Paris (France) - L’Agence nationale d’appui au développement rural (ANADER) a déclaré, jeudi, à Paris en France, avoir opté pour l’anticipation afin de minimiser les effets du changement climatique sur l’agriculture ivoirienne, en faisant face aux demandes qui seront « accrues ».
Selon le Directeur général de cette Agence, Dr Sidiki Cissé, « dans dix ou vingt ans, les changements climatiques auront un impact global sur la gouvernance de l'agriculture ».
Participant au Salon international de l'agriculture (SIA) de Paris depuis samedi, il espère acquérir des expériences, sur ce phénomène de changements climatiques indexé comme source d'insécurité alimentaire.
Le Salon international de l'agriculture (SIA) est une foire-exposition annuelle organisée à Paris au parc des expositions de la porte de Versailles. C'est la plus importante foire agricole de France, très orientée vers le grand public. L'édition 2015, ouverte le samedi 21 février dernier par le Président François Hollande, s'achève ce dimanche 1er mars.
« En venant à ce Salon, nous avons inscrit dans nos agendas de concentrer nos efforts à ce que les autres font afin que nous pussions apporter une réponse à nos paysans sur place en Côte d'Ivoire», a-t-il poursuivi.
Pour Lassina Coulibaly, Directeur régional de l'ANADER dans le Nord de la Côte d'Ivoire, des « mesures sont prises de manière anticipée avec la création d'une division climatique pour éveiller les consciences sur le phénomène ».
« Sentant au plus près, les influences de ce phénomène sur la production, nous avons crée au sein de l'ANADER, une Division changement climatique pour éveiller les consciences sur le phénomène », a expliqué M. Coulibaly.
En Afrique subsaharienne, la production alimentaire dépend de la pluviométrie, soutiennent des experts agricoles selon qui les précipitations sont très variables, voire insuffisantes.
« Doit-on prévoir une hausse de la demande en eau d'irrigation ? Comment assurer un système pérenne et équitable ? », a-t-il interrogé, soulignant que « l'ANADER travail sur la politique d'anticipation pour envisager des demandes qui pourrait être accrues ».
Créée le 29 septembre 1993 après la dissolution des trois établissements publics ayant en charge l'encadrement agricole, notamment, la SATMACI (pour le café-cacao), la SODEPRA (pour les élevages) et la CIDV (pour les cultures vivrières et horticoles), l'ANADER, compte 7 délégations régionales pour 57 zones de couverture sur le territoire national ivoirien.
Partenaire privilégié du monde rural, elle contribue à l'amélioration des conditions de vie des acteurs de la filière agricole par la professionnalisation des exploitants et organisations en concevant et en mettant en œuvre des outils appropriés, des programmes adaptés pour assurer un développement durable et maîtrisé.
MC/ls
Selon le Directeur général de cette Agence, Dr Sidiki Cissé, « dans dix ou vingt ans, les changements climatiques auront un impact global sur la gouvernance de l'agriculture ».
Participant au Salon international de l'agriculture (SIA) de Paris depuis samedi, il espère acquérir des expériences, sur ce phénomène de changements climatiques indexé comme source d'insécurité alimentaire.
Le Salon international de l'agriculture (SIA) est une foire-exposition annuelle organisée à Paris au parc des expositions de la porte de Versailles. C'est la plus importante foire agricole de France, très orientée vers le grand public. L'édition 2015, ouverte le samedi 21 février dernier par le Président François Hollande, s'achève ce dimanche 1er mars.
« En venant à ce Salon, nous avons inscrit dans nos agendas de concentrer nos efforts à ce que les autres font afin que nous pussions apporter une réponse à nos paysans sur place en Côte d'Ivoire», a-t-il poursuivi.
Pour Lassina Coulibaly, Directeur régional de l'ANADER dans le Nord de la Côte d'Ivoire, des « mesures sont prises de manière anticipée avec la création d'une division climatique pour éveiller les consciences sur le phénomène ».
« Sentant au plus près, les influences de ce phénomène sur la production, nous avons crée au sein de l'ANADER, une Division changement climatique pour éveiller les consciences sur le phénomène », a expliqué M. Coulibaly.
En Afrique subsaharienne, la production alimentaire dépend de la pluviométrie, soutiennent des experts agricoles selon qui les précipitations sont très variables, voire insuffisantes.
« Doit-on prévoir une hausse de la demande en eau d'irrigation ? Comment assurer un système pérenne et équitable ? », a-t-il interrogé, soulignant que « l'ANADER travail sur la politique d'anticipation pour envisager des demandes qui pourrait être accrues ».
Créée le 29 septembre 1993 après la dissolution des trois établissements publics ayant en charge l'encadrement agricole, notamment, la SATMACI (pour le café-cacao), la SODEPRA (pour les élevages) et la CIDV (pour les cultures vivrières et horticoles), l'ANADER, compte 7 délégations régionales pour 57 zones de couverture sur le territoire national ivoirien.
Partenaire privilégié du monde rural, elle contribue à l'amélioration des conditions de vie des acteurs de la filière agricole par la professionnalisation des exploitants et organisations en concevant et en mettant en œuvre des outils appropriés, des programmes adaptés pour assurer un développement durable et maîtrisé.
MC/ls
