Kong - La jeunesse musulmane de la ville de Kong s’est mobilisée pour les travaux de réhabilitation de la mosquée centrale, suite à l’appel lancé par l’imam lors de la grande prière hebdomadaire.
"Nous sommes dans la saison sèche, certes. Mais, c’est le moment idéal pour la préparation des saisons pluvieuses. Il faut réhabiliter notre mosquée dès maintenant", avait lancé vendredi Barro Abou, porte-parole de l’Imam.
La réponse à cet appel ne se fera pas attendre lorsque, samedi, une grande partie de la population s’est retrouvée sur le chantier.
Selon le coordonnateur des travaux, Konaté Bafétégué Mory, la création de la grande mosquée de Kong date de 1680, soit 217 ans avant l’arrivée de Samory Touré à Kong. Elle a toujours résisté au temps et aux intempéries grâce à cette manière de l’entretenir, a-t-il ajouté.
"Pour réussir cette mission, nos besoins s’estiment seulement en terme de volontaires, de bois, de l’eau, de terre battue et d’argile", a expliqué M. Konaté, précisant qu’aucun matériau moderne ne doit être utilisé dans cette réhabilitation.
"Nous n’avons besoin ni de ciment, ni de matériel moderne dans cette mosquée, c’est ce qui fait son originalité", a-t-il dit, sollicitant toutefois une contribution matérielle ou financière de personnes de bonne volonté, dans le cadre de cette réhabilitation, pour restaurer les volontaires.
La maire résidant de la commune, Dembélé Bamory, a mis à la disposition un tracteur commis au transport du matériel.
(AIP)
Ko/kp
"Nous sommes dans la saison sèche, certes. Mais, c’est le moment idéal pour la préparation des saisons pluvieuses. Il faut réhabiliter notre mosquée dès maintenant", avait lancé vendredi Barro Abou, porte-parole de l’Imam.
La réponse à cet appel ne se fera pas attendre lorsque, samedi, une grande partie de la population s’est retrouvée sur le chantier.
Selon le coordonnateur des travaux, Konaté Bafétégué Mory, la création de la grande mosquée de Kong date de 1680, soit 217 ans avant l’arrivée de Samory Touré à Kong. Elle a toujours résisté au temps et aux intempéries grâce à cette manière de l’entretenir, a-t-il ajouté.
"Pour réussir cette mission, nos besoins s’estiment seulement en terme de volontaires, de bois, de l’eau, de terre battue et d’argile", a expliqué M. Konaté, précisant qu’aucun matériau moderne ne doit être utilisé dans cette réhabilitation.
"Nous n’avons besoin ni de ciment, ni de matériel moderne dans cette mosquée, c’est ce qui fait son originalité", a-t-il dit, sollicitant toutefois une contribution matérielle ou financière de personnes de bonne volonté, dans le cadre de cette réhabilitation, pour restaurer les volontaires.
La maire résidant de la commune, Dembélé Bamory, a mis à la disposition un tracteur commis au transport du matériel.
(AIP)
Ko/kp