Ferkessédougou – Togoniéré, une bourgade enclavée située à 22 kilomètres de Ferké en allant à Kong, appelle au soutien de l’Etat afin d’amorcer son développement pour ne pas être en marge de l’émergence prônée à l’horizon 2020.
Selon la chefferie traditionnelle, si les problèmes infrastructurels qui assaillent les populations sont réglés, Togoniéré ne restera pas en marge du futur développement de la Côte d'Ivoire.
"Nous n'avons pas d'eau courante car nous n'avons pas de château d'eau. La SODECI n'existe pas ici. Nous sommes toujours gênés lorsque nos frères et sœurs de la diaspora viennent passer les vacances avec leurs amis des pays étrangers", a fait savoir le porte-parole et chef de village adjoint, Ouattara Abdoulaye, qui s’exprimait au nom du chef Koné Sandjé, chef coutumier des Palaka, un sous-groupe de Sénoufo.
Selon lui, les habitants vont soit au puits, soit au forage pour leurs besoins en eau potable.
Togoniéré n'a pas de marché depuis un peu plus de sept ans. Donc, les spéculations commerciales sont au ralenti. "Nous n'avons pas de marché. Pour nous approvisionner en marchandises, il faut se rendre jusqu'à Ferkessédougou, à 22 km. Avec l'état de la route et l'insécurité qui règne dans la zone, ce n'est pas facile, surtout pour les personnes âgées", s’est inquiété le porte-parole du village.
Plusieurs témoins interrogés ont révélé que Togoniéré disposait d'un marché qui se tenait chaque lundi, avant la crise de 2002. "Mais depuis 2006, ce marché n'existe plus. Les marchands et commerçants ont carrément tourné le dos à notre bourg", ont-ils dénoncé.
Persuadée qu'une mairie pourrait remédier à la situation et qu'un collège de proximité permettrait à Togoniéré de se "retrouver", la chefferie traditionnelle s'en remet aux autorités locales et au Conseil régional du Tchologo.
"Nous avons fait part de nos préoccupations aux autorités administratives, notamment au sous-préfet, au préfet de Ferké et au président du Conseil régional", a assuré M. Ouattara.
"Togoniéré n'est plus un village. Il dispose d'atouts pour son démarrage économique. Il lui manque seulement des infrastructures pour décoller. Si ces conditions sont réunies, cette sous-préfecture ne restera pas en marge de l'émergence en 2020", a-t-il ajouté.
Population à majorité paysanne, les habitants de Togoniéré se distinguent par la production de coton, d’anacarde, d’igname, de maïs, de riz et par l'élevage. Agriculteurs et éleveurs cohabitent en bonne intelligence, souligne-t-on.
(AIP)
ti/kkf/kkp/kam
Selon la chefferie traditionnelle, si les problèmes infrastructurels qui assaillent les populations sont réglés, Togoniéré ne restera pas en marge du futur développement de la Côte d'Ivoire.
"Nous n'avons pas d'eau courante car nous n'avons pas de château d'eau. La SODECI n'existe pas ici. Nous sommes toujours gênés lorsque nos frères et sœurs de la diaspora viennent passer les vacances avec leurs amis des pays étrangers", a fait savoir le porte-parole et chef de village adjoint, Ouattara Abdoulaye, qui s’exprimait au nom du chef Koné Sandjé, chef coutumier des Palaka, un sous-groupe de Sénoufo.
Selon lui, les habitants vont soit au puits, soit au forage pour leurs besoins en eau potable.
Togoniéré n'a pas de marché depuis un peu plus de sept ans. Donc, les spéculations commerciales sont au ralenti. "Nous n'avons pas de marché. Pour nous approvisionner en marchandises, il faut se rendre jusqu'à Ferkessédougou, à 22 km. Avec l'état de la route et l'insécurité qui règne dans la zone, ce n'est pas facile, surtout pour les personnes âgées", s’est inquiété le porte-parole du village.
Plusieurs témoins interrogés ont révélé que Togoniéré disposait d'un marché qui se tenait chaque lundi, avant la crise de 2002. "Mais depuis 2006, ce marché n'existe plus. Les marchands et commerçants ont carrément tourné le dos à notre bourg", ont-ils dénoncé.
Persuadée qu'une mairie pourrait remédier à la situation et qu'un collège de proximité permettrait à Togoniéré de se "retrouver", la chefferie traditionnelle s'en remet aux autorités locales et au Conseil régional du Tchologo.
"Nous avons fait part de nos préoccupations aux autorités administratives, notamment au sous-préfet, au préfet de Ferké et au président du Conseil régional", a assuré M. Ouattara.
"Togoniéré n'est plus un village. Il dispose d'atouts pour son démarrage économique. Il lui manque seulement des infrastructures pour décoller. Si ces conditions sont réunies, cette sous-préfecture ne restera pas en marge de l'émergence en 2020", a-t-il ajouté.
Population à majorité paysanne, les habitants de Togoniéré se distinguent par la production de coton, d’anacarde, d’igname, de maïs, de riz et par l'élevage. Agriculteurs et éleveurs cohabitent en bonne intelligence, souligne-t-on.
(AIP)
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