Gohidé Tiémoko, porte-parole de la coordination des écoles privées de Côte d’Ivoire a affirmé, le mardi 27 janvier 2015 ceci : «certaines écoles catholiques de Côte d’Ivoire ont mis leurs élèves dehors. Ces établissements seront suivis par tous les autres établissements confessionnels le jeudi 29 janvier 2015.» Et d’ajouter : «le lundi 02 février 2015, tous les autres établissements privés laïcs de Côte d’Ivoire rentrent dans la danse. Notre grève sera illimitée». Le porte-parole de la coordination des écoles privées de Côte d’Ivoire explique : « le protocole d’accord que nous avons signé en novembre 2014 avec le gouvernement pour les paiements des Gap (écart entre le nombre d’élèves affectés et les sommes d’argent versé par l’Etat) n’a pas été respecté, en ce sens que le comptable-payeur nous paye comme il veut». La grève annoncée pour le mardi 18 novembre 2014 par Gohidé Tiémoko, porte-parole de cette coordination et suspendue qui avait permis une avancée dans les discussions Etat-fondateurs. Le mardi 11 novembre 2014 que Gohidé Tiémoko président de la Fédération nationale des établissements privés laïcs de Côte d’Ivoire (FENEPLACI) et porte-parole de la coordination avait déclaré : « Le mardi 18 novembre 2014, la coordination ordonne la fermeture de tous les établissements scolaires privés confessionnels et laïcs jusqu’à satisfaction de ses justes revendications ». Il avait indiqué ce jour là que ces revendications se résument au gap (écart entre les choses) estimé à 38,825 milliards de francs CFA et avait souligné aussi le non-respect par le Trésor public du délai de 90 jours pour le règlement des mandats des frais de scolarité dus aux écoles privées. Ce délai, excède généralement douze mois. A titre d’exemple, il avait étayé ses propos par le montant de 24, 238 milliards de francs CFA à titre des frais d’écolage de l’année solaire 2013-2014 qui n’avaient pas encore connu un début de paiement. Pour lui, les fondateurs d’établissement sont en crise parce qu’ils font fonctionner leur entreprise avec 50% perçus sur leurs chiffres d’affaires. Or, soutient-il, ceux-ci doivent payer les impôts sur la base de la totalités de leurs chiffres d’affaires déclarés. Comme solution, il propose que le gouvernement se donne une discipline budgétaire qui permet aux établissements d’équilibrer les comptes. Joint au téléphone, Kouyaté Abdoulaye chef de cabinet de Kandia Camara a dit ceci : « Nous sommes en négociation avec les enseignants. Mme la Ministre Kandia les a reçus le lundi 26 janvier 2015. Cette grève n’est pas de notre fait. Depuis quelques années, nous n’avons pas de lisibilité au niveau de l’effectif des élèves dans les établissements. Les enseignants disent que l’argent qu’ils reçoivent est en-deçà de ce qu’ils devaient percevoir».
M.Ouattara et DV
M.Ouattara et DV
