Le verdict est tombé à un peu plus d’une heure du matin ce mardi 10 mars après plus de 9 heures de délibération. La justice ivoirienne inflige la peine de 20 ans de prison à l’ex-Première dame Simone Ehivet Gbagbo pour son implication dans la crise postélectorale de 2010-2011. « La Cour, après avoir délibéré, condamne à l’unanimité" Simone Gbagbo à "vingt ans" de prison pour "attentat contre l’autorité de l’Etat, participation à un mouvement insurrectionnel et trouble à l’ordre public », a tranché le juge Tahirou Dembelé. 20 ans de prison ferme également pour les généraux Vagbagbo Faussignaux et Dogbo Blé. D’autres prévenus notamment Pascal Affi N’Guessan, président du Front populaire ivoirien (FPI) parti de Laurent Gbagbo, a pris 18 mois de prison avec sursis, une peine déjà couverte par ces deux détention à la prison de Bouna.
L’ancien premier ministre Aké N’gbo, les anciens ministres Désiré Dallo, Kata Kété, Danielle Boni Claverie, Christine Adjobi et Alcide Djédjé sont condamnés à vingt quatre mois de prison avec sursis également. Michel Gbagbo, le fils ainé de l’ex-chef d’Etat, a écopé de 5 ans prison. Les avocats de la partie civile avaient requis une peine collective de 2000 milliards F CFA contre les 83 prévenus dans ce procès et la prison à vie pour l’ex-Première dame. Et des réclusions allant de 6 mois à 20 ans pour les autres mis en cause. Le parquet général avait, lui, requis une peine de dix ans d’emprisonnement, contre l’ex-Première dame. Quant aux avocats des prévenus, ils avaient souhaité la relaxe pure et simple de leurs clients parce que leur dossier est vide ». C’est l’épilogue d’un procès fleuve débuté le 26 décembre 2014 et qui aura duré près de deux mois et demi. La crise postélectorale de 2010-2011, qui a fait plus de 3.000 morts selon les chiffres officiels en Côte d’Ivoire est consécutive au refus de l’ex-président Laurent Gbagbo, lui aussi détenu à la Cour pénale internationale (CPI), à La Haye pour crimes contre l’humanité, de reconnaître la victoire de l’actuel chef de l’Etat Alassane Ouattara à la présidentielle de novembre 2010.
Danielle Tagro
L’ancien premier ministre Aké N’gbo, les anciens ministres Désiré Dallo, Kata Kété, Danielle Boni Claverie, Christine Adjobi et Alcide Djédjé sont condamnés à vingt quatre mois de prison avec sursis également. Michel Gbagbo, le fils ainé de l’ex-chef d’Etat, a écopé de 5 ans prison. Les avocats de la partie civile avaient requis une peine collective de 2000 milliards F CFA contre les 83 prévenus dans ce procès et la prison à vie pour l’ex-Première dame. Et des réclusions allant de 6 mois à 20 ans pour les autres mis en cause. Le parquet général avait, lui, requis une peine de dix ans d’emprisonnement, contre l’ex-Première dame. Quant aux avocats des prévenus, ils avaient souhaité la relaxe pure et simple de leurs clients parce que leur dossier est vide ». C’est l’épilogue d’un procès fleuve débuté le 26 décembre 2014 et qui aura duré près de deux mois et demi. La crise postélectorale de 2010-2011, qui a fait plus de 3.000 morts selon les chiffres officiels en Côte d’Ivoire est consécutive au refus de l’ex-président Laurent Gbagbo, lui aussi détenu à la Cour pénale internationale (CPI), à La Haye pour crimes contre l’humanité, de reconnaître la victoire de l’actuel chef de l’Etat Alassane Ouattara à la présidentielle de novembre 2010.
Danielle Tagro