Sera-t-elle relaxée ou condamnée? En tout état de cause, les nombreuses charges qui l’incriminent réduisent ses chances de recouvrer aussi rapidement la liberté. C’est aujourd’hui que Simone Gbagbo, ex-Première dame de Côte d’Ivoire, sera définitivement située sur son sort, à l’issue du verdict du procès en assises. Un jugement marqué par des auditions, de longues plaidoiries de la défense et de la partie civile. Simone Gbagbo est accusée depuis 2011 par la justice ivoirienne de troubles à l’ordre public, attentat ou complot contre l’autorité de l’Etat, xénophobie, tribalisme, participation à une bande armée, etc. Le parquet général a retenu contre elle, après son audition, les faits de constitution de bandes armées, direction ou participation à un mouvement insurrectionnel et trouble à l’ordre public.
C’est à juste titre que Simon Yabo Odi, avocat général, a requis contre elle 10 ans d’emprisonnement ainsi que la privation de ses droits civiques. Une peine relativement mesurée pour l’ex-Première dame, 65 ans, selon plusieurs victimes, désignée comme une protagoniste majeure de la sanglante crise postélectorale de 2010-2011 en Côte d’Ivoire.
Conformément aux protocoles établis, l’épouse de Laurent Gbagbo reviendra à la barre pour dire son dernier mot, tout comme les 82 autres prévenus impliqués dans cette crise postélectorale de 2010. Ouverte depuis le 26 décembre dernier, la première session du procès en assises connaîtra son épilogue ce lundi avec la lecture de l’arrêt final par le juge Tahirou Dembélé, président de la cour.
Eric Diomandé
C’est à juste titre que Simon Yabo Odi, avocat général, a requis contre elle 10 ans d’emprisonnement ainsi que la privation de ses droits civiques. Une peine relativement mesurée pour l’ex-Première dame, 65 ans, selon plusieurs victimes, désignée comme une protagoniste majeure de la sanglante crise postélectorale de 2010-2011 en Côte d’Ivoire.
Conformément aux protocoles établis, l’épouse de Laurent Gbagbo reviendra à la barre pour dire son dernier mot, tout comme les 82 autres prévenus impliqués dans cette crise postélectorale de 2010. Ouverte depuis le 26 décembre dernier, la première session du procès en assises connaîtra son épilogue ce lundi avec la lecture de l’arrêt final par le juge Tahirou Dembélé, président de la cour.
Eric Diomandé
