Gagnoa – Le secrétaire départemental du Rassemblement des républicains (RDR) de Gagnoa, Koné Brahima, a accordé vendredi une interview à l’AIP dans laquelle il pronostique 95% de voix pour le président Ouattara, à l’élection présidentielle prochaine, car "M. Alassane Ouattara, c’est le développement", évoquant, entre autres le congrès extraordinaire du RDR, les relations au sein du RHDP à Gagnoa, et la tournée, du 02 au 09 avril, d’une délégation de la direction du RDR dans ce département.
AIP : M. le secrétaire, Comment se porte le RDR depuis votre élection, ici à Gagnoa?
Koné Brahima: Le RDR commence à se porter bien, parce qu’au moment de mon élection, il faut le reconnaître la restructuration du parti n’était pas au beau fixe, mais dès que je suis arrivé, je me suis attelé, sur indication du secrétariat chargé de l’organisation et de l’implantation du parti, dirigé par le ministre Kafana Koné, de restructurer le parti dans toutes ses composantes. C’est-à-dire, découper le département en secteurs, attribuer des postes d’intérimaires à chaque secteur, et ces intérimaires ont pour rôle d’installer des comités de base dans tous les villages et campements, ce qui constitue un fichier pour le parti dans ce département qui est un département particulier. A Gagnoa, chaque quartier, chaque village, chaque campement doit avoir un comité de base.
Le deuxième chantier que j’ai entamé, c’est la réconciliation juste après mon élection. En effet, nous nous sommes rendus compte que depuis les élections législatives où il y a eu deux candidats au sein même du parti, il y a eu des fissures qui sont apparues et qui se sont très élargies surtout après les municipales et régionales, du coup les leaders locaux se regardaient en chiens de faïence et mon rôle comme l’a indiqué la direction du parti, c’est de réconcilier les uns et les autres, et je crois que c’est à ça que je m‘attèle et s’il plait à Dieu, tout va rentrer dans l’ordre et nous irons désormais en rang serré au sein du parti.
"Gagnoa regarde un peu partout où le président Oauttara se rend, et se rend compte que c’est le développement qui suit’’.
AIP : Quel est l’ancrage de votre parti à Gagnoa, quand on sait que tout le monde s’accorde a dire que Gagnoa est le bastion du Front populaire ivoirien (FPI)?
Koné Brahima: Le RDR a un potentiel de militants et sympathisants très élevé dans le département de Gagnoa, contrairement à ce que l’on peut penser. Le problème, c’est qu’en son temps avec les difficultés liées aux crises politiques successives parachevées par la crise postélectorale de 2011, il nous était difficile d’avoir accès à nos militants et sympathisants qui sont dans les villages, campements et hameaux du département. Donc c’est cet obstacle qui nous amène à relativiser notre présence dans le département de Gagnoa qui, il faut le reconnaître, a la majorité de sa population qui est autochtone Bété. C’est vrai, certes, mais quand on regarde très bien, le département de Gagnoa est composé de 165 villages d’autochtones, 15 cantons, mais à côté de cela nous avons près de 2.442 campements. A partir de ces chiffres, si nous regardons réellement la population et qu’on laisse, dans la paix, la liberté à chacun de s’exprimer les choses vont changer. Et à l’heure actuelle les choses changent, beaucoup d’adhérents ont compris que l’essentiel au niveau du département de Gagnoa, c’est le développement. En cela, ils remarquent que quand le président de la République, Dr Alassane Ouattara, se rend dans une région, c’est le développement qui suit.
Je crois que la jeunesse dans sa composante, commence à comprendre et nous avons beaucoup d’adhérents, je pense que le moment venu, les gens sauront que les choses changent parce que la politique, elle est contextuelle!
AIP: Depuis que vous dirigez la délégation départementale du RDR à Gagnoa, qu’est ce que vous avez pu faire au plan de la mobilisation des militants et sympathisants du parti, surtout que nous sommes en année électorale?
Koné Brahima: L’année électorale est tout un processus, il faut commencer par là où il faut commencer. Et nous sommes dans la phase des audiences foraines; à juste titre nous sillonnons toutes les sous-préfectures pour expliquer à nos militants et sympathisants que tous ceux qui, à partir de 16 ans et plus, n’ont pas d’extrait de naissance ou de jugement supplétif, et qui sont pourtant nés dans le département de Gagnoa, doivent se présenter aux audiences foraines. Ainsi, cette année nous nous sommes organisés dans chaque sous-préfecture, et informons ces militants à s’y rendre massivement pour se faire établir des extraits de naissance ou jugements supplétifs et des certificats de nationalité, afin d’acquérir la carte nationale d’identité (CNI), et s’inscrire massivement sur la liste électorale au moment où celle-ci sera révisée. Et nous pensons qu’avec ça aux élections nous accorderons un suffrage très très élevé à notre candidat, le président Alassane Ouattara, à Gagnoa.
Il faut comprendre donc que notre activité principale actuellement, c’est l’installation des comités de base pour renforcer la présence du RDR dans tout le département. Secundo, c’est d’amener nos militants et sympathisants, dans leur grande majorité, à suivre le processus pour obtenir la CNI à partir des audiences foraines qui sont d’actualité.
AIP: La direction du parti va entreprendre du 2 au 9 avril, une tournée politique à Gagnoa. Comment vont les préparatifs de cette tournée de sensibilisation et de mobilisation de vos militants?
Koné Brahima: Les préparatifs de la tournée de la direction du parti que va conduire du 02 au 09 avril prochain, le ministre Philippe Légré, dans notre délégation départementale, vont bon train. Au début de ce mois de mars, j’ai été convié à une réunion avec le ministre Légré. Lors de cette rencontre, il a été convenu que la délégation va passer quatre jours dans le département de Gagnoa et trois jours dans le département d’Oumé. Nous avons annoncé partout cette bonne nouvelle et expliqué aux uns et aux autres que l’objectif principal de cette tournée est pour la direction du parti de venir à la rencontre des militants, de les écouter, tout en rendant visite à toute la population dans toute sa composante, notamment la chefferie traditionnelle locale, y compris toutes les personnes ressources que compte Gagnoa.
Il s’agit d’amener, à la fin de cette tournée, tout le monde, dans la région du Gôh, particulièrement dans le département de Gagnoa, que tu sois du RDR, du PDCI, du FPI…les responsables locaux des partis politiques, que dis-je, tout le monde à comprendre le fond de la politique du président Alassane Ouattara, axée uniquement sur le développement et l’émergence de la Côte d’Ivoire. Le chef de la délégation va en profiter pour dire à la population que le président Alassane Ouattara va venir en visite d’Etat à Gagnoa, mais avant, il faut aplanir toutes les difficultés qui se posent à vous.
L’attente de la population est grande en terme de développement et donc toute la population attend le président de la République. Bien avant cela, nous au RDR, nous allons nous exprimer et montrer que le parti est bel et bien implanté dans le département de Gagnoa, et à chaque élection nous allons prouver que nous sommes présents, car sur cinq députés nous en avons trois, le RDR a la plus grande commune du département de Gagnoa voire de la région toute entière. Nous sommes là, nous voudrions qu’ils viennent parce qu’il est rare que nous recevions des délégations venues de la direction du parti, et donc cette délégation du ministre Légré, nous l’attendons avec enthousiasme. Quand ils seront là, ils verront que la mobilisation sera totale. Leur arrivée est une bonne chose, parce que c’est vrai que la population nous écoute tous les jours, mais quand ils vont venir, le message qu’ils vont véhiculer sera beaucoup mieux perçu et va consolider ce que nous avons l’habitude de faire à notre niveau.
AIP: Revenons au congrès du RDR, prévu le dimanche 22 mars, quel sera l’apport de la délégation départementale du RDR à la réussite de cette fête politique consacrée à l’investiture du président Ouattara, et avez-vous prévu de convoyer des militants pour leur permettre de prendre part à cette grande messe?
Koné Brahima: Au niveau de la région, il est prévu de convoyer au bas mot 500 militants à ce troisième congrès à Abidjan. Pour cela, toutes les conditions sont réunies au niveau du transport notamment, grâce aux contributions du parti et de certains cadres dont Mme Touré Aya Virginie. Mais ce n’est pas tout, il y aura également 25 chefs traditionnels locaux qui seront du voyage. Toutes les composantes de Gagnoa sont prêtes à prendre leur part dans cette grande messe consacrée au président Alassane Ouattara. Le département de Gagnoa et la région du Gôh ne peuvent pas demeurer en marge de ce grand événement politique, de ce grand rassemblement du RDR dédié au chef de l’Etat.
‘’Désormais à Gagnoa, beaucoup pensent développement et non à la politique politicienne’’
AIP: Le secrétaire général par intérim du RDR, M. Amadou Soumahoro parle de réélire le président Ouattara, à 90% au moins dès le premier tour de la présidentielle, alors vous à votre niveau quel score promettez-vous à la direction de votre parti et au président Alassane Ouattara, à Gagnoa?
Koné Brahima: Dans notre délégation départementale, nous mettons cap sur au moins 75% des suffrages pour le président Ouattara, à l’élection présidentielle de 2015, car Gagnoa est un indicateur. Nos suffrages vont compter lors de ces présidentielles. Il y a des endroits où c’est beaucoup plus facile pour le RDR, mais cette année, nous allons montrer que nous sommes là, et le moment venu nous allons nous battre pour accorder un suffrage élevé à notre candidat-président, parce que nous notons beaucoup d’adhésions à notre parti, ici à Gagnoa. Sincèrement, il y a des adhésions à notre parti.
Beaucoup de personnes aujourd’hui dans le département de Gagnoa, y compris les autochtones, les jeunes du FPI, adhèrent au programme de gouvernement et au projet de société du président de la République.
Tout le monde voit ce que le président Ouattara réalise depuis qu’il est là, et le département de Gagnoa et la région du Gôh sollicitent aussi ce développement. On s’en presse même à le faire, si les conditions de le faire sont liées à sa réélection, nous allons aller même au-delà des 75% pour montrer au président Ouattara, que nous avons vraiment besoin de lui, et que désormais à Gagnoa, beaucoup pensent maintenant développement et non à la politique politicienne.
AIP: Vous êtes le secrétare départemental du RDR, mais vous êtes aussi le président du RHDP à Gagnoa, comment vont les relations entre les partis politiques membres de ce groupement politique au niveau de Gagnoa, et dites-nous si l’appel de Daoukro est partagé par tous à Gagnoa?
Koné Brahima: A ce niveau, nous allons par étapes. La première, c’est ce que nous allons finir aujourd’hui (ndlr : vendredi 20 mars 2015), c’est bien l’installation des membres locaux de la CEI (Commission électorale indépendante). Il y a le RHDP et il y a l’opposition qui sont sensés gérer les élections localement, donc il faut vraiment travailler de telle sorte que nous puissions avoir des hommes et femmes valables pour défendre ce qui est convenable. Nous ne voulons pas autre chose, nous voulons des éléments qui puissent appliquer les règles.
De deux, nous allons mettre en place le bureau exécutif local du RHDP, le RDR étant président, les autres vice-présidents. Bientôt, nous allons nous retrouver, parce qu’on attendait d’abord le congrès extraordinaire du PDCI, celui-ci a été organisé le 28 février dernier ; le congrès du RDR va avoir lieu le 22 mars, quand tout cela va prendre fin, il y aura une convention collective au niveau de tous les partis politiques membres du RHDP pour désigner le président Ouattara comme leur candidat aux présidentielles. A partir de ce moment, à Gagnoa, nous allons mener les activités politiques ensemble. Sinon l’appel de Daoukro a été entendu et accueilli favorablement à Gagnoa. Nous l’avons bien perçu à travers des tournées que nous avons organisées. Nous allons nous remettre au travail, concrètement, sur le terrain et, c’est d’ailleurs pour cela que nous sommes en train d’élaborer des programmes d’activités bien chiffrés et bien synchronisés pour ne pas qu’on se disperse.
"Le peuple ivoirien doit avoir en tête que le président Ouattara égal au développement’’.
AIP: Quel appel avez-vous à lancer à vos militants et sympathisants, mais également aux militants du RHDP à Gagnoa, en cette année électorale?
Koné Brahima: J’appelle d’abord tout le monde à l’union. En effet, l’appel de Daoukro vient comme une aubaine pour nous les Ivoiriens, d’avoir un pays achevé grâce aux actions de développement entreprises par le président Alassane Ouattara, qui ambitionne de faire de la Côte d’Ivoire, un pays émergent. Et pour aller à l’émergence, il nous faut la paix et la réconciliation, des ingrédients que nous devons mettre en œuvre de façon prioritaire dans toutes nos entreprises.
Tous les militants et sympathisants du RHDP qui croient au président Ouattara, voire même le peuple ivoirien, doivent avoir en tête que le président Alassane Ouattara égal au développement.
Or, le département de Gagnoa, et par ricochet la région du Gôh ont besoin de beaucoup d’infrastructures socio-économiques. De nombreux villages, mais surtout beaucoup de campements de la région, grandes zones productrices du binôme café-cacao, n’ont pas accès à l’eau potable, à l’électricité, n’ont également pas de pistes praticables, de centres de santé ou à tout le moins de cases de santé. Gagnoa regorge de beaucoup de potentialités et l’on ne peut accéder au développement que lorsque nous-mêmes, à notre niveau, nous en prenons conscience et formons un bloc, et que le jour des élections nous sortons tous comme un seul homme pour donner nos voix au président Ouattara.
Et ce jour là, aucun électeur membre surtout du RHDP à Gagnoa, ne doit dire comme le président Ouattara est notre seul candidat, moi je vais au champ ou je vais vaquer à d’autres occupations, car c’est sûr qu’il sera élu. C’est vrai mais l’enjeu des présidentielles de cette année, c’est bien d’accorder un taux-score très élevé dans l’ordre de 80 à 95%, dès le premier tour, à notre candidat-président à gagnoa. C’est ce que chaque militant du RDR, chaque militant du RHDP doit mettre en tête.
Interview réalisée par Joseph ABOUO, chef du bureau régional de l’AIP de la région du Gôh (Gagnoa)
ja/ask
AIP : M. le secrétaire, Comment se porte le RDR depuis votre élection, ici à Gagnoa?
Koné Brahima: Le RDR commence à se porter bien, parce qu’au moment de mon élection, il faut le reconnaître la restructuration du parti n’était pas au beau fixe, mais dès que je suis arrivé, je me suis attelé, sur indication du secrétariat chargé de l’organisation et de l’implantation du parti, dirigé par le ministre Kafana Koné, de restructurer le parti dans toutes ses composantes. C’est-à-dire, découper le département en secteurs, attribuer des postes d’intérimaires à chaque secteur, et ces intérimaires ont pour rôle d’installer des comités de base dans tous les villages et campements, ce qui constitue un fichier pour le parti dans ce département qui est un département particulier. A Gagnoa, chaque quartier, chaque village, chaque campement doit avoir un comité de base.
Le deuxième chantier que j’ai entamé, c’est la réconciliation juste après mon élection. En effet, nous nous sommes rendus compte que depuis les élections législatives où il y a eu deux candidats au sein même du parti, il y a eu des fissures qui sont apparues et qui se sont très élargies surtout après les municipales et régionales, du coup les leaders locaux se regardaient en chiens de faïence et mon rôle comme l’a indiqué la direction du parti, c’est de réconcilier les uns et les autres, et je crois que c’est à ça que je m‘attèle et s’il plait à Dieu, tout va rentrer dans l’ordre et nous irons désormais en rang serré au sein du parti.
"Gagnoa regarde un peu partout où le président Oauttara se rend, et se rend compte que c’est le développement qui suit’’.
AIP : Quel est l’ancrage de votre parti à Gagnoa, quand on sait que tout le monde s’accorde a dire que Gagnoa est le bastion du Front populaire ivoirien (FPI)?
Koné Brahima: Le RDR a un potentiel de militants et sympathisants très élevé dans le département de Gagnoa, contrairement à ce que l’on peut penser. Le problème, c’est qu’en son temps avec les difficultés liées aux crises politiques successives parachevées par la crise postélectorale de 2011, il nous était difficile d’avoir accès à nos militants et sympathisants qui sont dans les villages, campements et hameaux du département. Donc c’est cet obstacle qui nous amène à relativiser notre présence dans le département de Gagnoa qui, il faut le reconnaître, a la majorité de sa population qui est autochtone Bété. C’est vrai, certes, mais quand on regarde très bien, le département de Gagnoa est composé de 165 villages d’autochtones, 15 cantons, mais à côté de cela nous avons près de 2.442 campements. A partir de ces chiffres, si nous regardons réellement la population et qu’on laisse, dans la paix, la liberté à chacun de s’exprimer les choses vont changer. Et à l’heure actuelle les choses changent, beaucoup d’adhérents ont compris que l’essentiel au niveau du département de Gagnoa, c’est le développement. En cela, ils remarquent que quand le président de la République, Dr Alassane Ouattara, se rend dans une région, c’est le développement qui suit.
Je crois que la jeunesse dans sa composante, commence à comprendre et nous avons beaucoup d’adhérents, je pense que le moment venu, les gens sauront que les choses changent parce que la politique, elle est contextuelle!
AIP: Depuis que vous dirigez la délégation départementale du RDR à Gagnoa, qu’est ce que vous avez pu faire au plan de la mobilisation des militants et sympathisants du parti, surtout que nous sommes en année électorale?
Koné Brahima: L’année électorale est tout un processus, il faut commencer par là où il faut commencer. Et nous sommes dans la phase des audiences foraines; à juste titre nous sillonnons toutes les sous-préfectures pour expliquer à nos militants et sympathisants que tous ceux qui, à partir de 16 ans et plus, n’ont pas d’extrait de naissance ou de jugement supplétif, et qui sont pourtant nés dans le département de Gagnoa, doivent se présenter aux audiences foraines. Ainsi, cette année nous nous sommes organisés dans chaque sous-préfecture, et informons ces militants à s’y rendre massivement pour se faire établir des extraits de naissance ou jugements supplétifs et des certificats de nationalité, afin d’acquérir la carte nationale d’identité (CNI), et s’inscrire massivement sur la liste électorale au moment où celle-ci sera révisée. Et nous pensons qu’avec ça aux élections nous accorderons un suffrage très très élevé à notre candidat, le président Alassane Ouattara, à Gagnoa.
Il faut comprendre donc que notre activité principale actuellement, c’est l’installation des comités de base pour renforcer la présence du RDR dans tout le département. Secundo, c’est d’amener nos militants et sympathisants, dans leur grande majorité, à suivre le processus pour obtenir la CNI à partir des audiences foraines qui sont d’actualité.
AIP: La direction du parti va entreprendre du 2 au 9 avril, une tournée politique à Gagnoa. Comment vont les préparatifs de cette tournée de sensibilisation et de mobilisation de vos militants?
Koné Brahima: Les préparatifs de la tournée de la direction du parti que va conduire du 02 au 09 avril prochain, le ministre Philippe Légré, dans notre délégation départementale, vont bon train. Au début de ce mois de mars, j’ai été convié à une réunion avec le ministre Légré. Lors de cette rencontre, il a été convenu que la délégation va passer quatre jours dans le département de Gagnoa et trois jours dans le département d’Oumé. Nous avons annoncé partout cette bonne nouvelle et expliqué aux uns et aux autres que l’objectif principal de cette tournée est pour la direction du parti de venir à la rencontre des militants, de les écouter, tout en rendant visite à toute la population dans toute sa composante, notamment la chefferie traditionnelle locale, y compris toutes les personnes ressources que compte Gagnoa.
Il s’agit d’amener, à la fin de cette tournée, tout le monde, dans la région du Gôh, particulièrement dans le département de Gagnoa, que tu sois du RDR, du PDCI, du FPI…les responsables locaux des partis politiques, que dis-je, tout le monde à comprendre le fond de la politique du président Alassane Ouattara, axée uniquement sur le développement et l’émergence de la Côte d’Ivoire. Le chef de la délégation va en profiter pour dire à la population que le président Alassane Ouattara va venir en visite d’Etat à Gagnoa, mais avant, il faut aplanir toutes les difficultés qui se posent à vous.
L’attente de la population est grande en terme de développement et donc toute la population attend le président de la République. Bien avant cela, nous au RDR, nous allons nous exprimer et montrer que le parti est bel et bien implanté dans le département de Gagnoa, et à chaque élection nous allons prouver que nous sommes présents, car sur cinq députés nous en avons trois, le RDR a la plus grande commune du département de Gagnoa voire de la région toute entière. Nous sommes là, nous voudrions qu’ils viennent parce qu’il est rare que nous recevions des délégations venues de la direction du parti, et donc cette délégation du ministre Légré, nous l’attendons avec enthousiasme. Quand ils seront là, ils verront que la mobilisation sera totale. Leur arrivée est une bonne chose, parce que c’est vrai que la population nous écoute tous les jours, mais quand ils vont venir, le message qu’ils vont véhiculer sera beaucoup mieux perçu et va consolider ce que nous avons l’habitude de faire à notre niveau.
AIP: Revenons au congrès du RDR, prévu le dimanche 22 mars, quel sera l’apport de la délégation départementale du RDR à la réussite de cette fête politique consacrée à l’investiture du président Ouattara, et avez-vous prévu de convoyer des militants pour leur permettre de prendre part à cette grande messe?
Koné Brahima: Au niveau de la région, il est prévu de convoyer au bas mot 500 militants à ce troisième congrès à Abidjan. Pour cela, toutes les conditions sont réunies au niveau du transport notamment, grâce aux contributions du parti et de certains cadres dont Mme Touré Aya Virginie. Mais ce n’est pas tout, il y aura également 25 chefs traditionnels locaux qui seront du voyage. Toutes les composantes de Gagnoa sont prêtes à prendre leur part dans cette grande messe consacrée au président Alassane Ouattara. Le département de Gagnoa et la région du Gôh ne peuvent pas demeurer en marge de ce grand événement politique, de ce grand rassemblement du RDR dédié au chef de l’Etat.
‘’Désormais à Gagnoa, beaucoup pensent développement et non à la politique politicienne’’
AIP: Le secrétaire général par intérim du RDR, M. Amadou Soumahoro parle de réélire le président Ouattara, à 90% au moins dès le premier tour de la présidentielle, alors vous à votre niveau quel score promettez-vous à la direction de votre parti et au président Alassane Ouattara, à Gagnoa?
Koné Brahima: Dans notre délégation départementale, nous mettons cap sur au moins 75% des suffrages pour le président Ouattara, à l’élection présidentielle de 2015, car Gagnoa est un indicateur. Nos suffrages vont compter lors de ces présidentielles. Il y a des endroits où c’est beaucoup plus facile pour le RDR, mais cette année, nous allons montrer que nous sommes là, et le moment venu nous allons nous battre pour accorder un suffrage élevé à notre candidat-président, parce que nous notons beaucoup d’adhésions à notre parti, ici à Gagnoa. Sincèrement, il y a des adhésions à notre parti.
Beaucoup de personnes aujourd’hui dans le département de Gagnoa, y compris les autochtones, les jeunes du FPI, adhèrent au programme de gouvernement et au projet de société du président de la République.
Tout le monde voit ce que le président Ouattara réalise depuis qu’il est là, et le département de Gagnoa et la région du Gôh sollicitent aussi ce développement. On s’en presse même à le faire, si les conditions de le faire sont liées à sa réélection, nous allons aller même au-delà des 75% pour montrer au président Ouattara, que nous avons vraiment besoin de lui, et que désormais à Gagnoa, beaucoup pensent maintenant développement et non à la politique politicienne.
AIP: Vous êtes le secrétare départemental du RDR, mais vous êtes aussi le président du RHDP à Gagnoa, comment vont les relations entre les partis politiques membres de ce groupement politique au niveau de Gagnoa, et dites-nous si l’appel de Daoukro est partagé par tous à Gagnoa?
Koné Brahima: A ce niveau, nous allons par étapes. La première, c’est ce que nous allons finir aujourd’hui (ndlr : vendredi 20 mars 2015), c’est bien l’installation des membres locaux de la CEI (Commission électorale indépendante). Il y a le RHDP et il y a l’opposition qui sont sensés gérer les élections localement, donc il faut vraiment travailler de telle sorte que nous puissions avoir des hommes et femmes valables pour défendre ce qui est convenable. Nous ne voulons pas autre chose, nous voulons des éléments qui puissent appliquer les règles.
De deux, nous allons mettre en place le bureau exécutif local du RHDP, le RDR étant président, les autres vice-présidents. Bientôt, nous allons nous retrouver, parce qu’on attendait d’abord le congrès extraordinaire du PDCI, celui-ci a été organisé le 28 février dernier ; le congrès du RDR va avoir lieu le 22 mars, quand tout cela va prendre fin, il y aura une convention collective au niveau de tous les partis politiques membres du RHDP pour désigner le président Ouattara comme leur candidat aux présidentielles. A partir de ce moment, à Gagnoa, nous allons mener les activités politiques ensemble. Sinon l’appel de Daoukro a été entendu et accueilli favorablement à Gagnoa. Nous l’avons bien perçu à travers des tournées que nous avons organisées. Nous allons nous remettre au travail, concrètement, sur le terrain et, c’est d’ailleurs pour cela que nous sommes en train d’élaborer des programmes d’activités bien chiffrés et bien synchronisés pour ne pas qu’on se disperse.
"Le peuple ivoirien doit avoir en tête que le président Ouattara égal au développement’’.
AIP: Quel appel avez-vous à lancer à vos militants et sympathisants, mais également aux militants du RHDP à Gagnoa, en cette année électorale?
Koné Brahima: J’appelle d’abord tout le monde à l’union. En effet, l’appel de Daoukro vient comme une aubaine pour nous les Ivoiriens, d’avoir un pays achevé grâce aux actions de développement entreprises par le président Alassane Ouattara, qui ambitionne de faire de la Côte d’Ivoire, un pays émergent. Et pour aller à l’émergence, il nous faut la paix et la réconciliation, des ingrédients que nous devons mettre en œuvre de façon prioritaire dans toutes nos entreprises.
Tous les militants et sympathisants du RHDP qui croient au président Ouattara, voire même le peuple ivoirien, doivent avoir en tête que le président Alassane Ouattara égal au développement.
Or, le département de Gagnoa, et par ricochet la région du Gôh ont besoin de beaucoup d’infrastructures socio-économiques. De nombreux villages, mais surtout beaucoup de campements de la région, grandes zones productrices du binôme café-cacao, n’ont pas accès à l’eau potable, à l’électricité, n’ont également pas de pistes praticables, de centres de santé ou à tout le moins de cases de santé. Gagnoa regorge de beaucoup de potentialités et l’on ne peut accéder au développement que lorsque nous-mêmes, à notre niveau, nous en prenons conscience et formons un bloc, et que le jour des élections nous sortons tous comme un seul homme pour donner nos voix au président Ouattara.
Et ce jour là, aucun électeur membre surtout du RHDP à Gagnoa, ne doit dire comme le président Ouattara est notre seul candidat, moi je vais au champ ou je vais vaquer à d’autres occupations, car c’est sûr qu’il sera élu. C’est vrai mais l’enjeu des présidentielles de cette année, c’est bien d’accorder un taux-score très élevé dans l’ordre de 80 à 95%, dès le premier tour, à notre candidat-président à gagnoa. C’est ce que chaque militant du RDR, chaque militant du RHDP doit mettre en tête.
Interview réalisée par Joseph ABOUO, chef du bureau régional de l’AIP de la région du Gôh (Gagnoa)
ja/ask
