Abidjan (Côte d'Ivoire) - Simone Gbagbo et ses co-accusés ont été, condamnés, à payer 965 milliards francs CFA pour dommages et intérêts à l’Etat de Côte d’Ivoire, a déclaré, Mardi, le juge Tahirou Dembélé, en plus des peines de privation prononcées lundi à l’encontre de l’ex-Première dame ivoirienne pour son rôle joué dans la crise postélectorale de 2010 ayant fait plus de 3000 morts.
Moins de cinq ont suffi au Président de la Cour, Tahirou Dembélé de déclarer que Mme Simone Gbagbo et ses co-accusés sont condamnés, à ‘'payer solidairement 965 milliards francs CFA pour dommages et intérêts à l'Etat de Côte d'Ivoire''.
Une décision que la défense a jugée ‘'indigne''. « En dommages et intérêts, il faut apporter la preuve du préjudice, et démontré qu'il a un lien avec les actes qui ont été posés. Il faut apporter les preuves du préjudice causé à la Côte d'Ivoire'' a déclaré Me Rodrigue Dadjé, avocat de Simone Gbagbo.
C'est la première fois, a-t-il poursuivi, qu'on exhibe un préjudice dont on n'apporte pas les preuves. ‘'Or en droit, il n'est pas possible d'avoir une condamnation sans justifier d'un préjudice. C'est la plus grande honte de la Cote d'ivoire », a-t-il dénoncé.
Par ailleurs, il a indiqué que cette décision prouve que la justice ivoirienne n'a pas les mains libres. « Il n'y a plus de justice indépendante en Côte d'Ivoire. Quoi que vous fassiez, c'est le pouvoir politique qui a le dernier mot. C'est lui qui dit ce qu'il veut et le fait appliquer », a-t-il déploré, ajoutant que la justice ivoirienne a «régressé»
Simone Ehivet Gbagbo comparaissait avec 78 autres accusés dont le fils de l'ex-Chef d'Etat ivoirien, Michel Gbagbo qui a écopé de 5 ans de prisons et de 5 autres années de privations de ses droits civiques.
L'ex-Première dame ivoirienne et les Généraux Brunot Dogbo Blé et Vagba Faussignaux ont été condamnés à 20 ans de prison.
SB/hs/ls/APA
Moins de cinq ont suffi au Président de la Cour, Tahirou Dembélé de déclarer que Mme Simone Gbagbo et ses co-accusés sont condamnés, à ‘'payer solidairement 965 milliards francs CFA pour dommages et intérêts à l'Etat de Côte d'Ivoire''.
Une décision que la défense a jugée ‘'indigne''. « En dommages et intérêts, il faut apporter la preuve du préjudice, et démontré qu'il a un lien avec les actes qui ont été posés. Il faut apporter les preuves du préjudice causé à la Côte d'Ivoire'' a déclaré Me Rodrigue Dadjé, avocat de Simone Gbagbo.
C'est la première fois, a-t-il poursuivi, qu'on exhibe un préjudice dont on n'apporte pas les preuves. ‘'Or en droit, il n'est pas possible d'avoir une condamnation sans justifier d'un préjudice. C'est la plus grande honte de la Cote d'ivoire », a-t-il dénoncé.
Par ailleurs, il a indiqué que cette décision prouve que la justice ivoirienne n'a pas les mains libres. « Il n'y a plus de justice indépendante en Côte d'Ivoire. Quoi que vous fassiez, c'est le pouvoir politique qui a le dernier mot. C'est lui qui dit ce qu'il veut et le fait appliquer », a-t-il déploré, ajoutant que la justice ivoirienne a «régressé»
Simone Ehivet Gbagbo comparaissait avec 78 autres accusés dont le fils de l'ex-Chef d'Etat ivoirien, Michel Gbagbo qui a écopé de 5 ans de prisons et de 5 autres années de privations de ses droits civiques.
L'ex-Première dame ivoirienne et les Généraux Brunot Dogbo Blé et Vagba Faussignaux ont été condamnés à 20 ans de prison.
SB/hs/ls/APA