Gagnoa – Le directeur régional de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant (MSFFE) du Gôh, Paulin Mathurin Djégnon déplore des formes de maltraitance subies par les femmes à Gagnoa, appelant au changement de comportement.
Il s'agit, entre autres de la violence basée sur le genre. A ce niveau l’état des lieux montre que les femmes de Gagnoa souffrent de maltraitance à travers les rites de veuvage, a relevé Mathurin Djégnon.
"Lorsqu’une femme perd son mari, elle est l’objet de souffrance, on la maltraite et ce sont d’autres femmes qui la battent’’, a-t-il déploré, indiquant le chemin du centre social à toutes les victimes, mais aussi à celles qui, dans leur foyer, sont battues par leurs maris, dont les filles sont enceintées ou violées par des gens de qui elles ont peur".
Selon lui, la femme doit bénéficier de l’intégrité de son corps, et lorsqu’on touche à un membre de son corps, on viole son intégrité physique, il faut donc éviter ou arrêter les pratiques de l’excision.
Toutefois, le directeur régional a relevé des points de satisfaction quant aux droits des femmes, estimant qu’au niveau de leur autonomisation, quelque 300 femmes ont bénéficié de prêts d’un fonds spécial du ministère de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l'Enfant logé à la coopérative d'épargne et de crédit (COOPEC) locale, qu'elles doivent rembourser, afin de permettre à d’autres femmes d’en bénéficier. Il a fait savoir aux femmes de Gagnoa que leur autonomisation passe aussi par l’alphabétisation.
Un modèle de réussite, la marraine de la JIF à Gagnoa, Mme Zégoua Kouao Ama Michelle, a été relevé par M. Djégnon, l'invitant à être "la locomotive qui va tirer les autres sœurs de Gagnoa vers le haut, vers la réussite sociale’’. Il a appelé les femmes de Gagnoa à "éviter d’être derrière les hommes politiques pour recevoir des prébendes, mais de se mettre elles-mêmes en avant’’, tout en soulignant qu’’’elles peuvent être elles aussi des députés, des maires.’’
La JIF 2015 a mis l’accent sur la déclaration et le programme d’action de Beijing, une feuille de route historique signée par 189 gouvernements, il y a 20 ans pour la réalisation des droits des femmes. Bien que des progrès considérables aient été accomplis depuis, beaucoup de lacunes subsistent.
Dans le cadre de cette célébration, il a été relevé le besoin pour les femmes, d’avoir conscience des défis qui restent à affronter et de porter une plus grande attention à leurs droits et à l’égalité entre les sexes, afin que tous soient mobilisés et apportent leur contribution.
(AIP)
ja/ask
Il s'agit, entre autres de la violence basée sur le genre. A ce niveau l’état des lieux montre que les femmes de Gagnoa souffrent de maltraitance à travers les rites de veuvage, a relevé Mathurin Djégnon.
"Lorsqu’une femme perd son mari, elle est l’objet de souffrance, on la maltraite et ce sont d’autres femmes qui la battent’’, a-t-il déploré, indiquant le chemin du centre social à toutes les victimes, mais aussi à celles qui, dans leur foyer, sont battues par leurs maris, dont les filles sont enceintées ou violées par des gens de qui elles ont peur".
Selon lui, la femme doit bénéficier de l’intégrité de son corps, et lorsqu’on touche à un membre de son corps, on viole son intégrité physique, il faut donc éviter ou arrêter les pratiques de l’excision.
Toutefois, le directeur régional a relevé des points de satisfaction quant aux droits des femmes, estimant qu’au niveau de leur autonomisation, quelque 300 femmes ont bénéficié de prêts d’un fonds spécial du ministère de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l'Enfant logé à la coopérative d'épargne et de crédit (COOPEC) locale, qu'elles doivent rembourser, afin de permettre à d’autres femmes d’en bénéficier. Il a fait savoir aux femmes de Gagnoa que leur autonomisation passe aussi par l’alphabétisation.
Un modèle de réussite, la marraine de la JIF à Gagnoa, Mme Zégoua Kouao Ama Michelle, a été relevé par M. Djégnon, l'invitant à être "la locomotive qui va tirer les autres sœurs de Gagnoa vers le haut, vers la réussite sociale’’. Il a appelé les femmes de Gagnoa à "éviter d’être derrière les hommes politiques pour recevoir des prébendes, mais de se mettre elles-mêmes en avant’’, tout en soulignant qu’’’elles peuvent être elles aussi des députés, des maires.’’
La JIF 2015 a mis l’accent sur la déclaration et le programme d’action de Beijing, une feuille de route historique signée par 189 gouvernements, il y a 20 ans pour la réalisation des droits des femmes. Bien que des progrès considérables aient été accomplis depuis, beaucoup de lacunes subsistent.
Dans le cadre de cette célébration, il a été relevé le besoin pour les femmes, d’avoir conscience des défis qui restent à affronter et de porter une plus grande attention à leurs droits et à l’égalité entre les sexes, afin que tous soient mobilisés et apportent leur contribution.
(AIP)
ja/ask