Dimbokro – L’intégrité doit soutenir l’émergence à l’horizon 2020 prônée par le Président Alassane Ouattara, selon le coordonnateur régional-Afrique de l’Ouest, département Afrique de Transparency international, Samuel Kaninda, qui l'a relevé vendredi au lycée moderne de Dimbokro, lors du lancement officiel de la campagne "Non à la corruption dans mon école’’ pour promouvoir l’intégrité en milieu scolaire.
Placé sous le thème ‘’La corruption ne passera pas par moi’’, ce lancement s’est déroulé en présence des autorités administratives, éducatives et du maire Bilé Diéméléou Amon Gabriel qui en est le parrain et vise à améliorer la gouvernance dans le secteur de l’éducation en Côte d’Ivoire à travers le cinéma.
« En Côte d’Ivoire où le taux de croissance est de 9% en 2014, les notions d’intégrité doivent faire partie de la base de discussion dans les lycées et collèges et dans l’enseignement supérieur où se forme la relève afin de soutenir l’émergence à l’horizon 2020 que prône le Président Alassane Ouattara », a soutenu Samuel Kaninda.
Puis, il a expliqué le choix de l’école pour le projet. « Le choix de l’école n’est ni fortuit ni anodin. Il faut durablement investir dans le milieu jeune. Dans cinq ans, trois personnes sur quatre en Afrique auront 20 ans. Cependant, plus de 50% de la jeunesse est illettrée et des millions de diplômés sont sans emploi et que c’est à l’école qu’il faut forger l’esprit d’intégrité », a rappelé M. Kaninda, révélant que selon la Banque africaine de développement (BAD), la corruption coûte plus de 150 milliards de dollars US au continent africain.
« En 2013, dans le secteur de l’éducation, la corruption a pris plusieurs formes dont le monnayage des notes, le détournement des fonds, le plagiat », a-t-il relevé. Pour ce faire, Samuel Kaninda exhorte les lycées, les collégiens, les parents d’élèves, les enseignants, les encadreurs, tous les partenaires du système éducatif à se départir de la corruption sous toutes ses formes pour avoir pour maître-mot, l’intégrité.
Pour le représentant du directeur régional de l’Education nationale et de l’Enseignement technique (DRENET), le secrétaire général Kakou Kadio, « il faut attaquer le mal de la corruption à la racine. « Lutter contre la fraude à la base, c’est jeter les vraies bases du développement en formant les vrais citoyens de demain».
Il est donc important d’attaquer ce fléau à la racine », conseille-t-il. Pour sa part, la promotrice nationale de Transparency international, Mlle Alexise Ouédraogo, a indiqué : « on peut avancer en payant. Mais à la pratique, on se retrouve toujours devant des difficultés de tous ordres. La corruption ne mène à rien. » « On peut gravir les échelons grâce à la tricherie, à la corruption. Mais en procédant ainsi, le corrupteur ne possède aucun bagage intellectuel et il lui sera difficile, voire impossible de s’insérer dans le cursus professionnel », a-t-elle dénoncé.
Dans son ‘’Rapport mondial sur la corruption : l’éducation’’ publié en 2013, Transparency international a tiré la sonnette d’alarme en exposant les effets « dévastateurs que ce cancer produit sur la formation des jeunes, notamment des élèves ».
(AIP)
Zgrp/kkp/ask
Placé sous le thème ‘’La corruption ne passera pas par moi’’, ce lancement s’est déroulé en présence des autorités administratives, éducatives et du maire Bilé Diéméléou Amon Gabriel qui en est le parrain et vise à améliorer la gouvernance dans le secteur de l’éducation en Côte d’Ivoire à travers le cinéma.
« En Côte d’Ivoire où le taux de croissance est de 9% en 2014, les notions d’intégrité doivent faire partie de la base de discussion dans les lycées et collèges et dans l’enseignement supérieur où se forme la relève afin de soutenir l’émergence à l’horizon 2020 que prône le Président Alassane Ouattara », a soutenu Samuel Kaninda.
Puis, il a expliqué le choix de l’école pour le projet. « Le choix de l’école n’est ni fortuit ni anodin. Il faut durablement investir dans le milieu jeune. Dans cinq ans, trois personnes sur quatre en Afrique auront 20 ans. Cependant, plus de 50% de la jeunesse est illettrée et des millions de diplômés sont sans emploi et que c’est à l’école qu’il faut forger l’esprit d’intégrité », a rappelé M. Kaninda, révélant que selon la Banque africaine de développement (BAD), la corruption coûte plus de 150 milliards de dollars US au continent africain.
« En 2013, dans le secteur de l’éducation, la corruption a pris plusieurs formes dont le monnayage des notes, le détournement des fonds, le plagiat », a-t-il relevé. Pour ce faire, Samuel Kaninda exhorte les lycées, les collégiens, les parents d’élèves, les enseignants, les encadreurs, tous les partenaires du système éducatif à se départir de la corruption sous toutes ses formes pour avoir pour maître-mot, l’intégrité.
Pour le représentant du directeur régional de l’Education nationale et de l’Enseignement technique (DRENET), le secrétaire général Kakou Kadio, « il faut attaquer le mal de la corruption à la racine. « Lutter contre la fraude à la base, c’est jeter les vraies bases du développement en formant les vrais citoyens de demain».
Il est donc important d’attaquer ce fléau à la racine », conseille-t-il. Pour sa part, la promotrice nationale de Transparency international, Mlle Alexise Ouédraogo, a indiqué : « on peut avancer en payant. Mais à la pratique, on se retrouve toujours devant des difficultés de tous ordres. La corruption ne mène à rien. » « On peut gravir les échelons grâce à la tricherie, à la corruption. Mais en procédant ainsi, le corrupteur ne possède aucun bagage intellectuel et il lui sera difficile, voire impossible de s’insérer dans le cursus professionnel », a-t-elle dénoncé.
Dans son ‘’Rapport mondial sur la corruption : l’éducation’’ publié en 2013, Transparency international a tiré la sonnette d’alarme en exposant les effets « dévastateurs que ce cancer produit sur la formation des jeunes, notamment des élèves ».
(AIP)
Zgrp/kkp/ask