Blaisekro – M. Kouadio N’Goran Jérôme, le chef de Blaisekro, un campement situé à 47 km de Gagnoa, sollicite de l’Etat la construction d’un dispensaire, à tout le moins d’une case de santé, afin d’éviter aux malades et aux femmes enceintes de parcourir 10 km pour se rendre au centre de santé le plus proche.
Au cours d’une visite de terrain effectuée samedi dans cette bourgade, le chef du village, entouré de ses proches collaborateurs, a profité de l’occasion pour égrener les difficultés auxquelles est confronté Blaisekro.
Ainsi, en plus du besoin de centre de santé, il a sollicité la construction d’une école, afin que les tout-petits n’aient pas à parcourir chaque jour ouvrable six kilomètres (aller – retour) pour étudier à l’EPP Téhiridabouo qui ne dispose pas non plus de cantine scolaire. Aussi, a-t-il souhaité la création d’une cantine dans cette école, au profit des enfants venant surtout des campements environnants éloignés.
Blaisekro réclame également son électrification à travers un panneau solaire, un groupe électrogène voire la connexion au réseau électrique national. « Blaisekro est dans le noir, ce n’est pas bon », a indiqué le chef, par la voix de son porte-parole et secrétaire général, Kouamé Kouassi Paul.
Quant à l’eau potable, le village en dispose à travers une pompe à motricité humaine.
Créé en 1965 par N’Dri Kouakou Blaise, un planteur de cacao issu de N’Djébonoua (Centre) décédé en 2010, Blaisekro compte à ce jour une population estimée à 200 âmes réparties dans 30 ménages. Y cohabitent paisiblement des allochtones Baoulé, Lobi, Sénoufo, Tagbana, Malinké et Agni aux côtés des autochtones Bétés et des allogènes Burkinabè.
Cette population cosmopolite essentiellement agricole y cultive du cacao, du café, du manioc, du maïs, de l’igname ainsi que des vivriers produits principalement par les femmes.
Blaisekro, le village central composé de 44 campements, s’est inscrit dans un projet de développement rural qui lui vaut une organisation moderne qui en fait une référence dans divers domaines dont la salubrité qui saute au premier regard du visiteur étranger.
(AIP)
cmas
Au cours d’une visite de terrain effectuée samedi dans cette bourgade, le chef du village, entouré de ses proches collaborateurs, a profité de l’occasion pour égrener les difficultés auxquelles est confronté Blaisekro.
Ainsi, en plus du besoin de centre de santé, il a sollicité la construction d’une école, afin que les tout-petits n’aient pas à parcourir chaque jour ouvrable six kilomètres (aller – retour) pour étudier à l’EPP Téhiridabouo qui ne dispose pas non plus de cantine scolaire. Aussi, a-t-il souhaité la création d’une cantine dans cette école, au profit des enfants venant surtout des campements environnants éloignés.
Blaisekro réclame également son électrification à travers un panneau solaire, un groupe électrogène voire la connexion au réseau électrique national. « Blaisekro est dans le noir, ce n’est pas bon », a indiqué le chef, par la voix de son porte-parole et secrétaire général, Kouamé Kouassi Paul.
Quant à l’eau potable, le village en dispose à travers une pompe à motricité humaine.
Créé en 1965 par N’Dri Kouakou Blaise, un planteur de cacao issu de N’Djébonoua (Centre) décédé en 2010, Blaisekro compte à ce jour une population estimée à 200 âmes réparties dans 30 ménages. Y cohabitent paisiblement des allochtones Baoulé, Lobi, Sénoufo, Tagbana, Malinké et Agni aux côtés des autochtones Bétés et des allogènes Burkinabè.
Cette population cosmopolite essentiellement agricole y cultive du cacao, du café, du manioc, du maïs, de l’igname ainsi que des vivriers produits principalement par les femmes.
Blaisekro, le village central composé de 44 campements, s’est inscrit dans un projet de développement rural qui lui vaut une organisation moderne qui en fait une référence dans divers domaines dont la salubrité qui saute au premier regard du visiteur étranger.
(AIP)
cmas