Abidjan - Le ministre de la justice, des libertés publiques et des droits de l’homme, Mamadou Gnénéma Coulibaly, a affirmé que le gouvernement ivoirien n’a pas interféré dans la condamnation de Simone Gbagbo.
" Bien sûr que le gouvernement ivoirien n’a pas interféré dans la condamnation de Simone Gbagbo. Simone Gbagbo a fait l’objet de procédure judiciaire comme tout citoyen de Côte d’Ivoire vous avez bien noté, aujourd’hui, on parle de ces personnes condamnées, mais à l’issue de ce procès, il y en a eu qui ont été acquittées", a répondu M. Coulibaly, invité du journal télévisée de 20 h de mercredi.
Pour lui, cela est la preuve que la justice a travaillé en toute sérénité et a attribué des responsabilités, a choisi les personnes contre qui ont pesé les charges lors de ce procès d’assises dont le jury, a-t-il rappelé, était composé de jurés qui, bien que n’étant pas des techniciens, ont "partagé le quantum de la peine avec les autres membres du jury".
Le ministre de la justice qui a dit ne pas comprendre la demande de Human Right Watch de transférer Simone Gbagbo, a rappelé que "la Côte d’Ivoire a suffisamment indiqué sa position dans ce domaine".
"Nous venons de démontrer notre capacité à relever ce défi, parce qu’il faut reconnaître que le doute existait. Personne ne vendait cher la justice ivoirienne de pouvoir conduire à terme un tel procès. Le nombre d’inculpés, les circonstances. Ça fait bientôt 18 ans que nous avons rompu avec les assises. Donc en les reprenant, personnes n’imaginait que nous aurions pu aller à terme avec ce procès", a poursuivi M. Coulibaly.
Il a relevé la liberté et la transparence avec lesquelles les débats ont été menés. "Des gens ont dit des choses lors de ce procès qui, sous d’autres cieux, sont graves. Nous continuons à dire que nous sommes mieux placés que tout autre juridiction pour juger Simone Gbagbo", a-t-il dit.
Par ailleurs, Gnénéma Coulibaly s’est réjoui de l’ouverture prochaine du procès militaire pour juger les présumés tueurs du Général Robert Guéi qui va donner l’opportunité de fixer les charges et de reconnaître ceux qui seront poursuivis. "Moi, je suis heureux que la justice militaire tout comme la justice civile ivoirienne progresse dans le règlement des évènements qui ont jalonné notre pays", a conclu le ministre Coulibaly.
ik/kam
" Bien sûr que le gouvernement ivoirien n’a pas interféré dans la condamnation de Simone Gbagbo. Simone Gbagbo a fait l’objet de procédure judiciaire comme tout citoyen de Côte d’Ivoire vous avez bien noté, aujourd’hui, on parle de ces personnes condamnées, mais à l’issue de ce procès, il y en a eu qui ont été acquittées", a répondu M. Coulibaly, invité du journal télévisée de 20 h de mercredi.
Pour lui, cela est la preuve que la justice a travaillé en toute sérénité et a attribué des responsabilités, a choisi les personnes contre qui ont pesé les charges lors de ce procès d’assises dont le jury, a-t-il rappelé, était composé de jurés qui, bien que n’étant pas des techniciens, ont "partagé le quantum de la peine avec les autres membres du jury".
Le ministre de la justice qui a dit ne pas comprendre la demande de Human Right Watch de transférer Simone Gbagbo, a rappelé que "la Côte d’Ivoire a suffisamment indiqué sa position dans ce domaine".
"Nous venons de démontrer notre capacité à relever ce défi, parce qu’il faut reconnaître que le doute existait. Personne ne vendait cher la justice ivoirienne de pouvoir conduire à terme un tel procès. Le nombre d’inculpés, les circonstances. Ça fait bientôt 18 ans que nous avons rompu avec les assises. Donc en les reprenant, personnes n’imaginait que nous aurions pu aller à terme avec ce procès", a poursuivi M. Coulibaly.
Il a relevé la liberté et la transparence avec lesquelles les débats ont été menés. "Des gens ont dit des choses lors de ce procès qui, sous d’autres cieux, sont graves. Nous continuons à dire que nous sommes mieux placés que tout autre juridiction pour juger Simone Gbagbo", a-t-il dit.
Par ailleurs, Gnénéma Coulibaly s’est réjoui de l’ouverture prochaine du procès militaire pour juger les présumés tueurs du Général Robert Guéi qui va donner l’opportunité de fixer les charges et de reconnaître ceux qui seront poursuivis. "Moi, je suis heureux que la justice militaire tout comme la justice civile ivoirienne progresse dans le règlement des évènements qui ont jalonné notre pays", a conclu le ministre Coulibaly.
ik/kam