L’élève Ahossi Koffi Amédé, en classe de Terminale dans un établissement secondaire privé de Dimbokro, qui a battu sa camarade de classe, lui reprochant d’avoir réclamé le silence « sur un ton agressif » et qui a défié le procureur de la République en « des termes outranciers », écope de deux mois de prison ferme et d’une amende de 50 000 FCFA, a décidé, mercredi, le tribunal lors d’une audience civile.
Au cours de cette audience, l’indélicat élève a reconnu les faits de coups volontaires administrés à sa camarade de classe, arguant que cette dernière a réclamé le silence en classe sur un ton qu’il a jugé agressif. Ahossi Koffi Amédée a nié avoir défié l’autorité du procureur.
En début de la semaine passée, lors du calcul des moyennes pour la fin du deuxième trimestre, une dispute éclate entre Ahossi Koffi Amédée et la jeune fille en question. Très vite, les esprits s’échauffent et Ahossi administre une gifle suivie d’un coup violent au ventre de l'élève.
Cette dernière s’écroule sur les marches de l’escalier conduisant dans leur salle de classe. Elle doit son salut grâce à l’intervention d’autres élèves et d’un éducateur mais peine à tenir sur ses jambes.
Une fois rétablie, elle fonce directement au tribunal d’où elle revient avec une convocation émise par le procureur de la République.
Mais Ahossi Koffi Amédée refuse de prendre cette convocation, menace à nouveau de battre la jeune fille et se met à défier l’autorité judiciaire.
« Dis à ton procureur d’envoyer la BAE (Brigade anti-émeute) me chercher. Sinon je ne bougerai pas », confie-t-il à son antagoniste et ne se présente pas au bureau du procureur pour une confrontation souhaitée par ce dernier.
Celui-ci entame immédiatement la procédure et le fait appréhender et conduire devant lui, puis le met sous mandat de dépôt.
C’est au cours de l’audience que le jeune homme reconnaît les faits de coups volontaires administrés à sa camarade de classe pour le motif susmentionné, niant avoir défié l’autorité du procureur de la République.
Néanmoins, il va passer deux mois de l’année scolaire à la maison d’arrêt et de correction de Dimbokro contre 12 requis par le procureur pour les faits qui lui sont reprochés. Ce, en plus de l'amende de 50.000 FCFA qui lui a été infligée.
zgrp/akn/cmas
Au cours de cette audience, l’indélicat élève a reconnu les faits de coups volontaires administrés à sa camarade de classe, arguant que cette dernière a réclamé le silence en classe sur un ton qu’il a jugé agressif. Ahossi Koffi Amédée a nié avoir défié l’autorité du procureur.
En début de la semaine passée, lors du calcul des moyennes pour la fin du deuxième trimestre, une dispute éclate entre Ahossi Koffi Amédée et la jeune fille en question. Très vite, les esprits s’échauffent et Ahossi administre une gifle suivie d’un coup violent au ventre de l'élève.
Cette dernière s’écroule sur les marches de l’escalier conduisant dans leur salle de classe. Elle doit son salut grâce à l’intervention d’autres élèves et d’un éducateur mais peine à tenir sur ses jambes.
Une fois rétablie, elle fonce directement au tribunal d’où elle revient avec une convocation émise par le procureur de la République.
Mais Ahossi Koffi Amédée refuse de prendre cette convocation, menace à nouveau de battre la jeune fille et se met à défier l’autorité judiciaire.
« Dis à ton procureur d’envoyer la BAE (Brigade anti-émeute) me chercher. Sinon je ne bougerai pas », confie-t-il à son antagoniste et ne se présente pas au bureau du procureur pour une confrontation souhaitée par ce dernier.
Celui-ci entame immédiatement la procédure et le fait appréhender et conduire devant lui, puis le met sous mandat de dépôt.
C’est au cours de l’audience que le jeune homme reconnaît les faits de coups volontaires administrés à sa camarade de classe pour le motif susmentionné, niant avoir défié l’autorité du procureur de la République.
Néanmoins, il va passer deux mois de l’année scolaire à la maison d’arrêt et de correction de Dimbokro contre 12 requis par le procureur pour les faits qui lui sont reprochés. Ce, en plus de l'amende de 50.000 FCFA qui lui a été infligée.
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