ABIDJAN -- Le vice-président de l’Alliance des forces démocratiques Daniel Aka Ahizi (AFD, coalition de l’opposition proche de l’ex-président Laurent Gbagbo) a dénoncé lundi les récentes décisions de justice condamnant l’ex-Première dame Simone Gbagbo et d’autres proches de l’ex-chef de l’Etat.
"Ces condamnations portent un coup sévère à la réconciliation nationale", a noté M. Ahizi dans une déclaration. De son avis, le "lourd" verdict intervient dans le contexte actuel comme un " assommoir".
"Tous les Ivoiriens attendaient ce procès comme l’amorce véritable de la réconciliation", a-t-il fait savoir, relevant "une faiblesse déconcertante des témoignages" et "une absence sidérante de preuves contre les accusés".
Mme Gbagbo, inculpée avec près de 80 autres pro-Gbagbo par la justice ivoirienne pour "atteinte à la sûreté de l’Etat", a été condamnée à 20 ans de prison par la justice ivoirienne.
Les autres condamnations liées à la crise postélectorale meurtrière de 2010-2011 vont de 18 mois à 20 ans de prison.
Pour sa part, le Rassemblement des républicains (RDR, parti d’ Alassane Ouattara, membre de la coalition au pouvoir) s’est dit " satisfait" du verdict "qui rend justice aux victimes de la crise post-électorale" qui a fait plus de 3 000 morts et un million de déplacés.
Notons que la réconciliation nationale se présente comme l’un des défis majeurs à relever pour une normalisation effective en Côte d’Ivoire après la crise.
"Ces condamnations portent un coup sévère à la réconciliation nationale", a noté M. Ahizi dans une déclaration. De son avis, le "lourd" verdict intervient dans le contexte actuel comme un " assommoir".
"Tous les Ivoiriens attendaient ce procès comme l’amorce véritable de la réconciliation", a-t-il fait savoir, relevant "une faiblesse déconcertante des témoignages" et "une absence sidérante de preuves contre les accusés".
Mme Gbagbo, inculpée avec près de 80 autres pro-Gbagbo par la justice ivoirienne pour "atteinte à la sûreté de l’Etat", a été condamnée à 20 ans de prison par la justice ivoirienne.
Les autres condamnations liées à la crise postélectorale meurtrière de 2010-2011 vont de 18 mois à 20 ans de prison.
Pour sa part, le Rassemblement des républicains (RDR, parti d’ Alassane Ouattara, membre de la coalition au pouvoir) s’est dit " satisfait" du verdict "qui rend justice aux victimes de la crise post-électorale" qui a fait plus de 3 000 morts et un million de déplacés.
Notons que la réconciliation nationale se présente comme l’un des défis majeurs à relever pour une normalisation effective en Côte d’Ivoire après la crise.