La partie civile ivoirienne a réclamé lundi à Abidjan 4 milliards de dollars américains(2.000 milliards FCFA) de dommages et intérêts, à payer "solidairement" par les 83 pro-Gbagbo poursuivis pour "atteintes à la sûreté de l’ Etat" devant la Cour d’assises d’ Abidjan dans le cadre du procès de la crise post-électorale de 2010-2011 en Côte d’ Ivoire.
"La partie civile réclame comme dommages et intérêts, au regard de tous les préjudices subis par l’ Etat, la somme de 2 000 milliards de FCFA que les accusés sont tenus de payer solidairement", a dit dans sa plaidoirie Coulibaly Soungalo, l’ avocat de l’ Etat de Côte d’ Ivoire, seule partie civile au procès.
Les 83 accusés dont l’ ex-Première dame, Simone Gbagbo, le président du Front populaire ivoirien (FPI), Pascal Affi N’guessan, et plusieurs ministres du régime de Laurent Gbagbo sont poursuivis, entre autres, pour "atteinte à la sûreté de l’Etat, constitutions de bandes armées, xénophobie" lors de la crise post-électorale.
La crise était née du refus de Laurent Gbagbo de reconnaître la victoire de son rival, Alassane Ouattara, à l’ élection présidentielle de novembre 2010.
Les affrontements ponctués par une guerre de deux semaines à Abidjan ont fait au moins 3.000 morts entre 2010-2011.
Laurent Gbagbo est incarcéré à La Haye dans l’ attente de son procès pour "crimes contre l’ humanité" devant la Cour pénale internationale (CPI).
Le procès en cour d’ assises à Abidjan, ouvert fin décembre dernier, se poursuit mardi avec le réquisitoire du parquet général et mercredi avec les plaidoiries des avocats de la défense.
"La partie civile réclame comme dommages et intérêts, au regard de tous les préjudices subis par l’ Etat, la somme de 2 000 milliards de FCFA que les accusés sont tenus de payer solidairement", a dit dans sa plaidoirie Coulibaly Soungalo, l’ avocat de l’ Etat de Côte d’ Ivoire, seule partie civile au procès.
Les 83 accusés dont l’ ex-Première dame, Simone Gbagbo, le président du Front populaire ivoirien (FPI), Pascal Affi N’guessan, et plusieurs ministres du régime de Laurent Gbagbo sont poursuivis, entre autres, pour "atteinte à la sûreté de l’Etat, constitutions de bandes armées, xénophobie" lors de la crise post-électorale.
La crise était née du refus de Laurent Gbagbo de reconnaître la victoire de son rival, Alassane Ouattara, à l’ élection présidentielle de novembre 2010.
Les affrontements ponctués par une guerre de deux semaines à Abidjan ont fait au moins 3.000 morts entre 2010-2011.
Laurent Gbagbo est incarcéré à La Haye dans l’ attente de son procès pour "crimes contre l’ humanité" devant la Cour pénale internationale (CPI).
Le procès en cour d’ assises à Abidjan, ouvert fin décembre dernier, se poursuit mardi avec le réquisitoire du parquet général et mercredi avec les plaidoiries des avocats de la défense.