Abidjan - Le procureur militaire a requis mardi l’acquittement pour 13 des 14 membres de la garde rapprochée de Laurent Gbagbo, arrêtés aux côtés de l’ex-président et jugés pour leur implication supposée dans la crise postélectorale de 2010-2011 en Côte d’Ivoire.
Poursuivis pour "violations de consignes", ces militaires étaient "des exécutants", a estimé le commissaire du gouvernement, le procureur militaire, Alexis Gabo. "Qu’il plaise à la Cour de les déclarer non coupables pour délit non constitué", a-t-il poursuivi.
Le parquet a toutefois réclamé "dix mois avec sursis" pour le lieutenant-colonel René Daleba, ex-médecin militaire de M. Gbagbo, estimant qu’il n’avait pas "déféré" à l’appel lancé à l’armée par Alassane Ouattara, alors fraîchement élu président, de se rallier à lui.
Outre le lieutenant-colonel Daleba, le commandant Norbert Kouassi Dua, ancien aide de camp de Laurent Gbagbo et 12 autres militaires constituaient le "premier cercle" ou la "dernière ceinture" dans le dispositif sécuritaire de l’ex- président, ont-ils expliqué au procès.
Ces militaires ont été arrêtés le 11 avril 2011 au même moment que Laurent et Simone Gbagbo par des éléments favorables à Alassane Ouattara dans la résidence présidentielle, après que celle-ci eut été bombardée par des forces françaises et onusiennes.
"La sanction maximale pour des violations des consignes est de deux ans d’emprisonnement, alors que ces accusés ont passé quatre années de prison", a déploré Me Martial Gahoua, leur avocat, plaidant pour un acquittement "pur et simple".
Les dix mois de prison avec sursis requis contre le lieutenant-colonel Daleba seraient couverts, s’ils étaient prononcés, par sa détention provisoire.
Laurent Gbagbo est écroué depuis fin 2011 à La Haye, où il doit être jugé par la CPI pour des "crimes contre l’humanité" commis lors de la crise post-électorale de 2010-2011, née de son refus de céder le pouvoir à Alassane Ouattara. Plus de 3.000 personnes ont perdu la vie en cinq mois de violences.
Sa femme Simone, jugée aux assises avec 78 co-accusés, a été condamnée la semaine dernière à 20 ans de réclusion pour "attentat à la sûreté de l’Etat".
Les avocats de la défense et le parquet général ont annoncé lundi un pourvoi en cassation contre cette décision.
ck/jf/sba
Poursuivis pour "violations de consignes", ces militaires étaient "des exécutants", a estimé le commissaire du gouvernement, le procureur militaire, Alexis Gabo. "Qu’il plaise à la Cour de les déclarer non coupables pour délit non constitué", a-t-il poursuivi.
Le parquet a toutefois réclamé "dix mois avec sursis" pour le lieutenant-colonel René Daleba, ex-médecin militaire de M. Gbagbo, estimant qu’il n’avait pas "déféré" à l’appel lancé à l’armée par Alassane Ouattara, alors fraîchement élu président, de se rallier à lui.
Outre le lieutenant-colonel Daleba, le commandant Norbert Kouassi Dua, ancien aide de camp de Laurent Gbagbo et 12 autres militaires constituaient le "premier cercle" ou la "dernière ceinture" dans le dispositif sécuritaire de l’ex- président, ont-ils expliqué au procès.
Ces militaires ont été arrêtés le 11 avril 2011 au même moment que Laurent et Simone Gbagbo par des éléments favorables à Alassane Ouattara dans la résidence présidentielle, après que celle-ci eut été bombardée par des forces françaises et onusiennes.
"La sanction maximale pour des violations des consignes est de deux ans d’emprisonnement, alors que ces accusés ont passé quatre années de prison", a déploré Me Martial Gahoua, leur avocat, plaidant pour un acquittement "pur et simple".
Les dix mois de prison avec sursis requis contre le lieutenant-colonel Daleba seraient couverts, s’ils étaient prononcés, par sa détention provisoire.
Laurent Gbagbo est écroué depuis fin 2011 à La Haye, où il doit être jugé par la CPI pour des "crimes contre l’humanité" commis lors de la crise post-électorale de 2010-2011, née de son refus de céder le pouvoir à Alassane Ouattara. Plus de 3.000 personnes ont perdu la vie en cinq mois de violences.
Sa femme Simone, jugée aux assises avec 78 co-accusés, a été condamnée la semaine dernière à 20 ans de réclusion pour "attentat à la sûreté de l’Etat".
Les avocats de la défense et le parquet général ont annoncé lundi un pourvoi en cassation contre cette décision.
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