Korhogo (AIP) – L’école reste "la première priorité" du conseil régional du Poro, selon son président, Coulibaly Tiémoko Yadé Francis, qui l'a affirmé dans une interview accordée à l'AIP, au terme d’une tournée d’inauguration d’infrastructures réalisées pour le bien-être des populations.
AIP : Monsieur le président, vous venez de boucler une tournée au cours de laquelle vous avez procédé à l’inauguration de certaines infrastructures. Que doit-on retenir de cette tournée?
Coulibaly Tiémoko Yadé : Merci de votre question. C’est vrai que nous sortons d’une semaine d’inauguration, nous avons obtenu la troisième réunion de session du conseil régional, et j’avais souhaité qu’à l’issue de cette réunion, nous puissions faire le tour de nos réalisations et faire le point de l’action du conseil régional du Poro. Parce que si vous avez observé en ce qui concerne le Poro c’était le silence complet, personne ne parlait de la région du Poro, personne ne parlait du conseil régional du Poro et on avait l’impression que rien ne se faisait dans la région. Or le conseil régional était effectivement au travail. C’est ce que j’ai voulu montrer.
AIP : De quoi s’agit-il exactement ?
Coulibaly Tiémoko Yadé : Nous avons fait de nombreuses réalisations et nous avons souhaité que ces réalisations soient portées à la connaissance non seulement de ceux pour lesquelles ces réalisations ont été faites, mais pour tous les ressortissants de la région du Poro pour leur indiquer qu’il y a un travail important qui se réalise pour eux par le conseil régional. Comme vous l’avez constaté, aujourd’hui, nous avons eu au moins trois inaugurations et dans chacune des inaugurations, il y avait effectivement une école, ça c’est important.
AIP : Peut-on en savoir davantage sur la situation de l’école dans la région du Poro ?
Coulibaly Tiémoko Yadé : Nous avons dès notre prise de fonction constaté, que la région du Poro était vraiment en retard, en ce qui concerne la scolarisation. Bien sûr, il y a d’autres domaines où nous sommes en retard ; mais, les conséquences ne sont pas les mêmes, que le retard dans la scolarisation. Alors, nous avons indiqué que notre première ambition, c’est de faire en sorte que la scolarisation progresse très rapidement dans la région du Poro, et c’est pour cela que nous avons eu à construire des classes, à réhabiliter tous un tas de bâtiments qui étaient totalement délabrés et quand vous les voyez vous disiez, comment peut-on s’asseoir et apprendre dans de telles conditions.
AIP : Au regard des attentes qu’ambitionne le conseil régional de faire sur la question de l’école et bien d’autres secteurs évidemment ?
Coulibaly Tiémoko Yadé : Notre ambition est de commencer à réhabiliter le maximum d’établissements et puis, quand nous avons constaté que dans les classes, il y avait parfois 100, 110 élèves, on se demande comment un enseignant peut travailler efficacement pour donner l’instruction à autant de monde, ce n’est pas possible. Donc il fallait agrandir les écoles, construire des classes supplémentaires, des bâtiments supplémentaires et c’est ce que nous avons entrepris. Dans l’ensemble de notre programme d’action, l’école reste la première priorité c’est pourquoi nous venons d’inaugurer pratiquement une dizaine d’école. Et avec l’école il faut y mettre les commodités qu’il faut ; il y a la cantine, les logements de maitre et également, il y a les tables-bancs, parce que finalement, il ne s’agit pas d’avoir des bâtiments, on a vu des enfants qui étaient assis par terre, c’était des conditions d’études qui n’étaient pas acceptables, quand nous savons qu’il n’y a de richesse que d’homme, notre premier devoir est de valoriser la richesse que nous avons et c’est ce que nous avons fait.
AIP : Le secteur de la santé a constitué sans nul doute un pan essentiel de votre action ?
Coulibaly Tiémoko Yadé : En plus de l’école, on a inauguré les centres de santé et des ponts. Les centres de santé parfois, c’est vrai, on n’y pense pas, mais c’est extrêmement important puisse que, c’est même crucial pour les uns et les autres mais, nous n’avons pas les ambitions de faire pour la santé ce que nous avons fait pour l’école. Nous avons également pensé qu’il faut faire revivre l’économie de la région ; c’est vrai il faut des routes, mais les routes c’est vraiment difficiles de faire ; mais ce qui est essentiel, ce sont les ponts ; la route peut être défectueuse mais, vous pouvez arriver à passer. Mais quand le pont est rompu, c’est toute une relation qui est rompue, c’est des productions totalement perdus, c’est des relations totalement difficiles, vous ne pouvez pas prendre un malade pour l’envoyer effectivement à l’hôpital, vous ne pouvez rien faire quand le pont est brisé, c’est pourquoi vous avez vu que nous avons inauguré un certain nombre de ponts qui étaient extrêmement cruciaux pour le développement des régions. Ce que je peux vous dire, c’est que toutes les inaugurations que nous avons faites, ça n’a l’air de rien, mais cela représente quant même plus de 500 millions d’Investissement, et je dois ajouter que nous avons fait ce qui est fini, mais nous n’avons pas inauguré ce qui est en cours ; et si j’ajoute ce qui est en cours c’est près de 700 millions d’investissement qui sont en cours de réalisation et que nous espérons pouvoir achever et inaugurer dans les mois qui viennent.
AIP : un an d’exercice, le bilan est –t-il satisfaisant ?
Coulibaly Tiémoko Yadé : Nous avons arrêté le budget primitif de 2015, c’est un 1,2 milliard dans lequel nous avons prévu effectivement 800 millions d’investissement ; nous espérons que ce budget sera largement dépassé parce que quand vous savez qu’on a fait 500 millions à peu près d’inauguration et que nous avons 700 millions dans les tuyaux et que nous avons quelques 400 millions que nous n’avons pas encore utilisés, ceux-là viendront s’ajouter au budget 2015, bien que pratiquement nous pensons aussi qu’en 2015 nous ferons des réalisations qui avoisineront 1,8 milliard de francs CFA.
AIP : Dans votre tournée, vous avez parlé du soutien du président de la république de la Côte d’Ivoire dans le cadre du développement de la région du Poro. Pouvez-vous nous en parler?
Coulibaly Tiémoko Yadé : C’est vrai, les cadres ont souhaité que je sois le président du Conseil régional ; ce qui compte c’est que je puisse réaliser un certain nombre projets, mais ces projets ne peuvent pas se réaliser sans les moyens correspondants que je ne peux trouver sans l’appui du président de la république ; et j’ai vu le président de la président de la république à qui j’ai sollicité son soutien. Et bon il m’a dit : on verra. Je vous ai écouté attentivement et je ferai le maximum de ce que je pourrai pour vous aider.
Il n’y a pas que le président de la république, bien entendu, il y a dans la région du Poro des cadres extrêmement importants qui occupent de très hautes fonctions notamment Amadou Gon Coulibaly, le maire de Korhogo, qui est le secrétaire générale de la présidence, qui est aussi fils de la région et bien d’autres fils de la région qui occupent des postes importants.
Nous tous, nous allons conjuguer nos efforts effectivement pour que les moyens correspondants soient mis à notre disposition pour que nous puissions faire progresser très rapidement la région du Poro et rattraper le grand retard qui avait été effectivement accusé.
Interview réalisé par Philomènne Kouamé, AIP Korhogo
apk/ask
AIP : Monsieur le président, vous venez de boucler une tournée au cours de laquelle vous avez procédé à l’inauguration de certaines infrastructures. Que doit-on retenir de cette tournée?
Coulibaly Tiémoko Yadé : Merci de votre question. C’est vrai que nous sortons d’une semaine d’inauguration, nous avons obtenu la troisième réunion de session du conseil régional, et j’avais souhaité qu’à l’issue de cette réunion, nous puissions faire le tour de nos réalisations et faire le point de l’action du conseil régional du Poro. Parce que si vous avez observé en ce qui concerne le Poro c’était le silence complet, personne ne parlait de la région du Poro, personne ne parlait du conseil régional du Poro et on avait l’impression que rien ne se faisait dans la région. Or le conseil régional était effectivement au travail. C’est ce que j’ai voulu montrer.
AIP : De quoi s’agit-il exactement ?
Coulibaly Tiémoko Yadé : Nous avons fait de nombreuses réalisations et nous avons souhaité que ces réalisations soient portées à la connaissance non seulement de ceux pour lesquelles ces réalisations ont été faites, mais pour tous les ressortissants de la région du Poro pour leur indiquer qu’il y a un travail important qui se réalise pour eux par le conseil régional. Comme vous l’avez constaté, aujourd’hui, nous avons eu au moins trois inaugurations et dans chacune des inaugurations, il y avait effectivement une école, ça c’est important.
AIP : Peut-on en savoir davantage sur la situation de l’école dans la région du Poro ?
Coulibaly Tiémoko Yadé : Nous avons dès notre prise de fonction constaté, que la région du Poro était vraiment en retard, en ce qui concerne la scolarisation. Bien sûr, il y a d’autres domaines où nous sommes en retard ; mais, les conséquences ne sont pas les mêmes, que le retard dans la scolarisation. Alors, nous avons indiqué que notre première ambition, c’est de faire en sorte que la scolarisation progresse très rapidement dans la région du Poro, et c’est pour cela que nous avons eu à construire des classes, à réhabiliter tous un tas de bâtiments qui étaient totalement délabrés et quand vous les voyez vous disiez, comment peut-on s’asseoir et apprendre dans de telles conditions.
AIP : Au regard des attentes qu’ambitionne le conseil régional de faire sur la question de l’école et bien d’autres secteurs évidemment ?
Coulibaly Tiémoko Yadé : Notre ambition est de commencer à réhabiliter le maximum d’établissements et puis, quand nous avons constaté que dans les classes, il y avait parfois 100, 110 élèves, on se demande comment un enseignant peut travailler efficacement pour donner l’instruction à autant de monde, ce n’est pas possible. Donc il fallait agrandir les écoles, construire des classes supplémentaires, des bâtiments supplémentaires et c’est ce que nous avons entrepris. Dans l’ensemble de notre programme d’action, l’école reste la première priorité c’est pourquoi nous venons d’inaugurer pratiquement une dizaine d’école. Et avec l’école il faut y mettre les commodités qu’il faut ; il y a la cantine, les logements de maitre et également, il y a les tables-bancs, parce que finalement, il ne s’agit pas d’avoir des bâtiments, on a vu des enfants qui étaient assis par terre, c’était des conditions d’études qui n’étaient pas acceptables, quand nous savons qu’il n’y a de richesse que d’homme, notre premier devoir est de valoriser la richesse que nous avons et c’est ce que nous avons fait.
AIP : Le secteur de la santé a constitué sans nul doute un pan essentiel de votre action ?
Coulibaly Tiémoko Yadé : En plus de l’école, on a inauguré les centres de santé et des ponts. Les centres de santé parfois, c’est vrai, on n’y pense pas, mais c’est extrêmement important puisse que, c’est même crucial pour les uns et les autres mais, nous n’avons pas les ambitions de faire pour la santé ce que nous avons fait pour l’école. Nous avons également pensé qu’il faut faire revivre l’économie de la région ; c’est vrai il faut des routes, mais les routes c’est vraiment difficiles de faire ; mais ce qui est essentiel, ce sont les ponts ; la route peut être défectueuse mais, vous pouvez arriver à passer. Mais quand le pont est rompu, c’est toute une relation qui est rompue, c’est des productions totalement perdus, c’est des relations totalement difficiles, vous ne pouvez pas prendre un malade pour l’envoyer effectivement à l’hôpital, vous ne pouvez rien faire quand le pont est brisé, c’est pourquoi vous avez vu que nous avons inauguré un certain nombre de ponts qui étaient extrêmement cruciaux pour le développement des régions. Ce que je peux vous dire, c’est que toutes les inaugurations que nous avons faites, ça n’a l’air de rien, mais cela représente quant même plus de 500 millions d’Investissement, et je dois ajouter que nous avons fait ce qui est fini, mais nous n’avons pas inauguré ce qui est en cours ; et si j’ajoute ce qui est en cours c’est près de 700 millions d’investissement qui sont en cours de réalisation et que nous espérons pouvoir achever et inaugurer dans les mois qui viennent.
AIP : un an d’exercice, le bilan est –t-il satisfaisant ?
Coulibaly Tiémoko Yadé : Nous avons arrêté le budget primitif de 2015, c’est un 1,2 milliard dans lequel nous avons prévu effectivement 800 millions d’investissement ; nous espérons que ce budget sera largement dépassé parce que quand vous savez qu’on a fait 500 millions à peu près d’inauguration et que nous avons 700 millions dans les tuyaux et que nous avons quelques 400 millions que nous n’avons pas encore utilisés, ceux-là viendront s’ajouter au budget 2015, bien que pratiquement nous pensons aussi qu’en 2015 nous ferons des réalisations qui avoisineront 1,8 milliard de francs CFA.
AIP : Dans votre tournée, vous avez parlé du soutien du président de la république de la Côte d’Ivoire dans le cadre du développement de la région du Poro. Pouvez-vous nous en parler?
Coulibaly Tiémoko Yadé : C’est vrai, les cadres ont souhaité que je sois le président du Conseil régional ; ce qui compte c’est que je puisse réaliser un certain nombre projets, mais ces projets ne peuvent pas se réaliser sans les moyens correspondants que je ne peux trouver sans l’appui du président de la république ; et j’ai vu le président de la président de la république à qui j’ai sollicité son soutien. Et bon il m’a dit : on verra. Je vous ai écouté attentivement et je ferai le maximum de ce que je pourrai pour vous aider.
Il n’y a pas que le président de la république, bien entendu, il y a dans la région du Poro des cadres extrêmement importants qui occupent de très hautes fonctions notamment Amadou Gon Coulibaly, le maire de Korhogo, qui est le secrétaire générale de la présidence, qui est aussi fils de la région et bien d’autres fils de la région qui occupent des postes importants.
Nous tous, nous allons conjuguer nos efforts effectivement pour que les moyens correspondants soient mis à notre disposition pour que nous puissions faire progresser très rapidement la région du Poro et rattraper le grand retard qui avait été effectivement accusé.
Interview réalisé par Philomènne Kouamé, AIP Korhogo
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