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Politique Publié le vendredi 6 février 2015 | APA

Procès de Simone Gbagbo: un disciple d’Houphouët-Boigny à la barre

© APA Par Emma
Politique nationale - Jean-Jacques Béchio crée son parti: "Pour la Côte d`ivoire"
Mardi 5 octobre 2010. Abidjan. Transfuge de l`Anci, Jean-Jacques Béchio a créé son propre parti: "Pour la Côte d`ivoire". Photo: Jean-Jacques Béchio.
Abidjan (Côte d’Ivoire) - L'ancien ministre ivoirien de la Fonction publique, sous Félix Houphouët-Boigny, Jean Jacques Béchio, ainsi que 3 hauts cadres de l'administration de ce pays poursuivis pour des faits d'atteinte à la sûreté de l'Etat comme Mme Simone Gbagbo et plusieurs personnalités de l’ex-régime, ont comparu, jeudi, devant la Cour d’assises d’Abidjan.

Le ministre Béchio a déclaré‘’non coupable’’ des faits qui lui sont reprochés soulignant ‘’n'avoir point comploté contre le gouvernement Ouattara’’ au cours de la crise postélectorale de 2011.

" Je me suis rendu à la résidence du Chef d'Etat, Laurent Gbagbo le 9 avril et j'ai été arrêté le 11 Avril’’, a expliqué le prévenu, ajoutant avoir été un élève du premier Président ivoirien, Félix Houphouët Boigny, qui lui a enseigné "la sagesse".

Revenant sur ses conditions de détention à Katiola, Centre-Nord de la Côte d'Ivoire, à 400 kilomètres d'Abidjan où il a séjourné près de 3 ans, M. Béchio a affirmé, n'avoir été victime "d'aucun traitement inhumain".

Egalement dans le box des accusés, le Professeur Georges Armand Ouégnin, a déclaré n'être coupable d'aucun des faits qui lui sont reprochés, indiquant avoir répondu à cette période, à l'appel du Premier ministre du Président Laurent Gbagbo, le Professeur Aké N'gbo (également accusé dans ce procès)

" Aké N'gbo m'avait contacté afin de me confier le poste de Secrétaire d'Etat en charge de la mise en place de l'Assurance maladie. En tant que médecin, j'ai apporté mon expertise en la matière avant de me rendre à l'hôtel Pergola le 17 avril ", a-t-il dit.

L'ex-Directeur général du Centre de recherche et des œuvres universitaires (Crou) d''Abidjan arrêté le 1er mai 2011 et à qui il est également reproché les mêmes faits, a nié avoir hébergé des miliciens ni vu des hommes en armes sur le campus universitaire.

"Aucun sous-directeur d'une cité universitaire ne m’a dressé un rapport dans ce sens durant la crise" a expliqué le professeur Jean Martin Dassé.

Arrêté le 14 Juin 2011, alors qu'il se " rendait à Noé, en compagnie de mon épouse, dans un camp de prière",M. Dassé a, à l’instar des autres accusés, nié les faits qui lui sont reprochés.

SB/hs
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