Abidjan – L’ex-directeur général du Fonds monétaire international (FMI), Dominique Strauss-Kahn (DSK) se présente devant les juges à partir de ce lundi dans l'affaire du Carlton, du nom de cet hôtel de luxe de Lille.
Treize autres prévenus vont comparaître dans cette affaire devant le tribunal correctionnel de Lille (Nord). Quatre des 14 prévenus sont également mis en examen pour escroquerie, complicité ou recel. L’ex-patron du FMI est poursuivi pour proxénétisme aggravé.
"J'ai fait pour ma part quelques erreurs", reconnaissait, en 2013, DSK, longtemps favori des sondages en vue de la présidentielle de 2012 en France. "La façon dont les choses se sont passées m'a éloigné de l'élection présidentielle. C'est derrière moi", assurait l'homme qui se voyait en chef de l'État.
En 1999, un scandale d'emplois fictifs à la MNEF le fait démissionner de son poste de ministre des Finances. En 2001, il bénéficie d'une relaxe dans le même dossier. Douze ans plus tard, il est incarcéré à New York. Le monde découvre un autre DSK. Une femme de chambre du Sofitel, Nafissatou Diallo, l'accuse de viol. Les poursuites au tribunal pénal sont abandonnées par le procureur, mais DSK est contraint d'indemniser la victime.
La plainte d'une autre femme, Tristane Banon, avait été classée sans suite. Aujourd'hui, il est accusé d'être le bénéficiaire central d'un réseau de prostitution et encourt jusqu'à 10 ans de prison et 1 500 000 euros d'amende.
(AIP)
cmas
Treize autres prévenus vont comparaître dans cette affaire devant le tribunal correctionnel de Lille (Nord). Quatre des 14 prévenus sont également mis en examen pour escroquerie, complicité ou recel. L’ex-patron du FMI est poursuivi pour proxénétisme aggravé.
"J'ai fait pour ma part quelques erreurs", reconnaissait, en 2013, DSK, longtemps favori des sondages en vue de la présidentielle de 2012 en France. "La façon dont les choses se sont passées m'a éloigné de l'élection présidentielle. C'est derrière moi", assurait l'homme qui se voyait en chef de l'État.
En 1999, un scandale d'emplois fictifs à la MNEF le fait démissionner de son poste de ministre des Finances. En 2001, il bénéficie d'une relaxe dans le même dossier. Douze ans plus tard, il est incarcéré à New York. Le monde découvre un autre DSK. Une femme de chambre du Sofitel, Nafissatou Diallo, l'accuse de viol. Les poursuites au tribunal pénal sont abandonnées par le procureur, mais DSK est contraint d'indemniser la victime.
La plainte d'une autre femme, Tristane Banon, avait été classée sans suite. Aujourd'hui, il est accusé d'être le bénéficiaire central d'un réseau de prostitution et encourt jusqu'à 10 ans de prison et 1 500 000 euros d'amende.
(AIP)
cmas