Abidjan - L’épouse de l’ex-président Laurent Gbagbo en détention a invité la justice ivoirienne à donner une leçon aux politiques en disant le droit pour régler la crise "profonde" qu’ils ont créée, lors de sa comparution lundi en audience publique dans le cadre du procès de la crise postélectorale au palais de justice d’Abidjan.
"Je voudrais appeler sur vous la sagesse de Dieu et que vous nous fassiez la leçon, à nous les politiques, en disant le droit. Cette crise est profonde et alors il faut se surpasser pour que la Côte d’Ivoire avance dans l’union", a déclaré Simone Gbagbo qui a rejeté toutes les charges portées à son encontre.
Pour parvenir à cela, estime l’ex-Première dame, les jurés doivent se départir de "tout ce qui est politique et ne dire que le droit" qui est, selon elle, la vérité.
"Je compte sur vous. Et vous êtes en train de chercher votre place dans l’histoire. En disant le droit, ça va faire tâche d’huile", a conclu Mme Gbagbo réclamée par la Cour pénale internationale pour être jugée comme son époux, Laurent Gbagbo, et le leader de la galaxie patriotique, Charles Blé Goudé, tous deux actuellement à la Haye pour "crimes contre l’humanité".
Pour son avocat, Me Dadjé Rodrigue, l’espoir est permis pour la relaxe de sa cliente si "on ne met pas la pression sur les juges".
"Je crois en la justice ivoirienne, car il y a de très bons juristes. Il n’y a aucun élément matériel qui prouve la culpabilité de ma cliente", soutient Me Dadjé.
Pour sa part, la partie civile représentée par Me Soungalo Coulibaly, croit en la culpabilité de Mme Gbagbo.
"Mme Gbagbo n’a pas pris les armes et ne pouvait être sur le terrain, mais elle est une commanditaire. Sa culpabilité est établie", a dit Me Soungalo.
Démarré il y a plus d’un mois, ce procès rentre dans la phase des réquisitions et plaidoiries le 2 mars prochain.
(AIP)
Ik/kp
"Je voudrais appeler sur vous la sagesse de Dieu et que vous nous fassiez la leçon, à nous les politiques, en disant le droit. Cette crise est profonde et alors il faut se surpasser pour que la Côte d’Ivoire avance dans l’union", a déclaré Simone Gbagbo qui a rejeté toutes les charges portées à son encontre.
Pour parvenir à cela, estime l’ex-Première dame, les jurés doivent se départir de "tout ce qui est politique et ne dire que le droit" qui est, selon elle, la vérité.
"Je compte sur vous. Et vous êtes en train de chercher votre place dans l’histoire. En disant le droit, ça va faire tâche d’huile", a conclu Mme Gbagbo réclamée par la Cour pénale internationale pour être jugée comme son époux, Laurent Gbagbo, et le leader de la galaxie patriotique, Charles Blé Goudé, tous deux actuellement à la Haye pour "crimes contre l’humanité".
Pour son avocat, Me Dadjé Rodrigue, l’espoir est permis pour la relaxe de sa cliente si "on ne met pas la pression sur les juges".
"Je crois en la justice ivoirienne, car il y a de très bons juristes. Il n’y a aucun élément matériel qui prouve la culpabilité de ma cliente", soutient Me Dadjé.
Pour sa part, la partie civile représentée par Me Soungalo Coulibaly, croit en la culpabilité de Mme Gbagbo.
"Mme Gbagbo n’a pas pris les armes et ne pouvait être sur le terrain, mais elle est une commanditaire. Sa culpabilité est établie", a dit Me Soungalo.
Démarré il y a plus d’un mois, ce procès rentre dans la phase des réquisitions et plaidoiries le 2 mars prochain.
(AIP)
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