Nations unies (Etats-Unis) - Le Conseil de sécurité de l'ONU a fermement condamné dimanche l'attaque "haineuse" d'une base de Casques bleus dans le nord du Mali et mis en garde ses auteurs qui auront à rendre des comptes.
Un Casque bleu tchadien et deux enfants ont été tués par plus d'une trentaine de roquettes tirées sur leur caserne à Kidal (nord) dimanche matin.
Les 15 membres le Conseil de sécurité ont demandé au gouvernement malien de diligenter une enquête et présenter les coupables à la justice, selon un communiqué de l'organisation.
Le Conseil "a souligné que les responsables de cette attaque auront à rendre des comptes" et rappelé que les attaques visant des Casques bleus peuvent constituer des crimes de guerre.
Par ailleurs, le Conseil de sécurité a appelé toutes les parties à la retenue et à éviter des actions de nature à compromettre les efforts pour rétablir la paix. Il a également menacé de sanctions ceux qui prendraient la responsabilité de reprendre les hostilités au Mali.
L'attaque de la base de Kidal a été menée au lendemain de l'irruption dans un restaurant-bar de Bamako d'un homme masqué qui a ouvert le feu et lancé des grenades faisant cinq morts dont un Français et un Belge, et au moins huit blessés.
Elle intervient également une semaine après la signature par le gouvernement malien d'un accord avec des groupes armées nordistes qui prévoit une plus grande autonomie du nord dans le but d'apporter une plus grande stabilité à la région.
La principale alliance Touareg, connue sous le nom de Coordination, n'a pas signé l'accord et a demandé un délai pour consulter sa base.
Le Conseil de sécurité et le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon ont tous deux demandé aux Touaregs de signer l'accord, estimant qu'il offrait une chance importante pour la paix
Avec plus de 30 Casques bleus tués depuis le déploiement des forces de maintien de la paix des Nations unies dans le nord du Mali en 2013, la MINUSMA est considérée comme la plus dangereuse des missions de l'ONU. Elle est particulièrement meurtrière pour le Tchad.
Les militants islamistes ont pris le contrôle du Nord du Mali pendant plus de neuf mois jusqu'à ce qu'une intervention militaire conduite par la France ne chasse la plupart d'entre eux de la région.
cml/ai/gg
Un Casque bleu tchadien et deux enfants ont été tués par plus d'une trentaine de roquettes tirées sur leur caserne à Kidal (nord) dimanche matin.
Les 15 membres le Conseil de sécurité ont demandé au gouvernement malien de diligenter une enquête et présenter les coupables à la justice, selon un communiqué de l'organisation.
Le Conseil "a souligné que les responsables de cette attaque auront à rendre des comptes" et rappelé que les attaques visant des Casques bleus peuvent constituer des crimes de guerre.
Par ailleurs, le Conseil de sécurité a appelé toutes les parties à la retenue et à éviter des actions de nature à compromettre les efforts pour rétablir la paix. Il a également menacé de sanctions ceux qui prendraient la responsabilité de reprendre les hostilités au Mali.
L'attaque de la base de Kidal a été menée au lendemain de l'irruption dans un restaurant-bar de Bamako d'un homme masqué qui a ouvert le feu et lancé des grenades faisant cinq morts dont un Français et un Belge, et au moins huit blessés.
Elle intervient également une semaine après la signature par le gouvernement malien d'un accord avec des groupes armées nordistes qui prévoit une plus grande autonomie du nord dans le but d'apporter une plus grande stabilité à la région.
La principale alliance Touareg, connue sous le nom de Coordination, n'a pas signé l'accord et a demandé un délai pour consulter sa base.
Le Conseil de sécurité et le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon ont tous deux demandé aux Touaregs de signer l'accord, estimant qu'il offrait une chance importante pour la paix
Avec plus de 30 Casques bleus tués depuis le déploiement des forces de maintien de la paix des Nations unies dans le nord du Mali en 2013, la MINUSMA est considérée comme la plus dangereuse des missions de l'ONU. Elle est particulièrement meurtrière pour le Tchad.
Les militants islamistes ont pris le contrôle du Nord du Mali pendant plus de neuf mois jusqu'à ce qu'une intervention militaire conduite par la France ne chasse la plupart d'entre eux de la région.
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