Le mot d’ordre de grève lancé par des syndicats du secteur de l’éducation nationale paralyse toutes les écoles de Dimbokro, a constaté, jeudi, l’AIP.
Tous les établissements secondaires publics et privés de la ville, sans exception, sont fermés suite à cet appel.
« Comme ils ne veulent pas régler nos problèmes que nous leur posons depuis des années, ces grèves qui vont être récurrentes sont notre seul moyen de pression sur eux, nous voulons dire le gouvernement », telle se résume la déclaration presque en chœur d’un groupe d’enseignants venus faire le pointage physique au Lycée moderne de Dimbokro.
Selon eux, tôt le matin, ils se sont rendus dans leurs établissements respectifs, eux et leurs collègues du collège moderne, pour un briefing et recevoir les dernières informations de leurs responsables syndicaux. Et juste après ce point, ils ont décidé de quitter les établissements.
Aux dires de ces enseignants grévistes, ils sont déterminés à aller jusqu’au bout, bien que certains aient des enfants dans le public.
« Le véritable problème se situe au niveau de la question des arriérés dont le ministre de la Fonction publique semble ne pas vouloir entendre parler. Sinon pour les indemnités de correction et le paiement effectif des effets du déblocage, tous les enseignants restent convaincus que l’Etat ne prendra pas le risque d’aller au-delà de la fin du mois sans compromettre sérieusement les examens de fin d’année qui doivent débuter le mois prochain par les épreuves physiques », explique un professeur d’Anglais au Collège moderne.
Las d’attendre leurs enseignants après le quart d’heure pédagogique et même au-delà, les élèves se sont résolus à quitter les établissements non sans se rendre dans les écoles secondaires privées pour y déloger leurs camarades.
« Il faut qu’on soit au même niveau d’enseignement. Nous sommes dehors, eux aussi doivent subir la grève et surtout il ne faut que nos professeurs qui nous abandonnent leur dispensent des cours, ce ne serait pas normal », se justifient Kouassi Gérard et ses camarades aux alentours des collèges privés Christ Roi et Le Challenge.
zgrp/akn/cmas
Tous les établissements secondaires publics et privés de la ville, sans exception, sont fermés suite à cet appel.
« Comme ils ne veulent pas régler nos problèmes que nous leur posons depuis des années, ces grèves qui vont être récurrentes sont notre seul moyen de pression sur eux, nous voulons dire le gouvernement », telle se résume la déclaration presque en chœur d’un groupe d’enseignants venus faire le pointage physique au Lycée moderne de Dimbokro.
Selon eux, tôt le matin, ils se sont rendus dans leurs établissements respectifs, eux et leurs collègues du collège moderne, pour un briefing et recevoir les dernières informations de leurs responsables syndicaux. Et juste après ce point, ils ont décidé de quitter les établissements.
Aux dires de ces enseignants grévistes, ils sont déterminés à aller jusqu’au bout, bien que certains aient des enfants dans le public.
« Le véritable problème se situe au niveau de la question des arriérés dont le ministre de la Fonction publique semble ne pas vouloir entendre parler. Sinon pour les indemnités de correction et le paiement effectif des effets du déblocage, tous les enseignants restent convaincus que l’Etat ne prendra pas le risque d’aller au-delà de la fin du mois sans compromettre sérieusement les examens de fin d’année qui doivent débuter le mois prochain par les épreuves physiques », explique un professeur d’Anglais au Collège moderne.
Las d’attendre leurs enseignants après le quart d’heure pédagogique et même au-delà, les élèves se sont résolus à quitter les établissements non sans se rendre dans les écoles secondaires privées pour y déloger leurs camarades.
« Il faut qu’on soit au même niveau d’enseignement. Nous sommes dehors, eux aussi doivent subir la grève et surtout il ne faut que nos professeurs qui nous abandonnent leur dispensent des cours, ce ne serait pas normal », se justifient Kouassi Gérard et ses camarades aux alentours des collèges privés Christ Roi et Le Challenge.
zgrp/akn/cmas
