Le Front populaire ivoirien (FPI, ex-parti au pouvoir) a dénoncé, mardi, un procès ‘’politique’’ et des ‘’condamnations politiques’’ après le verdict du procès de Simone Gbagbo et de ses 79 co-accusés devant la Cour d’Assises d’Abidjan, estimant que ‘’la justice n’a pas triomphé’’.
Dans un communiqué transmis à APA, signé du secrétaire général adjoint, Firmin Kréké, assurant l'intérim de la secrétaire générale, le FPI estime que ‘'ce procès est un procès politique et les condamnations sont des condamnations politiques''.
‘'Tout au long du procès, l'accusation n'a jamais réussi à prouver matériellement la culpabilité des accusés. Elle a basé son accusation sur des témoignages fallacieux de témoins non crédibles'' écrit Firmin Kréké selon qui ‘'au total le droit n'a pas été dit et la justice n'a pas triomphé''.
Faisant le bilan des peines, le FPI fait remarquer que ‘'3 personnes sont condamnées à 20 ans, 4 personnes à 15 ans, 28 personnes à 10 ans, 9 personnes à 5 ans, 13 personnes à 24 mois, 7 personnes à 18 mois, enfin 15 personnes ont été acquittées'' ajoutant que les accusés sont collectivement condamnés à payer la somme de 965 milliards FCFA au titre de dommages et intérêts à l'Etat de Côte d'Ivoire.
L'ex-parti au pouvoir ‘'marque sa profonde préoccupation par rapport à ces condamnations qui ne s'inscrivent pas dans la dynamique de la réconciliation nationale'' et assure de son ‘'soutien'' et de sa ‘'solidarité'' toutes les personnes injustement condamnées, en réaffirmant son ‘'attachement au dialogue politique'' et à la ‘'réconciliation nationale'' comme voies d'un règlement fiable et durable de la crise postélectorale.
Dans la nuit de lundi à mardi, la Cour d'Assises d'Abidjan a condamné l'ex-première dame ivoirienne, Simone Gbagbo, à 20 ans de prison et 10 ans de privation de ses droits civiques pour complot contre l'autorité de l'Etat, participation à un mouvement insurrectionnel et troubles à l'ordre public.
Avec elle, le vice-amiral VagbaFaussignaux, l'ex-commandant de la Marine nationale et le chef de la Garde républicaine, le général Brunot Dogbo Blé ont écopé, chacun, de la même peine.
Quant à Michel Gbagbo (fils de Laurent Gbagbo), Abou Darahamane Sangaré, numéro 2 du Front populaire ivoirien (FPI), ils ont pris cinq années de prison ferme contre 10 ans pour Géneviève BroGrégbé.
Pascal Affi N'Guessan, président du FPI, le premier ministre Aké N'gbo et Danièle Boni-Claverie ont été condamnés à des peines plus légères de18 et 24 mois avec sursis.
HS/ls/APA
Dans un communiqué transmis à APA, signé du secrétaire général adjoint, Firmin Kréké, assurant l'intérim de la secrétaire générale, le FPI estime que ‘'ce procès est un procès politique et les condamnations sont des condamnations politiques''.
‘'Tout au long du procès, l'accusation n'a jamais réussi à prouver matériellement la culpabilité des accusés. Elle a basé son accusation sur des témoignages fallacieux de témoins non crédibles'' écrit Firmin Kréké selon qui ‘'au total le droit n'a pas été dit et la justice n'a pas triomphé''.
Faisant le bilan des peines, le FPI fait remarquer que ‘'3 personnes sont condamnées à 20 ans, 4 personnes à 15 ans, 28 personnes à 10 ans, 9 personnes à 5 ans, 13 personnes à 24 mois, 7 personnes à 18 mois, enfin 15 personnes ont été acquittées'' ajoutant que les accusés sont collectivement condamnés à payer la somme de 965 milliards FCFA au titre de dommages et intérêts à l'Etat de Côte d'Ivoire.
L'ex-parti au pouvoir ‘'marque sa profonde préoccupation par rapport à ces condamnations qui ne s'inscrivent pas dans la dynamique de la réconciliation nationale'' et assure de son ‘'soutien'' et de sa ‘'solidarité'' toutes les personnes injustement condamnées, en réaffirmant son ‘'attachement au dialogue politique'' et à la ‘'réconciliation nationale'' comme voies d'un règlement fiable et durable de la crise postélectorale.
Dans la nuit de lundi à mardi, la Cour d'Assises d'Abidjan a condamné l'ex-première dame ivoirienne, Simone Gbagbo, à 20 ans de prison et 10 ans de privation de ses droits civiques pour complot contre l'autorité de l'Etat, participation à un mouvement insurrectionnel et troubles à l'ordre public.
Avec elle, le vice-amiral VagbaFaussignaux, l'ex-commandant de la Marine nationale et le chef de la Garde républicaine, le général Brunot Dogbo Blé ont écopé, chacun, de la même peine.
Quant à Michel Gbagbo (fils de Laurent Gbagbo), Abou Darahamane Sangaré, numéro 2 du Front populaire ivoirien (FPI), ils ont pris cinq années de prison ferme contre 10 ans pour Géneviève BroGrégbé.
Pascal Affi N'Guessan, président du FPI, le premier ministre Aké N'gbo et Danièle Boni-Claverie ont été condamnés à des peines plus légères de18 et 24 mois avec sursis.
HS/ls/APA