« Depuis un certains temps, les tombes qui sont au cimetière catholique, situé non loin du centre hospitalier régional et de la cathédrale sont régulièrement profanées par des individus malintentionnés à la recherche des ossements humains. Ce n’est pas normal. Ensuite, nous regrettons amèrement le phénomène d’enlèvements d’enfants». Amoakon Kouakou Banga, maire de la commune d’Abengourou, a dénoncé ces deux phénomènes le vendredi 6 février, à l’occasion de la traditionnelle cérémonie de présentation de vœux de la population au premier magistrat de la ville. Parlant toujours de ces actes odieux, il a fait remarquer que leurs auteurs pensent s’enrichir en se livrant à de telles pratiques. « On gagne de l’argent en travaillant. On ne gagne pas de l’argent en enlevant des enfants pour les tuer, ou en profanant les tombes», s’est-il indigné. Selon lui, pour l’année 2015, la priorité du conseil municipal sera l’emploi des jeunes et des femmes. Pour cela, le conseil municipal prévoit 120. millions de francs à raison de 40 millions de francs par an sur trois ans. Cette somme servira au financement de leurs projets. Il a précisé que l’argent qui sera mis à leur disposition doit être remboursé en vue de financer des projets pour d’éventuels demandeurs. Il a révélé que le prix de la troisième meilleure commune de la Côte d’Ivoire a été décerné à la commune d’Abengourou. Une distinction qu’il a mise à l’actif de l’équipe municipale et de la population qui se sont approprié la lutte contre l’insalubrité dans la cité royale. « Notre ville est propre parce que vous avez compris que rendre son environnement propre est nécessaire et nous évite beaucoup de maladies. Pour nous soutenir, un tracteur nous a été offert gracieusement par le ministre Allah Kouadio Rémy. Il en est de même pour l’agence nationale de salubrité urbaine qui a accepté de débarrasser notre ville de 5000 tonnes d’ordures dont nous avons héritées », a indiqué le maire.
Jean Goudalé
Jean Goudalé
