Abidjan - La défense de l'ex-Première dame ivoirienne, Simone Ehivet Gbagbo a plaidé, vendredi, devant la Cour d’Assises pour son ‘’acquittement pure et simple’’, se fondant sur l’absence de preuve contre sa cliente.
« Monsieur le juge, chers jurés, acquittez Simone Gbagbo. Le faire, c'est respecter la constitution, c'est faire œuvre d'apaisement. Acquitter Simone Gbagbo, c'est détruire les ferments de rancœurs et de haine. Acquitter Simone Gbagbo, c'est réitérer de voir la justice indépendante du pouvoir politique et montrer le vrai visage de la Côte d'Ivoire, celui d'un pays de paix et d'union », a plaidé Me Rodrigue Dadjé.
Pour Me Dadjé, toute décision contraire, entretiendra davantage le néocolonialisme dans ce pays. « Condamner Mme Gbagbo, c'est faire perdurer le système néocolonialiste et dire qu'on a encore besoin de nos anciens colons pour distribuer les points », a-t-il poursuivi.
La requête du parquet vise à exclure l'ex-Première dame Simone Gbagbo du débat politique, a par ailleurs fait noter, Me Rodrigue Dadjé, dénonçant un procès « politique et néocolonialiste ».
« Ce procès n'est pas un procès ordinaire, ni un procès de droit commun mais c'est un procès politique et néocolonialiste », a-t-il insisté dans sa plaidoirie.
« Ne créons pas de jurisprudence en cautionnant l'humiliation de nos premières dames », a-t-il poursuivi en soulignant que « l'enjeu de ce procès est de dire si les africains ont le droit de faire respecter leur constitution ».
Pour lui, «la requête du parquet de priver Simone Gbagbo de ses droits civiques visent à l'exclure du débat politique». «Ce procès est celui du néocolonialisme français qui impose à la tête des Etats africains ceux qu'ils veulent. Ce procès porte en effet sur le respect de la souveraineté africaine», a insisté Me Dadjé.
Simone Gbagbo, l'ex-première dame ivoirienne et 82 autres personnalités de l'ancien régime dont le Président du Front populaire ivoirien, Pascal Affi N'guessan, le Premier ministre Marie Gilbert Aké N'gbo et plusieurs de ses ministres sont poursuivis pour des faits d'atteinte à la sureté de l'Etat, constitutions de bandes armées, xénophobie… commis pendant la crise postélectorale de décembre 2010 à avril 2011, faisant plus de 3000 morts.
SB/ls/APA
« Monsieur le juge, chers jurés, acquittez Simone Gbagbo. Le faire, c'est respecter la constitution, c'est faire œuvre d'apaisement. Acquitter Simone Gbagbo, c'est détruire les ferments de rancœurs et de haine. Acquitter Simone Gbagbo, c'est réitérer de voir la justice indépendante du pouvoir politique et montrer le vrai visage de la Côte d'Ivoire, celui d'un pays de paix et d'union », a plaidé Me Rodrigue Dadjé.
Pour Me Dadjé, toute décision contraire, entretiendra davantage le néocolonialisme dans ce pays. « Condamner Mme Gbagbo, c'est faire perdurer le système néocolonialiste et dire qu'on a encore besoin de nos anciens colons pour distribuer les points », a-t-il poursuivi.
La requête du parquet vise à exclure l'ex-Première dame Simone Gbagbo du débat politique, a par ailleurs fait noter, Me Rodrigue Dadjé, dénonçant un procès « politique et néocolonialiste ».
« Ce procès n'est pas un procès ordinaire, ni un procès de droit commun mais c'est un procès politique et néocolonialiste », a-t-il insisté dans sa plaidoirie.
« Ne créons pas de jurisprudence en cautionnant l'humiliation de nos premières dames », a-t-il poursuivi en soulignant que « l'enjeu de ce procès est de dire si les africains ont le droit de faire respecter leur constitution ».
Pour lui, «la requête du parquet de priver Simone Gbagbo de ses droits civiques visent à l'exclure du débat politique». «Ce procès est celui du néocolonialisme français qui impose à la tête des Etats africains ceux qu'ils veulent. Ce procès porte en effet sur le respect de la souveraineté africaine», a insisté Me Dadjé.
Simone Gbagbo, l'ex-première dame ivoirienne et 82 autres personnalités de l'ancien régime dont le Président du Front populaire ivoirien, Pascal Affi N'guessan, le Premier ministre Marie Gilbert Aké N'gbo et plusieurs de ses ministres sont poursuivis pour des faits d'atteinte à la sureté de l'Etat, constitutions de bandes armées, xénophobie… commis pendant la crise postélectorale de décembre 2010 à avril 2011, faisant plus de 3000 morts.
SB/ls/APA