Divo – La cour du collège privé "Le jour" de Divo a été transformée jeudi en champ de bataille par des groupes d’élèves venus déloger ceux de cet établissement, a constaté l’AIP.
En fin de matinée, de nombreux élèves blessés par les jets de pierres attendaient l’arrivée des secours pendant que la police alertée faisait le nettoyage des abords du collège "Le jour".
Le assaillants, en provenance principalement des écoles publiques de Divo, ont voulu ainsi manifester leur désaccord avec leurs enseignants qui "refusent de donner cours dans le public pendant qu’ils répondent présents dans les écoles privées".
"Nous ne pouvons pas accepter que nos professeurs nous abandonnent, confisquent nos évaluations et enseignent au même moment nos camarades des écoles privées. S’ils sont en grève, qu’ils restent chez eux", ont affirmé en chœur les manifestants dont personne n’a accepté de décliner son identité.
"Nous assumons en groupe ce qui se passe. Nous n’avons pas de leaders. Que nos enseignants reviennent ou restent chez eux. Pas de cours pour tout Divo", ont ajouté, révoltés, les élèves dont certains portaient des tee-shirts portant l’effigie du collège moderne et du lycée moderne de Divo.
Avant de se disperser, ils ont promis revenir chaque fois qu’ils prendront un de leurs enseignants en flagrant délit de cours dans une école privée.
"On les connaît tous. On sait dans quelle école ils vont. On va les traquer jusqu’à ce qu’ils nous donnent les cours pour lesquels l’Etat les paie", ont-ils affirmé.
Depuis plusieurs jours, les cours sont perturbés dans les écoles publiques de Divo par les enseignants en conflit ouvert avec l’Etat sur les questions de déblocage des salaires et d’avancement indiciaire.
(AIP)
gso/kp
En fin de matinée, de nombreux élèves blessés par les jets de pierres attendaient l’arrivée des secours pendant que la police alertée faisait le nettoyage des abords du collège "Le jour".
Le assaillants, en provenance principalement des écoles publiques de Divo, ont voulu ainsi manifester leur désaccord avec leurs enseignants qui "refusent de donner cours dans le public pendant qu’ils répondent présents dans les écoles privées".
"Nous ne pouvons pas accepter que nos professeurs nous abandonnent, confisquent nos évaluations et enseignent au même moment nos camarades des écoles privées. S’ils sont en grève, qu’ils restent chez eux", ont affirmé en chœur les manifestants dont personne n’a accepté de décliner son identité.
"Nous assumons en groupe ce qui se passe. Nous n’avons pas de leaders. Que nos enseignants reviennent ou restent chez eux. Pas de cours pour tout Divo", ont ajouté, révoltés, les élèves dont certains portaient des tee-shirts portant l’effigie du collège moderne et du lycée moderne de Divo.
Avant de se disperser, ils ont promis revenir chaque fois qu’ils prendront un de leurs enseignants en flagrant délit de cours dans une école privée.
"On les connaît tous. On sait dans quelle école ils vont. On va les traquer jusqu’à ce qu’ils nous donnent les cours pour lesquels l’Etat les paie", ont-ils affirmé.
Depuis plusieurs jours, les cours sont perturbés dans les écoles publiques de Divo par les enseignants en conflit ouvert avec l’Etat sur les questions de déblocage des salaires et d’avancement indiciaire.
(AIP)
gso/kp