« L’Etat développementaliste et l’émergence » a servi de thème principal à la première plénière, à l’ouverture de la Conférence internationale sur l’émergence de l’Afrique, le 18 mars, à Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire. Définissant l’Etat développementaliste, le modérateur de ce panel, Mamadou Lamine LOUM, ancien Premier ministre du Sénégal, a indiqué que « c’est un Etat caractérisé par le souci de réduction de la pauvreté, d’instauration d’un climat de paix, de stabilité, de sécurité politique, d’un Etat de droit qui mobilise toutes les ressources, épris de bonne gouvernance et crée de la richesse».
Durant ce panel présidé par l’ancien Président sud-africain, Thabo MBEKI, les expériences éthiopienne, togolaise et ivoirienne et les suggestions del’Organisation de coopération et de développement économique(OCDE) en termes de progrès réalisés ont été partagées.
Pays secoué par un cycle de conflits armés jusqu’en 1995, l’Ethiopie a œuvré àl’instauration de la stabilité, à l’investissement dans les compétences à long terme, à la réduction de la pauvreté à hauteur de 10,3%, amorcé une croissance de 5,5% de 1995 à 2010 et vise en 2015 une croissance à deux chiffres. Selon le panéliste, Dr Abraham TEKESTE, ministre éthiopien des Finances et du Développement économique, son pays capitalise un revenu annuel de 120 dollars par tête.
L’Ethiopie est passée d’une université publique à 33 universités publiques et privées actuellement. Elle a un taux de scolarisation primaire de 85% et l’espérance de vie de sa population est de 60 ans aujourd’hui contre 40 ans, il y a des années.
Quant à l’expérience togolaise, M. Semondji Djossou MAWASSI, ministre de la Planification, du Développement et de l’Aménagement du Territoire, a relevé que son pays a opéré un vaste programme de réformes, particulièrement l’audit organisationnel de l’administration, le renforcement des capacités de ses ressources humaines et l’investissement dans l’Education et la Santé. Le Togo est passé d’un taux de croissance moyenne de -5% depuis 2006 à 1,2%.
De son côté, le ministre ivoirien des Infrastructures économiques, Patrick ACHI, a expliqué que le progrès de son pays est le résultat de la mise en œuvre de réformes dans le secteur de l’agriculture, des services, des infrastructures aéroportuaires, portuaires et routières, dans l’éducation, dans l’instauration de la bonne gouvernance et de la confiance chez les bailleurs de fonds.
Il a révélé que la Côte d’Ivoire est passée de -4,7% de taux de croissance avant 2011 à 8% en 2014, et se projette vers un taux de croissance à deux chiffres en 2015.
Au nom de (OCDE), M. Jan RIELÄNDER, chef de l’unité sur l’évaluation multidimensionnelle des pays de l’OCDE, a insisté sur l’élaboration de politiques sectorielles, une question cruciale à traiter en priorité dans la chaîne des valeurs mondiales, le travail sur les taxes pour produire des bases de revenus importants.
Car, a-t-il ajouté, l’émergence doit miser sur tous les secteurs afin que ses résultats soient palpables au niveau social.
Durant ce panel présidé par l’ancien Président sud-africain, Thabo MBEKI, les expériences éthiopienne, togolaise et ivoirienne et les suggestions del’Organisation de coopération et de développement économique(OCDE) en termes de progrès réalisés ont été partagées.
Pays secoué par un cycle de conflits armés jusqu’en 1995, l’Ethiopie a œuvré àl’instauration de la stabilité, à l’investissement dans les compétences à long terme, à la réduction de la pauvreté à hauteur de 10,3%, amorcé une croissance de 5,5% de 1995 à 2010 et vise en 2015 une croissance à deux chiffres. Selon le panéliste, Dr Abraham TEKESTE, ministre éthiopien des Finances et du Développement économique, son pays capitalise un revenu annuel de 120 dollars par tête.
L’Ethiopie est passée d’une université publique à 33 universités publiques et privées actuellement. Elle a un taux de scolarisation primaire de 85% et l’espérance de vie de sa population est de 60 ans aujourd’hui contre 40 ans, il y a des années.
Quant à l’expérience togolaise, M. Semondji Djossou MAWASSI, ministre de la Planification, du Développement et de l’Aménagement du Territoire, a relevé que son pays a opéré un vaste programme de réformes, particulièrement l’audit organisationnel de l’administration, le renforcement des capacités de ses ressources humaines et l’investissement dans l’Education et la Santé. Le Togo est passé d’un taux de croissance moyenne de -5% depuis 2006 à 1,2%.
De son côté, le ministre ivoirien des Infrastructures économiques, Patrick ACHI, a expliqué que le progrès de son pays est le résultat de la mise en œuvre de réformes dans le secteur de l’agriculture, des services, des infrastructures aéroportuaires, portuaires et routières, dans l’éducation, dans l’instauration de la bonne gouvernance et de la confiance chez les bailleurs de fonds.
Il a révélé que la Côte d’Ivoire est passée de -4,7% de taux de croissance avant 2011 à 8% en 2014, et se projette vers un taux de croissance à deux chiffres en 2015.
Au nom de (OCDE), M. Jan RIELÄNDER, chef de l’unité sur l’évaluation multidimensionnelle des pays de l’OCDE, a insisté sur l’élaboration de politiques sectorielles, une question cruciale à traiter en priorité dans la chaîne des valeurs mondiales, le travail sur les taxes pour produire des bases de revenus importants.
Car, a-t-il ajouté, l’émergence doit miser sur tous les secteurs afin que ses résultats soient palpables au niveau social.
