Abidjan- L’ancienne Première dame Simone Gbagbo, détenue depuis près de quatre ans, sera entendue lundi prochain pour "atteinte à la sûreté de l’Etat" par la Cour d’assises d’Abidjan, a annoncé mardi son avocate, Me Habiba Touré.
"Michel Gbagbo passe demain (mercredi), la Première dame lundi", a déclaré Me Habiba Touré à quelques journalistes au tribunal d’Abidjan-Plateau.
Surnommée la "Dame de fer", Simone Gbagbo, 65 ans, est jugée depuis le 26 décembre devant les assises d’Abidjan aux côtés de 82 co-accusés pour "atteinte à la sûreté de l’Etat".
Mme Gbagbo est également réclamée par la CPI, qui l’accuse de "crimes
contre l’humanité" commis durant la crise postélectorale, à l’instar de son
mari Laurent, emprisonné depuis plus de trois ans à La Haye et qui sera jugé en juillet.
Après avoir livré à la CPI l’ancien président et Charles Blé Goudé, leader
des "jeunes patriotes" pro-Gbagbo, Abidjan refuse le transfèrement à La Haye de Simone Gbagbo, assurant que la justice ivoirienne est désormais en mesure d’organiser un procès équitable.
Le pouvoir ivoirien juge aussi qu’un tel transfèrement affecterait le processus de réconciliation nationale.
Le procès dont Mme Gbagbo est la tête d’affiche est qualifié de plus
important pour la Côte d’Ivoire depuis la fin de la crise postélectorale de
2010-2011.
La quasi-totalité des accusés est issue du camp des pro-Gbagbo, du nom de l’ancien président Laurent Gbagbo, dont le refus de reconnaître sa défaite à l’élection de décembre 2010 face à l’actuel chef de l’Etat Alassane Ouattara a provoqué une crise sanglante. Plus de 3.000 personnes ont péri en cinq mois de violences entre les deux camps.
La société civile ivoirienne et l’opposition pro-Gbagbo critique la
"justice des vainqueurs" en vogue en Côte d’Ivoire, où aucun dignitaire pro-Ouattara n’est pour l’instant été inquiété.
ck-jf/sba
"Michel Gbagbo passe demain (mercredi), la Première dame lundi", a déclaré Me Habiba Touré à quelques journalistes au tribunal d’Abidjan-Plateau.
Surnommée la "Dame de fer", Simone Gbagbo, 65 ans, est jugée depuis le 26 décembre devant les assises d’Abidjan aux côtés de 82 co-accusés pour "atteinte à la sûreté de l’Etat".
Mme Gbagbo est également réclamée par la CPI, qui l’accuse de "crimes
contre l’humanité" commis durant la crise postélectorale, à l’instar de son
mari Laurent, emprisonné depuis plus de trois ans à La Haye et qui sera jugé en juillet.
Après avoir livré à la CPI l’ancien président et Charles Blé Goudé, leader
des "jeunes patriotes" pro-Gbagbo, Abidjan refuse le transfèrement à La Haye de Simone Gbagbo, assurant que la justice ivoirienne est désormais en mesure d’organiser un procès équitable.
Le pouvoir ivoirien juge aussi qu’un tel transfèrement affecterait le processus de réconciliation nationale.
Le procès dont Mme Gbagbo est la tête d’affiche est qualifié de plus
important pour la Côte d’Ivoire depuis la fin de la crise postélectorale de
2010-2011.
La quasi-totalité des accusés est issue du camp des pro-Gbagbo, du nom de l’ancien président Laurent Gbagbo, dont le refus de reconnaître sa défaite à l’élection de décembre 2010 face à l’actuel chef de l’Etat Alassane Ouattara a provoqué une crise sanglante. Plus de 3.000 personnes ont péri en cinq mois de violences entre les deux camps.
La société civile ivoirienne et l’opposition pro-Gbagbo critique la
"justice des vainqueurs" en vogue en Côte d’Ivoire, où aucun dignitaire pro-Ouattara n’est pour l’instant été inquiété.
ck-jf/sba