Quatre ministres du dernier gouvernement de l'ex-Chef d'Etat ivoirien Laurent Gbagbo, ont plaidé, mardi, "non coupables" des faits d'atteinte à la sûreté de l'Etat qui leur sont reprochés dans le cadre des procès en assises de la crise post électorale de décembre 2010 à avril 2011, ayant fait pus de 3000 morts.
L'ancien Premier ministre Gilbert Aké N'gbo, les ministres Kata Kété, Boni Claverie et Désiré Dallo ont déclaré avoir intégré le gouvernement de Laurent Gbagbo parce que ce dernier avait été proclamé vainqueur de la présidentielle de novembre de 2010 par le Conseil Constitutionnel du pays.
" Je voudrais faire remarquer que le nœud gordien de cette affaire, est bien la question de la décision du Conseil Constitutionnel prise le 03 décembre 2010. C'est parce qu'il a désigné un vainqueur ( Laurent Gbagbo) que celui-ci a prêté serment le 04 décembre 2010 et qu'il a formé un gouvernement dans lequel je suis rentré. Mon acte découle donc de la légitimité du gouvernement", a affirmé Kata Kété.
Le Ministre de la Recherche Scientifique du dernier gouvernement de Gbagbo a par ailleurs, souligné qu'il n'a posé aucun acte qui pourrait justifier sa présence devant les tribunaux.
"Je suis un homme de consensus et de paix" a-t-il clamé, quand Aké N'gbo a dit avoir accepté le poste de Premier ministre pour servir son pays.
"Gbagbo m'a dit, toi tu gères le gouvernement, moi je fais la politique", a affirmé M. N'gbo, ajoutant qu'il a refusé de démissionner parc qu'il espérait que tout irait "dans le bon sens", compte tenu des négociations qui se tenaient durant cette crise post électorale.
"J'ai travaillé selon la constitution de la Côte d'Ivoire", a-t-il poursuivi, relevant n'avoir "jamais entretenu de milices" et que son domicile, n'a "jamais servi de cache d'armes".
"Quand le Conseil Constitutionnel a désigné Laurent Gbagbo vainqueur, je ne me suis pas posée de questions. Je l'ai rejoint et j'ai été nommée Ministre de la famille et de la femme", a rappelé de son côté Danielle Boni Claverie.
Elle a ajouté, n'avoir pas eu grand chose à faire durant tout le temps qu'a durée sa présence dans ce gouvernement excepté l'organisation de la journée mondiale de la femme le 08 mars 2011.
Se prononçant sur les tueries des femmes d' Abobo survenue le 03 mars 2011, l'ex-Ministre de Gbagbo a déclaré que si ces faits sont avérés, ce serait "une page noire dans sa vie". Elle a par ailleurs, invité les Ivoiriens à regarder dans la même direction celle du " progrès et du développement".
Le Ministre des finances de l'ex-régime, Désiré Dallo a nié comme ses prédécesseurs, les faits qui lui sont reprochés et soutient que c'est la constitution ivoirienne qui a fait de lui un ministre."Je n'ai pas trahi la Côte d'Ivoire", a-t-il dit.
Ces anciens ministres sont notamment poursuivis pour atteinte à la sûreté de l'Etat, organisation en bandes armée, xénophobie et pour tribalisme dans le cadre du procès de l'ex-Première dame Simone Gbagbo et 82 autres proches de Laurent Gbagbo.
SB/ls/APA
L'ancien Premier ministre Gilbert Aké N'gbo, les ministres Kata Kété, Boni Claverie et Désiré Dallo ont déclaré avoir intégré le gouvernement de Laurent Gbagbo parce que ce dernier avait été proclamé vainqueur de la présidentielle de novembre de 2010 par le Conseil Constitutionnel du pays.
" Je voudrais faire remarquer que le nœud gordien de cette affaire, est bien la question de la décision du Conseil Constitutionnel prise le 03 décembre 2010. C'est parce qu'il a désigné un vainqueur ( Laurent Gbagbo) que celui-ci a prêté serment le 04 décembre 2010 et qu'il a formé un gouvernement dans lequel je suis rentré. Mon acte découle donc de la légitimité du gouvernement", a affirmé Kata Kété.
Le Ministre de la Recherche Scientifique du dernier gouvernement de Gbagbo a par ailleurs, souligné qu'il n'a posé aucun acte qui pourrait justifier sa présence devant les tribunaux.
"Je suis un homme de consensus et de paix" a-t-il clamé, quand Aké N'gbo a dit avoir accepté le poste de Premier ministre pour servir son pays.
"Gbagbo m'a dit, toi tu gères le gouvernement, moi je fais la politique", a affirmé M. N'gbo, ajoutant qu'il a refusé de démissionner parc qu'il espérait que tout irait "dans le bon sens", compte tenu des négociations qui se tenaient durant cette crise post électorale.
"J'ai travaillé selon la constitution de la Côte d'Ivoire", a-t-il poursuivi, relevant n'avoir "jamais entretenu de milices" et que son domicile, n'a "jamais servi de cache d'armes".
"Quand le Conseil Constitutionnel a désigné Laurent Gbagbo vainqueur, je ne me suis pas posée de questions. Je l'ai rejoint et j'ai été nommée Ministre de la famille et de la femme", a rappelé de son côté Danielle Boni Claverie.
Elle a ajouté, n'avoir pas eu grand chose à faire durant tout le temps qu'a durée sa présence dans ce gouvernement excepté l'organisation de la journée mondiale de la femme le 08 mars 2011.
Se prononçant sur les tueries des femmes d' Abobo survenue le 03 mars 2011, l'ex-Ministre de Gbagbo a déclaré que si ces faits sont avérés, ce serait "une page noire dans sa vie". Elle a par ailleurs, invité les Ivoiriens à regarder dans la même direction celle du " progrès et du développement".
Le Ministre des finances de l'ex-régime, Désiré Dallo a nié comme ses prédécesseurs, les faits qui lui sont reprochés et soutient que c'est la constitution ivoirienne qui a fait de lui un ministre."Je n'ai pas trahi la Côte d'Ivoire", a-t-il dit.
Ces anciens ministres sont notamment poursuivis pour atteinte à la sûreté de l'Etat, organisation en bandes armée, xénophobie et pour tribalisme dans le cadre du procès de l'ex-Première dame Simone Gbagbo et 82 autres proches de Laurent Gbagbo.
SB/ls/APA