Abidjan (Côte d’Ivoire) - Le Chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a justifié, lundi, le limogeage du Directeur général de l’Institut national supérieur des arts et de l’action culturelle (INSAAC) Tiburce Koffi, en attendant les « explications » du ministre de la culture et de la francophonie, Maurice Bandama Kouakou.
« Nous devrons faire la distinction entre la presse privée et la presse publique. Vous ne me croirez peut-être pas, mais j'ai été informé de cette décision qui a été proposée par le ministre de la culture au Premier ministre entre les deux fêtes alors que je me trouvais à Assini pour rédiger mon discours de fin d'année», a déclaré Alassane Ouattara interrogé sur le limogeage de Tiburce Koffi lors d'une cérémonie d'échanges de vœux avec la presse nationale et internationale.
« Le ministre de la culture aura l'occasion d'expliquer pourquoi cela a eu lieu ? Mais j'ai trouvé que la décision était justifiée », a poursuivi M. Ouattara, estimant qu'on « ne peut pas bénéficier des deniers publics pour faire son travail et à même temps avoir un travail de sape de ce que fait le gouvernement ».
« Je considère que les ministres ont toute liberté d'action. La liberté que vous voulez pour les journalistes, cette liberté moi aussi, je la donne à mes ministres », a-t-il conclu. Tiburce Koffi a été suspendu fin décembre de son poste de Directeur général de l'INSAAC et remplacé par Paul Marie Koffi Kossonou, précédemment Conseiller technique au ministère de la culture et de la francophonie.
Dans son livre intitulé « Présidentielle d'octobre 2015. Non à l'appel de Daoukro », Tiburce Koffi s'oppose à la candidature d'Alassane Ouattara à la présidentielle de 2015.
« Laurent Gbagbo en prison, Henri Konan Bédié mis hors course par les textes, vous restez le dernier du trio infernal qui a conduit la Côte d'Ivoire dans la fournaise. Votre départ à la retraite politique aurait sans doute sonné la fin du cycle maléfique-les temps de tornade, de feu et de plomb qui ont sérieusement abîmé ce pays », estime Tiburce Koffi.
« (…) La Côte d'Ivoire entamerait ainsi un cycle nouveau, avec des hommes nouveaux et de nouvelles espérances, pour une nouvelle histoire nationale sans cette culture de la violence qui nous a tant divisés », poursuit l'ex-DG de l'INSAAC, ajoutant que l'Appel de Daoukro, « aux fondements douteux, est une invite insidieuse à la tricherie ! Oui, c'est tricher que de chercher à se faire élire sans adversaire de poids-par conséquent, de manière hautement antidémocratique ».
LS/APA
« Nous devrons faire la distinction entre la presse privée et la presse publique. Vous ne me croirez peut-être pas, mais j'ai été informé de cette décision qui a été proposée par le ministre de la culture au Premier ministre entre les deux fêtes alors que je me trouvais à Assini pour rédiger mon discours de fin d'année», a déclaré Alassane Ouattara interrogé sur le limogeage de Tiburce Koffi lors d'une cérémonie d'échanges de vœux avec la presse nationale et internationale.
« Le ministre de la culture aura l'occasion d'expliquer pourquoi cela a eu lieu ? Mais j'ai trouvé que la décision était justifiée », a poursuivi M. Ouattara, estimant qu'on « ne peut pas bénéficier des deniers publics pour faire son travail et à même temps avoir un travail de sape de ce que fait le gouvernement ».
« Je considère que les ministres ont toute liberté d'action. La liberté que vous voulez pour les journalistes, cette liberté moi aussi, je la donne à mes ministres », a-t-il conclu. Tiburce Koffi a été suspendu fin décembre de son poste de Directeur général de l'INSAAC et remplacé par Paul Marie Koffi Kossonou, précédemment Conseiller technique au ministère de la culture et de la francophonie.
Dans son livre intitulé « Présidentielle d'octobre 2015. Non à l'appel de Daoukro », Tiburce Koffi s'oppose à la candidature d'Alassane Ouattara à la présidentielle de 2015.
« Laurent Gbagbo en prison, Henri Konan Bédié mis hors course par les textes, vous restez le dernier du trio infernal qui a conduit la Côte d'Ivoire dans la fournaise. Votre départ à la retraite politique aurait sans doute sonné la fin du cycle maléfique-les temps de tornade, de feu et de plomb qui ont sérieusement abîmé ce pays », estime Tiburce Koffi.
« (…) La Côte d'Ivoire entamerait ainsi un cycle nouveau, avec des hommes nouveaux et de nouvelles espérances, pour une nouvelle histoire nationale sans cette culture de la violence qui nous a tant divisés », poursuit l'ex-DG de l'INSAAC, ajoutant que l'Appel de Daoukro, « aux fondements douteux, est une invite insidieuse à la tricherie ! Oui, c'est tricher que de chercher à se faire élire sans adversaire de poids-par conséquent, de manière hautement antidémocratique ».
LS/APA