L’Organisation non gouvernementale (ONG) américaine de défense des droits de l’homme Human Rights Watch (HRW) a dénoncé, mardi, un procès non ‘’conforme aux normes en vigueur’’ après la condamnation à 20 ans de prison de Simone Gbagbo.
‘'Le procès contre Mme Gbagbo et quelque 80 co-accusés n'a pas été mené conformément aux normes en vigueur en matière de procès équitable'' a estimé HRW dans un communiqué transmis à APA.
Selon le document, la condamnation de Simone Gbagbo ‘'ne signifie pas que justice a été rendue aux victimes de la crise'' qui a secoué la Côte d'Ivoire entre 2010 et 2011.
‘'De plus, elle n'a été condamnée que pour crimes contre l'Etat ivoirien et n'a pas été jugée pour les meurtres, viols et crimes contre l'humanité pour lesquels elle devra répondre devant la Cour pénale internationale (CPI)'', observe Jean-Marie Fardeau Directeur France de Human Rights Watch.
La Côte d'Ivoire, poursuit le communiqué, devrait remplir l'obligation légale qui est la sienne et transférer Simone Gbagbo à la CPI, invitant les autorités ivoiriennes et la juridiction internationale à ‘'renforcer leurs efforts pour poursuivre les responsables de crimes de guerre et crimes contre l'humanité ayant combattu pour le Président Ouattara durant la crise électorale''.
Dans la nuit de lundi à mardi, la Cour d'Assises d'Abidjan a condamné l'ex-première dame ivoirienne, Simone Gbagbo, à 20 ans de prison et 10 ans de privation de ses droits civiques pour ‘'complot contre l'autorité de l'Etat, participation à un mouvement insurrectionnel et troubles à l'ordre public''.
Avec elle, le vice-amiral Vagba Faussignaux, l'ex-commandant de la Marine nationale et le chef de la Garde républicaine, le général Brunot Dogbo Blé ont écopé, chacun, de la même peine.
Quant à Michel Gbagbo (fils de Laurent Gbagbo), Abou Darahamane Sangaré, numéro 2 du Front populaire ivoirien (FPI), ils ont pris cinq années de prison ferme contre 10 ans pour Géneviève BroGrégbé.
Pascal Affi N'Guessan, président du FPI, le premier ministre Aké N'gbo et Danièle Boni-Claverie ont été condamnés à des peines plus légères de18 et 24 mois avec sursis.
HS/ls/APA
‘'Le procès contre Mme Gbagbo et quelque 80 co-accusés n'a pas été mené conformément aux normes en vigueur en matière de procès équitable'' a estimé HRW dans un communiqué transmis à APA.
Selon le document, la condamnation de Simone Gbagbo ‘'ne signifie pas que justice a été rendue aux victimes de la crise'' qui a secoué la Côte d'Ivoire entre 2010 et 2011.
‘'De plus, elle n'a été condamnée que pour crimes contre l'Etat ivoirien et n'a pas été jugée pour les meurtres, viols et crimes contre l'humanité pour lesquels elle devra répondre devant la Cour pénale internationale (CPI)'', observe Jean-Marie Fardeau Directeur France de Human Rights Watch.
La Côte d'Ivoire, poursuit le communiqué, devrait remplir l'obligation légale qui est la sienne et transférer Simone Gbagbo à la CPI, invitant les autorités ivoiriennes et la juridiction internationale à ‘'renforcer leurs efforts pour poursuivre les responsables de crimes de guerre et crimes contre l'humanité ayant combattu pour le Président Ouattara durant la crise électorale''.
Dans la nuit de lundi à mardi, la Cour d'Assises d'Abidjan a condamné l'ex-première dame ivoirienne, Simone Gbagbo, à 20 ans de prison et 10 ans de privation de ses droits civiques pour ‘'complot contre l'autorité de l'Etat, participation à un mouvement insurrectionnel et troubles à l'ordre public''.
Avec elle, le vice-amiral Vagba Faussignaux, l'ex-commandant de la Marine nationale et le chef de la Garde républicaine, le général Brunot Dogbo Blé ont écopé, chacun, de la même peine.
Quant à Michel Gbagbo (fils de Laurent Gbagbo), Abou Darahamane Sangaré, numéro 2 du Front populaire ivoirien (FPI), ils ont pris cinq années de prison ferme contre 10 ans pour Géneviève BroGrégbé.
Pascal Affi N'Guessan, président du FPI, le premier ministre Aké N'gbo et Danièle Boni-Claverie ont été condamnés à des peines plus légères de18 et 24 mois avec sursis.
HS/ls/APA