Bangolo – La section locale du Syndicat national des enseignants du second degré de Côte d'Ivoire (SYNESCI) à Bangolo a fait arrêter la dispensation des cours par les enseignants depuis jeudi au lycée moderne de la ville, par respect du mot d’ordre de grève de 48 heures lancé par le bureau exécutif national.
"Le gouvernement ruse avec notre corporation dans l’affaire de déblocage des salaires et des arriérés liés au reclassement catégoriel. Nous avons décidé de prendre notre destin en main", a expliqué le secrétaire général du SYNESCI, Yessoh Niarva Arsène, selon qui "notre syndicat a toujours opté pour le dialogue. Mais en face, personne ne nous écoute".
Le responsable syndical ajoute que la grève se durcira cette semaine si les autorités gouvernementales "ne réagissent pas positivement".
Dans la cour de l’établissement, des attroupements d’élèves attendant leurs enseignants étaient visibles dès sept heures. Aux environs de 11 heures, l’établissement s’était complètement vidé de tout son monde.
"Cette grève nous met en retard. Les cours se déroulaient bien pourtant. On nous avait même demandé de préparer l’examen blanc. Voilà que tout est mélangé. Nous qui sommes en classe d’examen, nous aurons des problèmes en fin d’année devant les épreuves", s’est plaint un élève de la classe de 3ème, Goh Stéphane.
Le proviseur Allou Amand avait tenté, en vain, il y a deux jours, de convaincre ses administrés de surseoir à cette grève.
jn/aaa/kkp/tm
"Le gouvernement ruse avec notre corporation dans l’affaire de déblocage des salaires et des arriérés liés au reclassement catégoriel. Nous avons décidé de prendre notre destin en main", a expliqué le secrétaire général du SYNESCI, Yessoh Niarva Arsène, selon qui "notre syndicat a toujours opté pour le dialogue. Mais en face, personne ne nous écoute".
Le responsable syndical ajoute que la grève se durcira cette semaine si les autorités gouvernementales "ne réagissent pas positivement".
Dans la cour de l’établissement, des attroupements d’élèves attendant leurs enseignants étaient visibles dès sept heures. Aux environs de 11 heures, l’établissement s’était complètement vidé de tout son monde.
"Cette grève nous met en retard. Les cours se déroulaient bien pourtant. On nous avait même demandé de préparer l’examen blanc. Voilà que tout est mélangé. Nous qui sommes en classe d’examen, nous aurons des problèmes en fin d’année devant les épreuves", s’est plaint un élève de la classe de 3ème, Goh Stéphane.
Le proviseur Allou Amand avait tenté, en vain, il y a deux jours, de convaincre ses administrés de surseoir à cette grève.
jn/aaa/kkp/tm