Dimbokro – Le sous-préfet de Dimbokro, Yapo Assamoi Stéphane, a organisé, mercredi, dans la cour de la sous-préfecture, une rencontre avec les agriculteurs et éleveurs de sa circonscription administrative, pour une concertation visant à trouver des solutions idoines pour mettre un terme aux récurrents conflits entre ces deux groupes.
Cette rencontre, élargie aux présidents d'associations de jeunes et de femmes de chaque village de la sous-préfecture de Dimbokro, était destinée à "trouver (…) une solution durable à la cohabitation agriculteurs-éleveurs", a affirmé M. Yapo.
Selon lui, il est apparu que bien de plaintes sont formulées à l’égard des éleveurs et de leurs bouviers qui encadrent difficilement les troupeaux à eux confiés. Au lieu de gérer ces conflits au cas par cas, le sous-préfet dit préférer réunir les protagonistes pour les informer sur ce qui existe en la matière, au plan administratif, dans l’optique d’une coexistence pacifique.
"Tous les témoignages d’agriculteurs accusent les éleveurs de laxisme relativement aux actes de destruction posés par leurs animaux.
Désormais, je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour sévir, pour faire saisir les animaux responsables des destructions de cultures vivrières ou pérennes avec la force militaire, afin que les propriétaires assument leurs responsabilités", a aussi martelé le sous-préfet.
Le porte-parole des éleveurs, Bamory Ouattara, a présenté, séance tenante, des excuses aux agriculteurs, promettant qu'ils approcheront l’administration afin qu’elle les aide à s'organiser, afin de matérialiser les espaces dégagés pour leurs activités.
Lors de cette rencontre, des propositions ont été faites, notamment la mise en place d’un comité de règlement des litiges, la création de parcs à bêtes bien identifiés, le marquage des animaux pour savoir à quel éleveur s’adresser en cas de destruction de cultures, le respect par les bouviers des limites agricoles, la réglementation de la transhumance en informant l’autorité de l’arrivée ou du passage de nouveaux troupeaux dans les localités de la sous-préfecture de Dimbokro.
(AIP)
Zgrp/kkp/tm
Cette rencontre, élargie aux présidents d'associations de jeunes et de femmes de chaque village de la sous-préfecture de Dimbokro, était destinée à "trouver (…) une solution durable à la cohabitation agriculteurs-éleveurs", a affirmé M. Yapo.
Selon lui, il est apparu que bien de plaintes sont formulées à l’égard des éleveurs et de leurs bouviers qui encadrent difficilement les troupeaux à eux confiés. Au lieu de gérer ces conflits au cas par cas, le sous-préfet dit préférer réunir les protagonistes pour les informer sur ce qui existe en la matière, au plan administratif, dans l’optique d’une coexistence pacifique.
"Tous les témoignages d’agriculteurs accusent les éleveurs de laxisme relativement aux actes de destruction posés par leurs animaux.
Désormais, je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour sévir, pour faire saisir les animaux responsables des destructions de cultures vivrières ou pérennes avec la force militaire, afin que les propriétaires assument leurs responsabilités", a aussi martelé le sous-préfet.
Le porte-parole des éleveurs, Bamory Ouattara, a présenté, séance tenante, des excuses aux agriculteurs, promettant qu'ils approcheront l’administration afin qu’elle les aide à s'organiser, afin de matérialiser les espaces dégagés pour leurs activités.
Lors de cette rencontre, des propositions ont été faites, notamment la mise en place d’un comité de règlement des litiges, la création de parcs à bêtes bien identifiés, le marquage des animaux pour savoir à quel éleveur s’adresser en cas de destruction de cultures, le respect par les bouviers des limites agricoles, la réglementation de la transhumance en informant l’autorité de l’arrivée ou du passage de nouveaux troupeaux dans les localités de la sous-préfecture de Dimbokro.
(AIP)
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