Abidjan - Les avocats de la défense ont rejeté, mercredi à Abidjan, toutes les accusations portées contre leurs clients dans le cadre du procès en assises contre 83 personnes proches du régime de l’ex-président Laurent Gbagbo, lors de la crise post-électorale de 2010-2011.
Selon le conseil de la défense, les prévenus sont innocents et ne sont poursuivis que parce qu’ils ont été des collaborateurs de Laurent Gbagbo qui étaient encore au moment des faits, le garant des institutions de la République, notamment la résidence et le palais présidentiel.
« En matière pénale, quand il n’y a pas de preuves, il convient de relâcher le prévenu. On ne condamne pas des gens parce qu’ils sont dans une cour d’assises », s’est indigné Me Roger Ouégnin dont un de ses frères, Georges Armand, se trouve dans le box des accusés.
Relevant des difficultés qui seront les siennes dans la conduite de leurs plaidoyers, les avocats ont déploré les peines requises à l’encontre de leurs clients par le parquet général et plaidé pour plus d’attention à son argumentation afin que « les jurés prennent des décisions en leur âme et conscience ».
Des détenus proches de l’ex-régime dont l’épouse de l’ex-président, Simone Gbagbo, sont jugés en assises pour atteinte à la sûreté de l’Etat et participation à un mouvement insurrectionnel, rappelle-t-on.
(AIP)
ik/fmo/akn/cmas
Selon le conseil de la défense, les prévenus sont innocents et ne sont poursuivis que parce qu’ils ont été des collaborateurs de Laurent Gbagbo qui étaient encore au moment des faits, le garant des institutions de la République, notamment la résidence et le palais présidentiel.
« En matière pénale, quand il n’y a pas de preuves, il convient de relâcher le prévenu. On ne condamne pas des gens parce qu’ils sont dans une cour d’assises », s’est indigné Me Roger Ouégnin dont un de ses frères, Georges Armand, se trouve dans le box des accusés.
Relevant des difficultés qui seront les siennes dans la conduite de leurs plaidoyers, les avocats ont déploré les peines requises à l’encontre de leurs clients par le parquet général et plaidé pour plus d’attention à son argumentation afin que « les jurés prennent des décisions en leur âme et conscience ».
Des détenus proches de l’ex-régime dont l’épouse de l’ex-président, Simone Gbagbo, sont jugés en assises pour atteinte à la sûreté de l’Etat et participation à un mouvement insurrectionnel, rappelle-t-on.
(AIP)
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