Les pro-Gbagbo étaient à la barre, encore hier pour des raisons évidentes. Ils ont bravé l’Etat de Côte d’Ivoire, alors qu’ils avaient perdu les élections présidentielles. Leur mentor, Laurent Gbagbo avait lamentablement perdu. Eux, ils se sont érigés contre les ivoiriens et la communauté internationale. Aujourd’hui, ils comparaissent pour justifier leurs actes. Voici la version de leurs détracteurs. Ce qui est difficile à digérer à leurs yeux. Leur procès, d’hier sonne le glas, de ce qui est connu d’appeler la mauvaise appréciation des réalités du moment. Mais au nom de la paix, et au nom de la réconciliation, force est de constater qu’il est temps de mettre la balle à terre. Pour sanctionner moins. Pour punir aussi moins. Pour couper les herbes sous les pieds de ceux qui pensent ’’va-t-en guerre’’ car la paix n’a pas de prix. Et au nom de celle-ci, on ne doit plus parler de FPI, RDR, PDCI mais d’ivoiriens - tout court.
B. N’DRI
B. N’DRI