Abidjan (Côte d’Ivoire) - Poursuivie pour atteinte à la sûreté de l'Etat pendant la crise post-électorale, Mme Simone Gbagbo a contesté, lundi, devant la Cour d’Assises d’Abidjan, la victoire du président Alassane Ouattara à l’élection présidentielle de 2010.
‘' Laurent Gbagbo est le vainqueur des présidentielles 2010. Je ne sais pas exactement quels sont les actes matériels qu'on me reproche'', a déclaré l'ex-première Dame ivoirienne à la Cour présidée par le magistrat Tahirou Dembélé, ajoutant avoir ‘'suivi la décision du Conseil constitutionnel''.
‘'Si on s'en était tenu, il n'y aurait pas de crise. Si nous-mêmes Ivoiriens ne respectons pas notre Conseil constitutionnel, qui va le respecter ?'', s'est interrogée la prévenue, poursuivant qu'à aucun moment, ‘'la certification ne donnait le pouvoir à Choi (alors Représentant spécial de l'ONU en Côte d'Ivoire) de donner les résultats'' des élections. ‘' Il ne faut pas que nous piétinions notre souveraineté nationale'', a défendu Simone Gbagbo.
‘'Le rôle de l'ONU ne saurait être se substituer aux prérogatives qui appartiennent aux institutions nationales en ce qui concerne les différentes aspects du processus électoral mais vient se greffer aux prérogatives, mentionne le Conseil de sécurité de l'ONU'' a cité Mme Gbagbo à la barre.
L'épouse de l'ex-Chef d'Etat ivoirien ainsi que 82 autres personnalités de l'ancien régime sont poursuivies pour atteinte à la sûreté de l'Etat, rébellion, xénophobie, tribalisme et constitution de bandes armées, pendant la crise post-électorale qui a fait 3000 victimes de décembre 2010 à avril 2011.
SB/hs/ls/APA
‘' Laurent Gbagbo est le vainqueur des présidentielles 2010. Je ne sais pas exactement quels sont les actes matériels qu'on me reproche'', a déclaré l'ex-première Dame ivoirienne à la Cour présidée par le magistrat Tahirou Dembélé, ajoutant avoir ‘'suivi la décision du Conseil constitutionnel''.
‘'Si on s'en était tenu, il n'y aurait pas de crise. Si nous-mêmes Ivoiriens ne respectons pas notre Conseil constitutionnel, qui va le respecter ?'', s'est interrogée la prévenue, poursuivant qu'à aucun moment, ‘'la certification ne donnait le pouvoir à Choi (alors Représentant spécial de l'ONU en Côte d'Ivoire) de donner les résultats'' des élections. ‘' Il ne faut pas que nous piétinions notre souveraineté nationale'', a défendu Simone Gbagbo.
‘'Le rôle de l'ONU ne saurait être se substituer aux prérogatives qui appartiennent aux institutions nationales en ce qui concerne les différentes aspects du processus électoral mais vient se greffer aux prérogatives, mentionne le Conseil de sécurité de l'ONU'' a cité Mme Gbagbo à la barre.
L'épouse de l'ex-Chef d'Etat ivoirien ainsi que 82 autres personnalités de l'ancien régime sont poursuivies pour atteinte à la sûreté de l'Etat, rébellion, xénophobie, tribalisme et constitution de bandes armées, pendant la crise post-électorale qui a fait 3000 victimes de décembre 2010 à avril 2011.
SB/hs/ls/APA