et chefs traditionnels de Côte d’Ivoire.
Il s’insurge d’être convoqué et traduit à l’audience, parce qu’un de ses administrés a exprimé son insatisfaction face à un verdict donné au village.
"Nous sommes quand même des représentants du chef de l’Etat dans nos villages", a-t-il affirmé, souhaitant bénéficier d’un certain nombre de considérations à l’égard des représentants de l’Etat dans leurs localités respectives, notamment pour certains faits non gravissimes, une audition peut être faite "sereinement et en toute discrétion" au village au lieu de venir se faire humilier sur un banc de la gendarmerie, a-t-il conclu.
Le préfet de la région de l’Agnéby-Tiassa a salué l’intervention du porte-parole qui a su présenter à l’autorité administrative de la région les doléances de la chefferie traditionnelle, tout en soulignant que "nul n’est au-dessus de la loi".
(AIP)
Dd/kp