Chaque année, le rapport Doing Business évalue les pays sur leur capacité à favoriser l’environnement des affaires, selon des indicateurs très précis. La dernière édition en date souligne à cet effet la volonté réitérée de la Côte d’Ivoire dans ce domaine.
Depuis janvier 2013, la Côte d’Ivoire, avec l’appui des partenaires techniques et financiers, notamment la Banque mondiale à travers la SFI, s’est engagée dans un processus de réformes de l’environnement des affaires en vue d’améliorer ses indicateurs. Et ses efforts portent bien leurs fruits. Après le satisfecit de la Banque mondiale, relevé dans le rapport Doing Business 2014 et publié en octobre 2013, le pays vient de confirmer ses performances en matière d’amélioration du climat des affaires dans le tout dernier rapport Doing Business 2015. Comme dans la précédente édition, la Côte d’Ivoire se classe encore parmi les dix meilleurs pays réformateurs (top 10 reformers). Elle est même passée de la 167e place, sur 189 pays, en 2014 à la 147e en 2015, progressant de 20 points. En 2014, ce sont au total 14 réformes qui ont été réalisées pour l’amélioration du climat des affaires en Côte d’Ivoire. Ces reformes prennent en compte cinq indicateurs : création d’entreprises, octroi de permis de construire (où une réduction du nombre de procédures d’octroi du permis de construire passant de 16 à 11, et du délai, de 364 à 87 jours), raccordement à l’électricité (avec une simplification et une réduction des procédures de 8 à 4, et des délais de 55 à 28 jours pour le raccordement à l’électricité d’un entrepôt au réseau électrique pour une puissance souscrite de 160 KVA), transfert de propriété (par l’institution de la procédure fusionnée d’enregistrement et de publication de l’acte de vente par la conservation foncière réduisant les délais de 25 à 15 jours). A cela s’ajoutent la mise en ligne du livre foncier et la réduction des taux des droits d’enregistrement sur les mutations d’immeubles de 7% à 6%. Le cinquième indicateur porte sur la protection des investisseurs. La réforme engagée à ce niveau permet aux actionnaires ou associés détenant une part inférieure ou égale à 10% du capital social de demander l’expertise d’une transaction effectuée par les dirigeants de l’entreprise. Les actionnaires ont aussi la possibilité de demander réparation aux dirigeants pour une transaction conclue et approuvée par les organes dirigeants de l’entreprise en cas d’abus, de déséquilibre, de conflit d’intérêt ou de préjudices subis.
L’île Maurice, un modèle continental (inter)
L’Afrique progresse globalement, même si de nombreux défis persistent dans la région. Classée devant la France, l’île Maurice (28e) présente le meilleur environnement des affaires sur le continent. L’Afrique du Sud (43e) arrive en deuxième position après avoir perdu six rangs mondiaux par rapport à 2014. Viennent ensuite le Rwanda, qui gagne deux places pour se hisser au 46e rang, puis la Tunisie, qui cède quatre places pour se retrouver 60e. A la cinquième position du classement africain arrive le Ghana (70e), suivi par le Maroc (71e), le Botswana (74e), les Seychelles (85e), la Namibie (88e) et le Swaziland (110e). Le Bénin, la République démocratique du Congo, la Côte d’Ivoire, le Sénégal et le Togo sont parmi les dix premiers pays ayant le plus amélioré leur réglementation des affaires parmi les 189 économies couvertes par le rapport. A l’international, le rapport constate que Singapour est en tête du classement mondial sur cette facilité à faire des affaires. La Nouvelle-Zélande; Hongkong, le Danemark, la République de Corée, la Norvège, les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la Finlande et l’Australie suivent dans la liste des dix premières économies où l’environnement est des plus favorable aux affaires.
Vincent Kouassi
Depuis janvier 2013, la Côte d’Ivoire, avec l’appui des partenaires techniques et financiers, notamment la Banque mondiale à travers la SFI, s’est engagée dans un processus de réformes de l’environnement des affaires en vue d’améliorer ses indicateurs. Et ses efforts portent bien leurs fruits. Après le satisfecit de la Banque mondiale, relevé dans le rapport Doing Business 2014 et publié en octobre 2013, le pays vient de confirmer ses performances en matière d’amélioration du climat des affaires dans le tout dernier rapport Doing Business 2015. Comme dans la précédente édition, la Côte d’Ivoire se classe encore parmi les dix meilleurs pays réformateurs (top 10 reformers). Elle est même passée de la 167e place, sur 189 pays, en 2014 à la 147e en 2015, progressant de 20 points. En 2014, ce sont au total 14 réformes qui ont été réalisées pour l’amélioration du climat des affaires en Côte d’Ivoire. Ces reformes prennent en compte cinq indicateurs : création d’entreprises, octroi de permis de construire (où une réduction du nombre de procédures d’octroi du permis de construire passant de 16 à 11, et du délai, de 364 à 87 jours), raccordement à l’électricité (avec une simplification et une réduction des procédures de 8 à 4, et des délais de 55 à 28 jours pour le raccordement à l’électricité d’un entrepôt au réseau électrique pour une puissance souscrite de 160 KVA), transfert de propriété (par l’institution de la procédure fusionnée d’enregistrement et de publication de l’acte de vente par la conservation foncière réduisant les délais de 25 à 15 jours). A cela s’ajoutent la mise en ligne du livre foncier et la réduction des taux des droits d’enregistrement sur les mutations d’immeubles de 7% à 6%. Le cinquième indicateur porte sur la protection des investisseurs. La réforme engagée à ce niveau permet aux actionnaires ou associés détenant une part inférieure ou égale à 10% du capital social de demander l’expertise d’une transaction effectuée par les dirigeants de l’entreprise. Les actionnaires ont aussi la possibilité de demander réparation aux dirigeants pour une transaction conclue et approuvée par les organes dirigeants de l’entreprise en cas d’abus, de déséquilibre, de conflit d’intérêt ou de préjudices subis.
L’île Maurice, un modèle continental (inter)
L’Afrique progresse globalement, même si de nombreux défis persistent dans la région. Classée devant la France, l’île Maurice (28e) présente le meilleur environnement des affaires sur le continent. L’Afrique du Sud (43e) arrive en deuxième position après avoir perdu six rangs mondiaux par rapport à 2014. Viennent ensuite le Rwanda, qui gagne deux places pour se hisser au 46e rang, puis la Tunisie, qui cède quatre places pour se retrouver 60e. A la cinquième position du classement africain arrive le Ghana (70e), suivi par le Maroc (71e), le Botswana (74e), les Seychelles (85e), la Namibie (88e) et le Swaziland (110e). Le Bénin, la République démocratique du Congo, la Côte d’Ivoire, le Sénégal et le Togo sont parmi les dix premiers pays ayant le plus amélioré leur réglementation des affaires parmi les 189 économies couvertes par le rapport. A l’international, le rapport constate que Singapour est en tête du classement mondial sur cette facilité à faire des affaires. La Nouvelle-Zélande; Hongkong, le Danemark, la République de Corée, la Norvège, les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la Finlande et l’Australie suivent dans la liste des dix premières économies où l’environnement est des plus favorable aux affaires.
Vincent Kouassi