Ferkessédougou - Le bicéphalisme à la tête de la chefferie du canton Niarafolo a pris fin avec la confirmation de Kigbafori Silué Joachim comme "kavorwawa" ou chef de canton, lors d’une cérémonie à Fiaton Kpa, au quartier Zundel de Ferkessédougou (région du Tchologo).
Kigbafori Silué Joachim, nommé chef du canton Niarafolo en 2001 par le défunt roi du village de Sokoro, Silué Kologolo, a été confirmé dans ses charges par les gardiens de la tradition Niarafolo de Fangakaha, le plus vieux village du royaume. Il va ainsi exercer son pouvoir, mettant ainsi fin au bicéphalisme.
Tout a commencé en 2002 lorsque Kigbafori Silué Joachim quitte précipitamment le canton à cause de la guerre après sa désignation comme chef de canton en 2001 par le roi Silué Kologolo. Le village de Sokoro profite de cette vacance de pouvoir pour nommer à son tour un autre chef de canton en la personne de Koné Madou Jonas, créant ainsi un pouvoir à deux têtes.
Les anciens de Fangakaha qui estiment avoir fâché les mânes des ancêtres ont décidé de restituer le pouvoir à M. Kigbafori Silué en le confirmant seul et unique chef du canton.
"On ne remplace pas un chef de village de son vivant, quelle que soit son intelligence, même s’il est pauvre, borgne ou estropié. Il est le premier fils. Il ne faut jamais le remplacer. La personne pour laquelle le premier poulet a été immolé est bien M. Kigbafori Silué. Ce n’est pas une affaire de choix, c’est une affaire de chef, c’est la coutume", a précisé un originaire de Fangakaha, Yéo Sandou, porte-parole du chef de canton.
Le chef du canton appelé "Kavorwawa" ou "surveillant du peuple Niarafolo" est toujours nommé et intronisé par le roi de Sokoro, puis présenté à Fangakaha, pour recevoir les bénédictions et l’onction "du père". Il a pour mission de veiller à l’épanouissement du peuple et ne rend compte qu’aux rois de ces deux villages.
Koné Madou Jonas et Kigbafori Silué sont des frères qui sont issus des deux familles détentrices du pouvoir traditionnel.
ti/ik/kkp/kam
Kigbafori Silué Joachim, nommé chef du canton Niarafolo en 2001 par le défunt roi du village de Sokoro, Silué Kologolo, a été confirmé dans ses charges par les gardiens de la tradition Niarafolo de Fangakaha, le plus vieux village du royaume. Il va ainsi exercer son pouvoir, mettant ainsi fin au bicéphalisme.
Tout a commencé en 2002 lorsque Kigbafori Silué Joachim quitte précipitamment le canton à cause de la guerre après sa désignation comme chef de canton en 2001 par le roi Silué Kologolo. Le village de Sokoro profite de cette vacance de pouvoir pour nommer à son tour un autre chef de canton en la personne de Koné Madou Jonas, créant ainsi un pouvoir à deux têtes.
Les anciens de Fangakaha qui estiment avoir fâché les mânes des ancêtres ont décidé de restituer le pouvoir à M. Kigbafori Silué en le confirmant seul et unique chef du canton.
"On ne remplace pas un chef de village de son vivant, quelle que soit son intelligence, même s’il est pauvre, borgne ou estropié. Il est le premier fils. Il ne faut jamais le remplacer. La personne pour laquelle le premier poulet a été immolé est bien M. Kigbafori Silué. Ce n’est pas une affaire de choix, c’est une affaire de chef, c’est la coutume", a précisé un originaire de Fangakaha, Yéo Sandou, porte-parole du chef de canton.
Le chef du canton appelé "Kavorwawa" ou "surveillant du peuple Niarafolo" est toujours nommé et intronisé par le roi de Sokoro, puis présenté à Fangakaha, pour recevoir les bénédictions et l’onction "du père". Il a pour mission de veiller à l’épanouissement du peuple et ne rend compte qu’aux rois de ces deux villages.
Koné Madou Jonas et Kigbafori Silué sont des frères qui sont issus des deux familles détentrices du pouvoir traditionnel.
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