Abidjan - Les cinq prévenus qui ont comparu mercredi à la barre du tribunal d’Abidjan dans le cadre de la crise postélectorale, ont plaidé non coupables et espèrent que le droit sera dit par les jurés qui prononceront leur non culpabilité.
Ces cinq personnes, les universitaires Michel Koudou Gbagbo, Aboudramane Sangaré, le banquier Philipe Dacoury Henri et les économistes Martin Sokouri Bohoui et Kuyo Lorougnon Maurice ont été présentés dans le cadre du procès de la crise postélectorale.
Ils sont accusés, rappelle-t-on, avec 77 autres prévenus d’ "atteinte à la défense nationale, d’attentat ou de complot contre l’autorité de l’Etat, de constitution de bandes armées, de direction ou participation à une bande armée, de participation à un mouvement insurrectionnel, de trouble à l’ordre public, et de xénophobie".
Les prévenus ont dit avoir confiance en la justice de leur pays pour les innocenter car ont-ils estimé, ils ne sont que "des victimes de cette crise et non des bourreaux".
"J’espère que je ne serai pas condamné parce que je suis le fils de mon père", a déclaré Michel Gbagbo alors que près de quatre témoins venaient de l’accabler, l’accusant d’être l’instigateur de vols d'urnes et de violences corporelles dont ils ont été l’objet le 28 novembre 2010, date du deuxième tour des élections présidentielles.
Pour les prévenus notamment Pr Aboudramane Sangaré, ils ont dit ne pas comprendre les accusations portées à leur encontre, estimant que ce procès n’a pas levé le voile sur ce qui s’est passé lors des scrutins présidentiels de 2010.
"Il faut bien que les ivoiriens sachent ce qui s’est passé pour les générations futures. Ils ont besoin de savoir pour que le pays avance dans la réconciliation. Et Laurent Gbagbo est un élément essentiel de cette réconciliation", a dit Aboudramane Sangaré. D’autres accusés comparaitront jeudi.
Ik/akn/kam
Ces cinq personnes, les universitaires Michel Koudou Gbagbo, Aboudramane Sangaré, le banquier Philipe Dacoury Henri et les économistes Martin Sokouri Bohoui et Kuyo Lorougnon Maurice ont été présentés dans le cadre du procès de la crise postélectorale.
Ils sont accusés, rappelle-t-on, avec 77 autres prévenus d’ "atteinte à la défense nationale, d’attentat ou de complot contre l’autorité de l’Etat, de constitution de bandes armées, de direction ou participation à une bande armée, de participation à un mouvement insurrectionnel, de trouble à l’ordre public, et de xénophobie".
Les prévenus ont dit avoir confiance en la justice de leur pays pour les innocenter car ont-ils estimé, ils ne sont que "des victimes de cette crise et non des bourreaux".
"J’espère que je ne serai pas condamné parce que je suis le fils de mon père", a déclaré Michel Gbagbo alors que près de quatre témoins venaient de l’accabler, l’accusant d’être l’instigateur de vols d'urnes et de violences corporelles dont ils ont été l’objet le 28 novembre 2010, date du deuxième tour des élections présidentielles.
Pour les prévenus notamment Pr Aboudramane Sangaré, ils ont dit ne pas comprendre les accusations portées à leur encontre, estimant que ce procès n’a pas levé le voile sur ce qui s’est passé lors des scrutins présidentiels de 2010.
"Il faut bien que les ivoiriens sachent ce qui s’est passé pour les générations futures. Ils ont besoin de savoir pour que le pays avance dans la réconciliation. Et Laurent Gbagbo est un élément essentiel de cette réconciliation", a dit Aboudramane Sangaré. D’autres accusés comparaitront jeudi.
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