Abidjan - Trois accusés arrêtés en même temps que le couple présidentiel ivoirien ont raconté jeudi les dernières heures du régime de l’ancien président Laurent Gbagbo, au cours du procès dont sa femme Simone est la tête d’affiche.
"L’atmosphère était terrible pendant les bombardements", "la nourriture se faisait rare", s’est souvenu Roland Guibony Sinsin, consultant et directeur de société, qui dit s’être rendu chez Laurent et Simone Gbagbo pour "soutenir" (son) "ami depuis les années 1970", alors "en difficulté".
Le couple présidentiel ivoirien a été arrêté le 11 avril 2011 dans sa résidence par des éléments favorables à l’actuel chef de l’Etat Alassane Ouattara, après que celle-ci a été "constamment et massivement bombardée" par des appareils français et onusiens, s’est souvenu un autre accusé d’"atteinte à la sûreté de l’Etat", Aboubacar Koné.
Le camp des pro-Gbagbo est accusé d’avoir employé des miliciens très violents durant la crise postélectorale pour faire face aux combattants pro-Ouattara, parfois aussi sanguinaires.
"Une cohorte de gens en armes est arrivée à la résidence et a réclamé le président Gbagbo. Il s’est rendu. Après, le même groupe est venu prendre son épouse Simone, après m’avoir tiré dans les bras", a affirmé M. Kone, un ancien ambassadeur, dévoilant des cicatrices.
Adèle Dédi, ancienne maire d’Issia, une ville de l’ouest ivoirien, a également été arrêtée chez les Gbagbo. Comme Aboubakar Koné, elle a nié avoir participé au financement de milices ou de mercenaires. Aucun témoin n’est venu contredire les trois accusés.
L’arrestation du couple Gbagbo a mis politiquement fin à la crise postélectorale qui se déroulait depuis le mois de décembre 2010, après l’élection de Ouattara que ne reconnaissait pas Gbgabo.
Les violences entre partisans des deux camps se sont poursuivies jusqu’au mois de mai, faisant plus de 3.000 morts en cinq mois. 83 accusés, dont Simone Gbagbo, sont poursuivis dans ce cadre pour "atteinte à la sûreté de l’Etat".
Laurent Gbagbo, emprisonné depuis plus de trois ans à La Haye, sera jugé en juillet pour "crimes contre l’humanité" par la Cour pénale internationale.
ck/jf/tsz/jpc
"L’atmosphère était terrible pendant les bombardements", "la nourriture se faisait rare", s’est souvenu Roland Guibony Sinsin, consultant et directeur de société, qui dit s’être rendu chez Laurent et Simone Gbagbo pour "soutenir" (son) "ami depuis les années 1970", alors "en difficulté".
Le couple présidentiel ivoirien a été arrêté le 11 avril 2011 dans sa résidence par des éléments favorables à l’actuel chef de l’Etat Alassane Ouattara, après que celle-ci a été "constamment et massivement bombardée" par des appareils français et onusiens, s’est souvenu un autre accusé d’"atteinte à la sûreté de l’Etat", Aboubacar Koné.
Le camp des pro-Gbagbo est accusé d’avoir employé des miliciens très violents durant la crise postélectorale pour faire face aux combattants pro-Ouattara, parfois aussi sanguinaires.
"Une cohorte de gens en armes est arrivée à la résidence et a réclamé le président Gbagbo. Il s’est rendu. Après, le même groupe est venu prendre son épouse Simone, après m’avoir tiré dans les bras", a affirmé M. Kone, un ancien ambassadeur, dévoilant des cicatrices.
Adèle Dédi, ancienne maire d’Issia, une ville de l’ouest ivoirien, a également été arrêtée chez les Gbagbo. Comme Aboubakar Koné, elle a nié avoir participé au financement de milices ou de mercenaires. Aucun témoin n’est venu contredire les trois accusés.
L’arrestation du couple Gbagbo a mis politiquement fin à la crise postélectorale qui se déroulait depuis le mois de décembre 2010, après l’élection de Ouattara que ne reconnaissait pas Gbgabo.
Les violences entre partisans des deux camps se sont poursuivies jusqu’au mois de mai, faisant plus de 3.000 morts en cinq mois. 83 accusés, dont Simone Gbagbo, sont poursuivis dans ce cadre pour "atteinte à la sûreté de l’Etat".
Laurent Gbagbo, emprisonné depuis plus de trois ans à La Haye, sera jugé en juillet pour "crimes contre l’humanité" par la Cour pénale internationale.
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